Chapitre 2 ⚜ I'll gut them like fishes

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N'hésitez pas commenter durant votre lecture, j'aimerais connaître vos réactions :)

(Je vais essayer de dédicacer tous les chapitres, mais c'est toujours difficile de choisir donc... Démarquez-vous comme vous pouvez mdr ♡)

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NOA-LYS

Grace était déjà couchée depuis plusieurs heures tandis qu'Alexander semblait s'être endormi une heure plus tôt. Comme d'habitude avant d'aller me coucher dans la chambre des invités, je vérifiais que tout était éteint et que rien ne traînait, que ce soit la vaisselle dans l'évier ou des jouets de la petite. En m'apprêtant à quitter le salon, mon regard se porta quelques instants sur la fenêtre donnant sur la rue. Lorsque je plissai les yeux, j'aperçus une silhouette masculine se traînant presque jusque chez les voisins et lorsque l'individu passa sous un réverbère, son visage se dévoila. Le fameux jeune homme contre lequel Mme Brown m'avait déconseillé de fréquenter. Au vu de son attitude, il me paraissait complètement défoncé et je me demandais s'il arriverait à passer la porte d'entrée sans s'écrouler ou même passer la nuit en évitant de s'étouffer dans son vomi comme Jimi Hendrix.

Il s'écroula. D'un seul coup. Je me précipitai sur la porte d'entrée que j'ouvris à la volée, que je refermai derrière moi et courus jusqu'à lui avant de l'appeler.


— Hey !


En arrivant à ses côtés, je m'agenouillai et mon premier réflexe fut de poser ma main sur son front, constatant aussitôt qu'il était brûlant.


— Tu peux m'entendre ?


En guise de réponse, je n'entendis qu'un faible gémissement, preuve qu'il était toujours parmi nous. Je remarquai immédiatement qu'il transpirait à grosses gouttes, celles-ci perlaient le long de ses tempes, de sa nuque et de son front. Son corps tremblait sans qu'il ne puisse le contrôler, malgré toute la volonté qu'il y mettait, ses sourcils froncés et les grimaces qu'ils faisaient en était la preuve même. En même temps que je vérifiai son rythme cardiaque en appuyant sur son pouls, je glissai mon pouce sur sa paupière avant de la relever délicatement. Ses pupilles étaient tellement dilatées qu'il était difficile de distinguer la couleur émeraude de ses yeux. Une overdose. Ce con faisait une overdose ! Des frissons traversèrent mon échine.

« Pas question que cela arrive devant moi... Pas une nouvelle fois... »


— Putain... murmurai-je.


Sans perdre de temps, je me plaçai derrière sa tête et glissai mes bras sous ses aisselles avant de le soulever difficilement. Je manquai de le relâcher à cause de son poids. Même s'il était mince et grand, il avait bel et bien du muscle !


— Eh oh ! Debout, aide-moi un peu !

— Ok... Ok... parvint-il à dire d'une voix rauque et endormie.


Il poussa sur ses jambes et avec mon aide, il parvint à rester debout et mes bras encerclèrent sa taille pour le maintenir. Devais-je l'emmener chez lui, en risquant de laisser les petits tout seuls ou est-ce que je pouvais me permettre de l'emmener chez les Brown pour garder un œil sur lui et les enfants ? Les enfants ne craignaient rien...

Crack Effect | ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant