// 3 septembre 2018, 01h25
je viens de rentrer en secondaire cinq, ma dernière année d'étude au secondaire. je ne m'étais jamais préparer mentalement à vivre ça.
déjà, juste avant la rentrée, j'ai eu un énorme coup de vieux. j'ai vu tous mes amis, et ils avaient physiquement l'air plus vieux. et ça m'a rendu vraiment triste pour un moment. vous me connaissez, je me considère comme un enfant éternel. voir tous ces gens avec qui j'ai passé autant de temps au fil de ses quatre dernières année m'a fait reconsidérer mon existence.
je me suis rendue compte qu'après le secondaire, je n'allais plus jamais revoir ceux que j'ai croisé dans les couloirs. tous les élèves avec qui j'ai eu des small talk au cours des années, ceux que je ne vois jamais en dehors de l'école, ceux avec qui j'ai perdu contact au fil du temps... je n'allais plus jamais les revoir après cette année.
puis je suis arrivée à l'école. je faisais partie des plus vielle, pour une fois. j'avais du pouvoir sur les plus jeunes. je connaissais par cœur mon école ; les couloirs, les raccourcis, les meilleurs spots où manger. je retrouvais tous ces endroits avec tellement de symbolisme pour moi, que j'ai pourtant détester durant tout mon parcours scolaire.
j'ai constaté que ma classe était pratiquement la même que celle de sec trois. plus du tier était les mêmes élèves, en plus d'avoir les même profs qu'en sec trois pour certaine matière. c'est la première fois depuis le début de ma vie à l'école que mes profs se répétaient. Ça a ramené trop de souvenir que je croyais enfouis.
aujourd'hui, j'ai fait le ménage de ma chambre. en avril dernier, j'ai déménagé au sous-sol car mon grand-père venait vivre avec nous pour les quelques mois qu'il passaient au Canada et il a élu résidence dans ma chambre. Hier, il est reparti en Algérie, alors j'ai repris ce qui me revenait de droit. en faisant le ménage, plus tôt, pour réinstaller toutes mes affaires, je suis retombée sur des dessins que j'avais fait en sec un, des cartes de joyeux anniversaire qu'on m'avait donné en sec deux et trois, une lettre qu'une fille m'avait envoyée quand j'étais au camp l'été avant celui-ci, et le hoodie qu'une amie m'avait donné pour mon anniversaire de 15 ans.
la nostalgie m'a hit d'un coup, sans prévenir.
comment les gens plus vieux font pour vivre ça?
il y en a parmi eux qui ont plusieurs multiple de mon âge . est-ce que ça veut dire qu'ils ont souffert plus que une fois? comment ils font pour vivre avec? est-ce que le temps leur fait oublier tout ce qu'ils ont accompli?
j'ai seulement 16 ans et j'ai un gros coup de vieux et assez de souvenir touchants pour que la nostalgie me donne envie de pleurer. comment je vais réagir quand j'aurais 48 ans et que je me rappellerait la fois où je suis allée en classe verte de trois jour en secondaire un et que j'ai chanté the hanging tree avec paula sofia? la fois où je suis allée au biodome et au planétarium avec julie et natasha? la fois où j'ai écouté mon premier film d'horreur avec shamma? la fois où j'ai compté mon premier but au handball? la fois où j'ai gradué du secondaire?
je n'ai pas envie de contempler mon passé et de réaliser toutes les affaires qui sont parties.
j'ai rien à dire de plus. bye.
VOUS LISEZ
[Rant Book] La vie est un mensonge
RandomHeyyy de retour pour un nouveau Rant Book! Que pouvez-vous trouver dans ces décombres entremêlés de mots? ▲ une FAQ décevante ▲ des chapitres numérotés et datés ▲ des anecdotes de ma vie metal ▲ des réflexions sur ma vie metal ▲ un ma...