J'admire et j'écoute cette rivière de fantaisie
Qui à jamais m'a charmé et ensorcelé
Que peut bien dissimuler ce monde de magie?
Peuplé de korrigan, de dryades et de fées?
Cet univers, fait de merveilles et autres horreurs
Qui n'est autre que le reflet de notre pensée.
Pareil au serpent mordant la nymphe Eurydice,
Elle s'insinue, telle un poison, trouvant mon coeur
Et me condamne au plus sain et bon maléfice
Tel une luciole, il vient éclairer mon esprit
Révélant démons et anges qui sommeillent en moi
Au plus noir de l'ignorance, symbole de la nuit,
Apparaît une faible lueur, suscitant l'émoi,
Dans la forêt, à travers ces fourrés de torts,
Coule le torrent des pensées, et les lucioles brillent
Ici naquit korrigan, dryades et centaures
Ici, le temps coule mais les lucioles scintillent.
