Quatre; connardité

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Ce fut la voix de Marilla qui l'a réveilla de son rêve.

"Anne!" cria-t-elle d'en bas "tu viens toujours avec nous au marché de la ferme?"

Anne grogna et changea sa position fœtus dans son lit et déverrouilla son téléphone pour regarder l'heure. 9:14. Il était trop tôt pour elle durant le week-end. Elle y pensa pendant un moment, comme si cette situation allait changer sa vie. D'un côté elle irait au marché de la ferme avec Marilla et Matthew, et mangerait une glace avec Jerry. D'un autre côté elle préférerait bien plus rester au lit.

"Anne?" Marilla cria à nouveau.

"Oui je viens!" décida Anne "laisse moi m'habiller." cria-t-elle en retour.

C'était le jour parfait pour Anne. Il faisait ni trop chaud ni trop froid. Elle portait désormais un short, une chemise et un cardigan, au cas où il fesait froid. Elle courra en bas pour rattraper les Cuthbert. Sa famille.

"Bonjour, Anne" la salua Matthew alors qu'elle marchait jusqu'à la table où son toast et ses oeufs brouillés l'attendaient. Elle embrassa le haut de sa tête et s'assied.

"Tu ferais mieux de te dépêcher si tu veux arriver là-bas tôt" dit Marilla, s'asseyant à ses côtés. Anne hocha la tête et se rappela le feu de joie auquel elle avait été invitée la veille.

"Hey, Marilla" dit-elle "Tu pense que je peux aller à un feu de camp ce soir?" demanda-t-elle, et avant que Marilla puisse dire quelque chose, elle continua "tous les enfants de mon année y vont, et je voulais inviter Jerry en même temps." Marilla sourit et hocha la tête.

"Bien sûr, ne rentre juste pas trop tard et ne fais rien de stupide." dit-elle

"Entendu!" elle se leva et embrassa la joue de Marilla. Elle retourna ensuite à table afin de prendre son assiette et la placer dans l'évier.

"Où est le feu de camp?" demanda Matthew, ouvrant le journal.

Anne prit une profonde respiration "chez Gilbert Blythe." Elle grogna, comme si c'était la chose la plus dégoûtante.

"Ah" dit Matthew "je vois" il tapota son menton de son index "c'est bien de voir que vous êtes amis maintenant"

"Moi? Amie avec Gilbert? Gilbert Blythe?" s'exclama Anne. "Comment ose tu dire une chose pareille?" Marilla et Matthew commencèrent à rire devant une telle drama queen "on est ennemis" conclut-elle.

"Bien sûr" rit Marilla "okay on y va." Les trois se levèrent.
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Anne aimait beaucoup le marché de la ferme. Elle aimait parler avec les gens, essayer les fruits et simplement passer du temps avec Matthew et Marilla. Pendant que le trio marchait dans la rue, Anne aperçut son bon ami Jerry. Il aidait son père à vendre des pastèques. Elle cria son nom et agita sa main jusqu'à ce qu'il la voit.

"Je vais rejoindre Jerry" dit-elle à Marilla.

"Okay mais sur le chemin prends des poires et des pommes" sourit-elle et salua Anne pendant que celle-ci marchait vers Jerry.

"Jerry tu veux venir à un feu de camp avec moi ce soir?" demanda-t-elle, sans même dire bonjour. Le garçon brun lui lança un regard, coupa une tranche de pastèque et la lui donna.

"Eh bien, bonjour à toi Anne. Ma semaine était bien, comment était la tienne?" se moqua-t-il d'elle et elle roula des yeux.

"C'est un oui ou un non?" demanda-t-elle

"Un oui, évidemment. Qui d'autre vient?" répondit-il.

"Mes amis et probablement tous les gens de mon âge" répondît-elle.

"Ah, je vois" dit-il, moins confiant maintenant. Elle sourit et place sa main sur la sienne.

"Tu vas t'intégrer correctement" lui dit-elle. "On peut dire que tu es mon cousin"

"C'est rien Anne" sourit-il. Jerry n'allait pas à l'école d'Anne car elle était plus chère, et grandissant les enfants se seraient moqués de ses problèmes financiers.

"Aussi, c'est chez Gilbert Blythe" dit-elle, croisant ses bras.

"On aime toujours pas Gilbert Blythe?" demanda Jerry. "Je pensais qu'on était au dessus de ça. C'est vraiment un gars gentil Anne!" elle grogna à nouveau

"Tout le monde dit ça et pourtant il reste un trou du cul avec moi!" dit-elle, mettant ses mains sur sa tête.

"Peut-être que tu prends juste sa gentillesse pour de la trou du cu-ité?" il suggéra

"Trou du cu-ité? Est-ce que c'est un mot?" questionna Anne

"Synonyme de connardité" dit-il, mais les deux se regardèrent confus.

"Ouais, sûrement, je présume" dit Anne "je dois prendre des pommes et des poires, mais après ça on va se prendre une glace" elle se tourna et commença à marcher "et tu ne peux pas dire non!" elle cria, assez loin.

"You're miles away but I still feel you, anywhere I go there you are"


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bonsoir, j'espere que vous allez bien et que l'école ne vous tue pas trop (moi si lol)

enfin bref, n'oubliez pas de commenter, aimer et partager l'histoire

THAT'S SO US (traduction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant