Chapitre 9 :

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Hema m'a raccompagné hier après midi chez moi. Elle est entrée et nous avons pris un goûter. Nous sommes allée dans ma chambre et elle semblait impressionnée par tous les instruments que j'ai dans ma chambre. Elle est restée une bonne heure chez moi à me parler d'elle des Kaulitz et à essayer tant bien que mal à me faire parler de moi. J'ai appris qu'elle est dans la même classe que Gustav de leur groupe, Tokio Hotel. Après une heure environ, elle est partie de chez moi. Elle m'a donné son numéro de téléphone et m'a obligé à donner le miens. «Hema Klart». Ma mère est rentrée il n'y a pas longtemps après le départ d'Hema suivi de mon père. Vers 20h nous sommes passés à table. J'ai aidé à la débarrasser . Victor et Patricia, mes parents m'ont fait un bisou avant que je ne monte dans ma chambre. Je monte à l'étage et entre dans ma salle de bain. Je me fais couler un bain, j'enlève mes vêtements et me plonge dans cette eau. Je n'arrive pas à ressentir si cette eau est chaude ou froid, brûlante ou glacé. Je me lave, sort de mon bain, met mon pyjama, me brosse les dents. Et je m'allonge sur mon lit sous la couette. Timo vient s'allonger sur moi pendant que je lis un livre. Sur une  histoire d'amour, un amour passionné. Les deux amants sont reliés comme par un fil transparent. Mais leur parents sont contrent cette union, à la fin les deux amants meurent. Pourtant ils s'aimaient à la folie, à la mort. Quel belle histoire je devrais dire, touchante, passionnante. Mais ce n'est pas la mienne, je ne ressens rien et ce sentiment d'amour des deux héros est complètement idiot. Nous sommes tous idiot. Et sot. Et moche. Et laid. L'erreur n'est pas humaine mais l'humain est une erreur. Mes yeux se ferment doucement et je pars dans les bras de Morphée. Elle m'accueil sans aucun jugement.
A mon réveil Morphée a emporté Timo. Pour l'éternité.

Vendredi. Je sors de mon lit. Le sol est froid. Je crois. Je descends les escaliers. Je passe aux toilettes avant d'aller dans la cuisine, là où mon père relit sa présentation qu'il va faire à un client et où ma mère fait une omelette au bacon. Perso je me contente de tartine et de mon jus de tomate. Je remonte les escaliers. Je m'habille, me coiffe, me brosse les dents, je prend mon sac. Je descends en bas, mets mes chaussures, mon manteau, enfile mon sac sur les deux épaules et sort de la maison. Lorsque je suis dehors un petit vent m'accueil. Peut-être pour me dire de m'envoler loin d'ici. Je me mets sous l'arrêt de bus et attend. A ma gauche un groupe de filles ricanent bêtement. A ma droite, deux garçons se saluent et commencent une discussion sans doute sans aucun intérêt.

Tu m'as appelé...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant