Blanche Monnier est une femme ( ....-....) qui aurait été séquestrée et martyrisée par sa PROPRE famille pendant 25ans ..
Jean-Marie Augustin raconte toute son histoire dans un livre 📖
Cependant je vous laisse avec l'extrait de son histoire ... ⬇️•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Le 23 mai 1901, un commissaire de police forçait la porte d'une maison bourgeoise de Poitiers et découvrait dans une chambre obscure aux volets cadenassés une femme couchée sur un lit au milieu d'immondices. Aussitôt une rumeur parcourt la ville : la malheureuse, Blanche Monnier, aurait été séquestrée par sa famille depuis vingt-cinq ans, à la suite d'un amour contrarié. La presse nationale s'empare du fait divers, et L'Illustration n'hésite pas à publier une photo monstrueuse, où l'on voit une créature décharnée, avec une abondante chevelure noire qui cache sa nudité.Ainsi commence l'affaire de la «séquestrée de Poitiers». Elle suscite un grand émoi dans la France du début du xxe siècle, car Blanche Monnier est la fille d'un ancien doyen de la faculté des lettres de la vieille cité provinciale et la sœur d'un notable clérical et bien-pensant, qui a été sous-préfet au temps de l'Ordre moral.
André Gide s'est inspiré de ce fait divers pour dénoncer l'atmosphère étouffante des familles de la bourgeoisie. Mais la malheureuse était-elle vraiment séquestrée ? L'affaire se révéla bien plus compliquée au cours du procès de son frère. Reprenant les dépositions des témoins, Jean-Marie Augustin reconstitue l'histoire de cette anorexique, en proie à des crises de mysticisme.
Jean-Marie Augustin, professeur à la faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers, enseigne l'histoire des institutions. Il est l'auteur notamment des Grandes Affaires criminelles de Poitiers (1995).
Ou comment la rumeur publique, relayée par la presse populaire, transforme un drame domestique en affaire nationale. Grand émoi dans la France de la IIIe République. Mais la réalité est plus complexe.
Le 23 mai 1901, sur ordre du procureur général qui vient de recevoir une lettre anonyme, une perquisition a lieu chez Mme Monnier, 21, rue de la Visitation, à Poitiers. Au deuxième étage, dans une chambre dont les persiennes sont cadenassées, le commissaire de police découvre la fille de la maison, prénommée Blanche, entièrement nue, la tête cachée sous une couverture. Elle ne pèse plus que 25 kg : un squelette vivant. Elle gît sur son lit au milieu d'excréments et de débris de nourriture. En cet ignoble amas de saletés, grouillent toutes sortes de vermines. Son sort funeste a inspiré de la pitié à l'auteur de la lettre anonyme, qui pourrait être un officier dont l'ordonnance fréquente l'une des bonnes en cachette.
Comme elle ne possède ni linge de corps ni vêtements, elle est ficelée dans une couverture et portée dans une ambulance municipale qui la conduit à l'Hôtel-Dieu. Tout ce remue-ménage attire les curieux. Les voisins rapportent qu'ils entendaient la victime pousser des cris. On parle de séquestration. Le lendemain soir, sur ordre du parquet, le frère de Blanche, Marcel Monnier, et la mère sont arrêtés et conduits en prison. Malgré les précautions de la police, une foule houleuse se rassemble sur leur passage avec des clameurs de haine et de vengeance...
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Les Pires Histoires Réelles
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