La fille d'Aizawa

chapter two :

Il l'observa, détaille par détaille, ses cheveux, son corps, son visage, ses yeux.

« - Blonde au iris violette, comme t'as mère. »

Elle eut un hoquet de surprise à l'entente de ses paroles, de sa voix graves et dure.

« - J'étais déjà comme ça, étant petite.

- Faux, tes iris n'étaient pas aussi démarquées, et tes cheveux étaient châtain clair. dit-il d'un ton lasse. Tu as changé.

- Heureusement que j'ai changé en sept ans, c'est assez logique.

- Hm... Il vira sa tête face à ses cahiers, J'espère pour toi que tu es prête.

Elle hocha de la tête quelques secondes avant que son père ne l'abandonne, elle pensait qu'il lui dirait : « Salut Saya, ça faisait longtemps, tu m'as manqué. » mais rien, il préférait aller s'affaler dans le canapé.

« - Au faite, je voulais te demander... dit-elle en se rapprochant de son père.

- Quoi ? »

Son ton perturba la jeune fille, ce qui la fit balbutier sa prochaine phrase.

« - J'ai... ra... ramené un ch... chat. »

L'homme fronçait des sourcils, ne comprenant pas pourquoi cette dernière c'était mise à bégayer.

« - J'ai rien compris à ta phrase, et pourquoi tu bégayes ?

- Je sais pas...

- Ta phase, elle levait un sourcil ne comprenant pas, Répète ta phrase.

- Ha oui, pardon. Je disais elle inspira et expira de peur de la réponse de son père, j'ai ramené un chat.

- Un chat. »

Elle hocha de la tête une nouvelle fois, elle regardait son visage impassible. Elle détaillait ses yeux plus en profondeur, ses iris noires qui a tout moment pouvaient laisser place à deux billes rouges sangs.

« - C'est d'accord.

- Hein, de quoi ?

- J'ai dis que l'on pouvait le garder. C'est quoi son nom ?

- C'est Maïa.

- Ok. »

Un blanc s'installa entre les deux Aizawa, pour la blonde, c'était assez gênant, alors que son père ne semblait pas être atteint par ce sentiment.

« - Tu devrais allée te coucher, il se fait tard.

- Mais il n'est que vingt heures trente...

- Et alors, tu dois être en forme pour l'épreuve de pratique. »

Elle se contenta de baisser la tête pour regagner sa chambre. Elle repensa à leur étrange échange, serte, ça aurait put être pire pensa t-elle, mais quand même.

La chatte partit à sa recherche dans tout l'appartement mais tomba sur son nouveau maître, qui réciproquement l'observa. Une bataille de regard commençait entre les deux nouveaux colocataires.