Un voile atypique recouvre ce monde flamboyant,
Le parant de couleurs ruisselantes sur la Terre
Et le vent au souffle nouveau caresse l'océan
A la drôle de couleur bleu touchant même les mers.
Alors, le soleil étreint avec amusement
De toute sa chaleur ces étranges étendu vertes
Allant de ces luisants champs d'or d'hommes clairvoyants
A ces marais putrides, peuplés de lézards à crêteÉtrange fantaisie que cette chaire décomposée !
Le sol, veut résister à l'appel étranger,
Cet intrus, cette vie, qui tel un mal diabolique
Même dans ces obscurs profondeurs labyrinthiques
S'insinue jusqu'au cœur de ces grottes intrigantes
Où vont et viennent tant de créatures tortillantes
Mais Là où le matin vient cueillir la rosée,
C'est un autre monde, où fourmis et scarabées
Peuplent comme d'autres curiosités, cette mer herbeuseDouce tentation que de rejoindre cette nébuleuse !
Telle une bulle de savon, la Terre tourne en ce ciel
Qu'un bambin, à la mine joviale et innocente
Virevolte en admirant cette bulle brillante
S'envolant, gracieuse vers cet horizon de miel
Il observe et sourit à ce monde qu'il découvre,
Berceau de différence et de calme beauté
Que recouvre alors doucement ce voile ambré
Jusqu'à ce qu'à moi, les portes étoilés s'ouvrent
Quel mal bien étrange, que la tendresse de ce monde !