Il rêve et vole, au dessus de l'astre du bonheur
Cet oiseau d'espérance que jamais le temps n'arrête
Qui comme Icare emprunte ces courants de chaleur
Laissant ses plumes se déposer sur les arrêtes
De la terre brûlée que ces tristes âmes éperdus,
Ont de trop près approchées et finissent déchues.
Il rêve et vole, cet oiseau d'espoir imprudent
Que jamais le feu ne brûle mais élève dans l'air.
Et ne jamais s'échoue, sur les rochers brûlants.
Calme, il plane, entre le beau ciel et la sombre terre
Sur le fragile fil de ce bonheur si précieux,
Au dessus du précipice des tourments ombrageux.
Il rêve de l'avenir et vole dans les nuages
De ce demi songe, qu'anime les pensées sombres-clairs.
Cet oiseau libre, sans attache ou moindre point d'ancrage,
Virevolte au-delà de la fureur des éclaires.
Pour annoncer à ce monde son possible destin:
Que jamais il ne cesse de croire aux jours prochains.
