Brillante et vive comme à nulle autre pareil,
Cette proie, joyau dont la beauté défi les astres
Tel un prédateur dont la cible devient vermeil
L'oiseau aux plumes noirs, annonciateur de désastre
A la fut des éclats, de sinople ou d'azur,
Aime et rôde, pour des pierres perlées de lumière
Tel une nuée noire se jetant sur la pâture
Les avides corbeaux vont et viennent et s'affairent
Bientôt les arbres scintilles de reflets de rouge,
Améthystes et saphirs supplantent la chlorophylle
Enfin, tel un printemps d'automne, des baies noirs bougent.
Les oiseaux admirent cette belle forêt hémophile
Alors que les cimes saignent de radieuses richesses,
Le sol, dépouillé, est laissé à sa vieillesse.