Jour 8

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Lundi 3 septembre 2018, 20h 56

Ma rentrée était le 30 août. J'étais jute tellement fatiguée pour écrire. Ces derniers temps je voudrais toujours dormir. Je suis tout le temps fatiguée même si j'ai dormi comme il se doit, soit des huit heures, même dix heures, même plus... Je dors vraiment profondément comparée à d'habitude, je devrais aller voir un médecin pour voir si j'ai pas quelque chose de plus grave qu'une simple cardiomyopathie.

Enfin, bref.

Ma rentrée était moins terrible que ce que j'imaginais.

De plus, j'ai été fière de moi, vraiment.

Il manquait de place dans le bus, donc une fille est venue s'asseoir à côté de moi. J'ai rassemblé tout mon courage pour savoir où elle débarquait et j'ai appris qu'elle allait à la même école que moi. J'ai continué la conversation pour en savoir un peu plus sur elle et elle faisait de même.

Après, je suis arrivée à l'école, je suis allée à mon casier, je suis allée chercher mon horaire, j'ai trouvé quelques de mes amis, etc...

Par contre, j'ai commencé à angoisser parce qu'aucune des mes amies étaient dans les même classes que moi. Elles étaient ensemble dans quelques classes, sauf moi. J'ai commencé à me faire un tas de scénarios comme d'habitude me disant que je serais seule pour le restant de l'année, que ça serait malaise durant les travaux d'équipe puisque je n'aurais personne, et tout et tout.

La cloche sonne, je me rends à mon premier cours et j'entends qu'il y a deux nouvelles. Une à l'air plus amicale et compatible pour lancer une conversation que l'autre. Elle paraissait à avoir quelques points en commun avec moi.

Le cours finit et je me dirige vers la nouvelle en rassemblant une autre fois mon courage. Disons que la veille, une personne m'avait convaincu à trouver quelqu'un pour me rassurer un peu. Puis, je ne voulais pas décevoir cette personne puisque je lui ai dit que je le ferrai.

Je lui lance un « salut » et j'étais vraiment désespérée. Je me disais « ça passe ou ça casse ». J'avais vraiment peur qu'elle me repousse, qu'elle me juge ou commence à se moquer de moi.

Contre tout attente, elle me répond et je lui demande d'où elle vient, ce qu'elle fait ici et son nom. On compare nos cours et nous remarquons que nous sommes dans les mêmes classes partout. J'étais vraiment heureuse. J'avais trouvé quelqu'un de bien. Je sais maintenant que nous avons des trucs en commun et je me sens moins seule, elle aussi probablement. Elle ne connaissait personne et ne connaissait pas le fonctionnement de l'école, où sont le secrétariat, toilettes et classes. Donc je crois qu'en l'approchant je l'ai un peu réconforté sur le fait d'être perdue et seule.

Je n'ai pas fait de crise ou autre.

En revenant chez moi je me suis dit « J'ai eu plus de peur que de mal » 

La veille je m'étais endormi à 2 heures du matin, je n'arrêtais pas de me réveiller. J'étais tellement stressée, j'ai même pleuré tellement que c'était trop de pression pour moi.

Tout ça pour dire que, je suis fière d'avoir fait un petit pas vers une inconnue. J'ai réussi à convaincre ma pensée que je pouvais aller voir quelqu'un. Je n'ai pas abandonné l'idée.

Ça peut paraître simple et un rien pour certain, mais pour moi c'était l'évènement le plus beau de ma semaine. C'est ce qui a fait ma fierté et je crois que c'est grâce à ça que le restant de ma journée c'est bien déroulée en partie.

- 21h28

Dans la peau d'une personne anxieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant