BENNET & HANNA

1.8K 88 10
                                    


" TRY  TO LOVE"




BENNET :



Depuis tout petit, j'ai toujours aimé être sous le feu des projecteurs et faire l'idiot. Et ma mère le sait bien, c'est pour cela qu'elle n'a jamais cessé d'être derrière mon cul. Et pourtant, je ne pourrais jamais la remercier assez d'avoir été là pour moi. Dans le meilleur, comme dans le pire.

En fait, j'adore ma famille.Que ce soit mes parents, Newton, mon grand frère, ou Ashlynn, ma petite sœur. Ils sont mon chez-moi. Et ça, personne ne le sait, car au lycée, je suis connu pour être ce que l'on appelle un« connard »... Dure réputation à porter...

Pour être honnête, je fais partie de ces mecs qui aiment se donner en spectacle. Faire croire à tout le monde que je suis le gars cool qui se fiche pas mal du reste du monde. Je raconte des conneries, je drague toutes les nanas qui me plaisent, et je fais le con en cours. Je n'aime pas me prendre au sérieux, ce qui peut en agacer plus d'un, mais franchement je m'en fous.

On ne vit qu'une fois,n'est-ce pas ?

Un jour, alors que je n'avais que dix ans, mes parents m'avaient laissé dormir chez un pote du groupe de soutien. (Ouais, je sais, j'étais nul en cours et j'avais besoin de cours de rattrapage). Nous avions passé la soirée à nous raconter des histoires de fantômes, et c'est là qu'il m'a annoncé que son grand frère de quinze ans complotait avec le diable. Plus tard dans la soirée, nous nous sommes infiltré dans la chambre de Hunter, son frère, et j'ai eu la peur de ma vie. Sa chambre grouillait de poster de groupe de rock, de croix à l'envers.Il avait même marqué le chiffre du diable sur son miroir. Et une note accrochée sur son mur m'avait donné la chair de poule :« Bloody Mary, Bloody Mary, Bloody Mary... ». Merde, mais qui affiche ce genre de truc ?

Hunter avait remplacé son ampoule par des lumières rouges, ce qui rendait la pièce encore plus sombre et ça puait la bougie bon marché. Je me souviens avoir pénétré dans son entre avec Lucas.

- Viens, Carter. Je vais te montrer un truc dont personne n'est au courant, mais tu ne devras en parler à personne, m'avait prévenu mon ami.

J'avais acquiescé, et Lucas m'avait montré le journal intime de Hunter. Un truc super flippant,dans lequel il parlait des gens qu'il détestait. Il avait élaboré des plans très précis de la façon dont il aurait aimé les faire souffrir. Le genre, hyper déroutant ! Et puis, alors que Lucas était en train d'installer un jeu, qui consistait à appeler les esprits, j'ai lu un passage de son journal. Un truc certainement trop intime pour être partagé à qui que ce soit, car ça parlait de la mort, de la tristesse, et de la mélancolie.

Hunter n'avait pas goût à la vie. Il pouvait être super heureux parfois, mais le reste du temps, il se détestait. Il avait enfermé, dans certains passages,des secrets que personne ne soupçonnait. Il parlait des choses qu'il ne pourrait jamais faire, et des choses qui lui avaient été enlevées. Il se confiait sur ce bout de papier, et un paragraphe avait retenue mon attention :

« On passe notre vie à charbonner comme des chiens, pour ensuite crever comme des esclaves. On nous apprend à aimer, à s'accrocher, et on nous reprend ce qui nous est cher. A quoi cela sert de vivre ? A quoi bon essayer d'être quelqu'un ? Quand on sait que bientôt...tout ne sera plus que poussière... »

Je me souviens avoir jeter le journal par terre, et m'être lavé les mains jusqu'à en saigner.Ensuite, j'avais exigé que la mère de Lucas me ramène chez moi,sans jamais lui dire ce qui nous avions vu.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 03, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

FIVE THINGS ABOUT FAITH - Donovan & Faith - Short StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant