Je cours dans la si sinueuse forêt feuilletée
Au travers des primevères,
Et des bleuets bleutés
Dans le ciel, reflet de l'eau,
L'on m'observe là-haut
L'œil du géant de l'éthère
Veille sur cette TerreL'orbe verte virevolte dans le noir univers
Et se dissous dans ces ténèbres délétèresLa valse des étoiles enfiévrés
Brille de gaieté
Le géant est leur berger
Ils les guides dans le vide
Sans les égarerLe troupeau se tord, se tend et s'étend
S'endort et s'emporte dans le ventLa nuit les recouvre parfaitement,
astres scintillant
S'éteignent dans le néant
Pour que naisse un nouveau temps