Grâce a mon cousin [JOYSTU] ||TERMINÉE||

Partie 9

Joyeux Noël et Bonne année 2019 en retard les ami(e)s ! J'espère que vous avez eu ce que vous avez voulu ! Que cette année ne vous apporte que du bonheur. 🎉🎉❤️

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Cela fait deux semaines jour pour jour que je le vois sans même pouvoir lui parler ou le regarder sans qu'il ne me lance un regard noir.

Je me suis plusieurs fois absenté pour savoir si ça le préoccuperait, mais non. A chaque fois que je m'absente et que je reviens, je me fais juste engueuler par Maxime et Jordan a l'air de s'en ficher totalement. Ce soir je sors avec Florent, au bar, pour faire comme au bon vieux temps et me rappeler les soirées qui duraient tard dans la nuit.

-Max ?

Ledit Max' se tourne vers moi et me sourit en nettoyant la table des derniers clients.

-Oui ?

-Tu viens avec moi et Florent ce soir en boîte ?

-J'ai rendez-vous avec Valentin... Désolé. Peut-être un autre jour !

J'acquiesce et nous finissons de nettoyer les tables en discutant de tout et de rien.

-Et avec Jordan alors ?

Je me fige, ne m'attendant pas à cette question. Je ne pensais pas qu'il allait aborder le sujet. En regardant Maxime je remarque, du coin de l'œil, que le beau brun est dans la salle de repos en train de me regarder. Mes joues prirent soudainement une teinte rosée. J'essaye donc me concentrer sur mon ami puis monte les chaises sur les tables.

-Bah quoi ?

Il pouffe et me regarde en posant son chiffon. Il s'assoit à une table et m'invite ensuite à faire de même. Je le rejoins, cependant en m'asseyant en face de Maxime, j'ai aussi une vue directe sur Jordan qui se trouve derrière.

-Tu penses que je n'ai rien vu pendant ces deux semaines ?

Je baisse la tête et sors mon portable en lui montrant les messages échangés avec le patron.

-OOH ! Mais... mais pourquoi ?

-Pourquoi quoi ?

-Pourquoi lui avoir fait ça ?

-J'avais peur de me faire traiter ou même humilier en le protégeant.

-Si tu l'aimes, comme tu le dis, tu aurais dû tout faire pour lui et te foutre du regard des gens.

-J'ai des parents carrément homophobes ! Tu voulais que je fasse quoi ? J'en avais envie au fond, mais j'ai eu peur que quelqu'un aille tout leur raconter. Ils m'ont appris à ne jamais défendre un mec, c'était pour les "pédés" comme ils disaient et puis j-

-Théo ! Arrête de ressasser le passé, ça te fait du mal. Tu es en train de pleurer...

Je n'avais pas remarqué que je pleurais depuis le début de mon récit. Maxime se lève et me prend donc dans ses bras en me chuchotant :

-Jordan est juste derrière moi. Lorsque je partirai, va le voir en oubliant le passé et en vivant le présent. Dis-lui que tu l'aimes. Oublie la soirée avec ton cousin et va avec lui au cinéma pour aller voir un film d'horreur.

Il se redresse et me sourit en mettant son manteau.

-Je déteste ça !

-Vas-y et tu me remercieras demain !

Il m'embrasse le haut du crâne et salue le chef avant de me laisser seul avec lui . La radio du café se met en route et lorsque je relève la tête je remarque Jordan, lui aussi surpris que la musique se soit déclenchée toute seule, laissant la chanson "Qui sait" retentir. [NDA : Une chanson que j'ai écrite]

Je me lève et m'approche de lui confiant. Il m'observe un long moment avant de sourire faiblement.

-Tu ne veux plus me parler mais s'il te plaît, écoute-moi... Je sais que ce que tu as vécu est terrible mais je t'en supplie... tu pourrais au moins, pour ce soir, mettre le passé de côté et m'accorder ta soirée ? C'est possible ?

Je n'attends pas longtemps avant qu'il ne me sourit en hochant la tête.

Quand je vais pour le prendre dans mes bras en le remerciant, il saute presque à l'intérieur pour m'enlacer fortement contre lui et me chuchoter :

-Merci. Merci Théo...

-Oops ! J'ai simplement oublié mon briquet, faites comme si je n'étais pas là.

Nous nous séparons en regardant Maxime qui fait l'aller-retour de la réserve jusqu'à dehors en nous regardant, un sourire coquin aux lèvres.

Nous sortons ensuite quelques minutes après avoir terminé de ranger. Lorsqu'il se dirige vers sa voiture je le retiens et le retourne vers une belle Jaguar Canada grise. Un chauffeur sort du véhicule et nous sourit en ouvrant la portière arrière.

"C'est ton chauffeur ?"

"On peut dire ça. Tu viens ?"

Je le regarde d'un air tendre puis je lui prends la main,  nous dirigeant par la même occasion vers la voiture par la même occasion. Lorsque nous nous installons à l'intérieur, Jordan me regarde un moment avant de regarder fixement droit devant lui,l'air pensif.

Le chauffeur prend la route en mettant ses écouteurs pour me laisser seul avec Jordan.

"Comment tu aurais fait ?"

Il se tourne vers moi, un regard interrogateur.

"Comment ça ?"

"Bah si j'avais dit non ?"

"Bah je pense que je t'aurais kidnappé."

La soirée débute au cinéma, qui est d'ailleurs bondé ! Tout le monde pousse pour avoir une place.

"On pourrait pas aller autre part ? J'aime pas quand il y a trop de monde."

"Bah comment tu fais au café ?"

"Mais il n'y a pas tout ce monde là ! On est beaucoup moins et puis nos clients ne se bousculent pas comme des animaux... Je ne veux pas être ici !"

Je lui prends la main et un frisson me traverse le bras. Tout de suite après, un sourire apparaît sur mes lèvres faisant sourire le brun en retour. Je nous faufile dans la foule sauvage et nous fait sortir de là. Nous marchons ensuite dans les petites ruelles pour retourner à la voiture. Jordan se stoppe et me tire brusquement la manche pour me retourner. Un sourire radieux orne ses belles lèvres.

"Tu sais ce que je veux ?"

"Non. Mais tu vas me le dire ?"

"Seulement être avec toi, être dans tes bras et nul part ailleurs."

Il se colle a moi et m'embrasse à pleine bouche, me faisant perdre la tête. Il pause ses mains sur mes haches et je recule, toujours en répondant à ses échanges, me mettant contre le mur. J'en profite ensuite pour le rapprocher de mon bassin. Nos langues dansent ensemble, nous nous caressons discrètement en nous chuchotant de doux surnoms entre chaque respiration. Je crois que je peux dire que mon cœur explose de bien-être. Je suis dans ma bulle avec lui et pour rien au monde je ne voudrais y mettre fin. Je l'aime et je le veux simplement lui et ses touchers sur mon corps brûlant de désire à la vue du sien ainsi qu'au son de sa voix.

Chapitre corrigé.