Chapitre 15 ⚜ Make the world a better place

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Chapitre pas du tout corrigé ni même relu parce que je suis complètement crevée, j'arrive à rien. PARDON. :(

*

Lizzie ! appelai-je en avançant dans le couloir.

Demon me suivait de près afin de s'assurer que rien ne m'arriverait, mais ce qui m'inquiétait, c'était la disparition de la petite fille. Pourquoi était-elle partie alors que je lui avais dit de rester dans la pièce ? C'était pour son bien ! J'avais cherché dans toutes les pièces voisines, sans résultat. J'en avais fait de même avec les couloirs voisins, c'était pareil. De nombreux bruits de pas me surprirent, venant de chaque côté. Je les écoutais avec appréhension, quasi certaine que la sentinelle nous avait retrouvées. Nerveuse, je mordais ma lèvre inférieure, mes mains tremblaient, mon estomac faisait des loopings et mon cœur battait anormalement vite et fort. En position de défense, à ma gauche se tenait le parasite noir et gigantesque, prêt à déchiqueter ceux qui l'emmerderait. Dans un dernier moment de mystère, j'entendais mon pouls battre dans mon oreille, j'en retins mon souffle. Venant du tournant de gauche, lorsque les individus accédèrent au large couloir blanc dans lequel nous nous trouvions, je fus surprise de voir une équipe de médecins. Une bonne moitié en blouse blanche, les mains derrière leurs têtes, avançant avec prudence. D'autres semblaient être des patients, sûrement infectés par le parasite. Parmi eux se cachaient la petite Lizzie avant qu'elle ne passe avant eux. Je croyais rêver ! Comment ? Pourquoi ?

— Je les ai libérés ! Ils sont pas méchant eux !

Son sourire montrait ses petites dents blanches et imparfaites, elle était adorable. A sa déclaration, je fronçai les sourcils, ne comprenant pas exactement où elle voulait en venir. « Libérés » ? N'étaient-ils donc pas libre ? Depuis quand dans les organisations de ce genre, les médecins devaient travailler contre leur gré... ?

— Comment tu sais qu'ils ne sont pas méchants ? Ils t'ont fait du mal... murmurai-je, presque pour moi-même.

— Oui, mais ils étaient forcés, Nono !

« Nono » ? Je n'arrivais pas à croire qu'elle s'y mettait aussi. Après Thomas, voilà qu'une petite fille que je venais de rencontrer avait eu la même idée. N'était-elle pas sa fille à son insu ? Bon, c'était impossible, mais elle avait l'air de posséder un caractère similaire au sien !

— Les mains en l'air ! nous interrompit une voix rocailleuse.

Je tournai la tête et découvrit dans le sens inverse la sentinelle au complet. Tous munis de mitrailleuse, habillés en militaires, ils étaient en position offensives. Ce fut le silence le plus complet.

— Magnez-vous ! reprit-il.

Sans nous avertir, Demon et d'autres patients, transformés à leurs tours, sautèrent sur les militaires. Des coups de mitraillettes partirent et même si cela ne faisait aucuns dégâts corporels aux monstres, cela les épuisait. Certains médecins furent les victimes de ces balles perdues et aussitôt, je précipitai sur Lizzie. Je la soulevai pour la porter et une fois ses jambes bien accrochées à ma taille, je courus dans la pièce la plus proche, esquivant le champ de bataille et la déposai sur une des tables à l'intérieur.

— Cette fois-ci, tu dois m'écouter, d'accord ?

Elle hocha la tête et grimaça en entendant les hurlements des soldats. Je n'imaginais même pas l'état dans lequel ils se trouvaient ou ce à quoi ils allaient ressembler...

— Nous restons ici. On ne bouge pas car on ne fait pas le poids. D'ici quelques minutes, ce sera terminé, soufflai-je avant d'embrasser son front.

Pour une enfant de son âge, je la trouvais courageuse et vaillante. Elle ne pleurait pas et même si elle ressentait de la peur, elle évitait de le montrer. Encore une fois, j'étais certaine qu'elle avait dû voir de nombreuses horreurs en étant prisonnière de ces laboratoires.

Quelques minutes plus tard, lorsqu'il n'y eut plus un seul bruit, je demandai à Lizzie de m'attendre et je sortis de la pièce discrètement. C'était un carnage. Il y avait du sang et des membres partout. Quelques médecins avaient péri sans rien demander, mais la sentinelle avait été écrasée, il ne restait plus rien d'elle. Les parasites se rétractèrent et laissèrent leurs hôtes reprendre le contrôle. C'est à cet instant que Thomas s'écroula au sol. J'accourus auprès de lui, glissant sur mes genoux avant de poser sa tête sur mes cuisses, je glissai une main dans ses cheveux et l'autre sur sa joue. Il était conscient, les yeux ouverts et c'était plus important.

— Tu as atteint ton objectif, Thomas. Il n'y a plus de laboratoires, sa défense a été atomisée.

— Sans toi, on n'en serait pas là, murmura-t-il.

Je vis des chaussures cirées entrer dans mon champ de vision et lorsque je relevai le nez, je fis face à un médecin. Il s'accroupit à notre hauteur dans un craquement de genoux et nous sourit. Je haussai un sourcil, méfiante, je ne savais ce dont ils étaient capable. Qui sait ce qu'ils pouvaient arriver maintenant ? Peut-être qu'ils étaient pire que les dirigeants et la sentinelle !

— Nous tenons à vous remercier pour vos actions héroïques. Vous êtes nos sauveurs !

— On peut avoir quelques explications ? demanda Tom en se redressant lentement.

Je le tenais contre moi afin de m'assurer qu'il ne vacille pas sur le côté à cause d'un vertige ou par la fatigue. L'homme aux cheveux grisonnant humecta ses lèvres avant de commencer son petit récit :

— Nous avons tous été sélectionnés puis contraint de travailler pour la Grande Sainte Trinité sous risques de voir tous nos proches mourir, adultes comme enfants. Pour leur assurer la vie, nous nous sommes presque tous pliés aux règles. Ceux qui ont refusé, malgré leurs menaces, ont perdu tous les membres de leurs familles... expliqua-t-il, la voix légèrement tremblante.

Les yeux clos quelques secondes, j'essayais d'imaginer à quelle point la douleur devait être insupportable pour ceux qui avaient osés se rebeller. Aussi à quel point cela pouvait être difficile d'être esclave de cette organisation... J'ouvris à nouveau les paupières et croisai le regard du scientifique.

— Nous avons une proposition à vous faire. Vous pouvez partir d'ici et oublier ce qu'il s'est passé ou vous pouvez diriger le laboratoire pour rendre le monde meilleur, anéantir le groupe le laboratoire des poisons et leurs filiales aux quatre coins du globe.

En baissant le nez, je plongeai mon regard dans celui de Tom. Peu important son choix, je le suivrais. Nous avions parcouru du chemin ensemble et je ne comptais pas l'abandonner maintenant. C'était mon ami de galère, mais pas seulement...

***

(Je poste l'épilogue demain.)

Crack Effect | ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant