Aileen Centiño
20 Août 2018
MadridÇa fait quelques jours voir même une semaine que j'ai été au supermarché et que j'ai vu Lucas.
Il vient de m'envoyer le premier message, très banal.
Il me salue et me demande comment je vais.
Je ne vais pas y répondre.
Je ne veux pas spécialement parler à Lucas.Ça fait des années, depuis nos six ans qu'on se connaît et il a longuement été amoureux de moi.
Visiblement ce n'est pas le cas aujourd'hui.Ça me fait bizarre parce que il était vraiment lourd à l'époque du lycée puis on s'est perdu de vu aux niveau des études supérieur.
Nao se penche sur mon épaule et regarde sur mon téléphone.
Nao : c'est qui lui ? Il prend un ton méprisant.
Moi : uh, il a du se tromper de numéro.
Nao : t'es vraiment conne, tu la enregistré en tant que Lucas. Je sais lire.
Je le regarde désolée.
Moi : c'est un mec lourd qui sert à rien dans la vie. Simplement.
Il sourit et embrasse mes lèvres avant de déguerpir.
Je souffle de soulagement.
Je reçois un nouveau message.
Lucas : ne me dit pas que tu vas recommencer à me lâcher des vues ? T'as vingt et un ans grandis un peu, je ne suis plus amoureux de toi.
Merde, iMessage est activé.
J'envoie « oops » à Lucas et crie à Nao que je sors en ville.
Je marche, écouteurs vissé dans les oreilles, mains dans les poches, tête baissée.
J'aimerais mettre un terme à tout ça, je suis sous l'emprise d'un mec qui se croit au dessus de tout parce que son compte en banque a plus de six zéros.
Il croie tout dominer et se croie permis de me battre, le pire c'est qu'il paie les personnes à son service pour ne rien dire à personne.
Quelle vie.
Je m'aventure dans un parc et m'assois sur un banc un peu abîmé où des enfants voir adolescent ont gravés leurs prénom ou initiales.
Un couple avec une poussette s'assoit face à moi.
Je reconnais Lucas, une femme magnifique et un tout petit bébé qu'elle vient de sortir de la poussette.
C'est bel et bien vrai.
Lucas est sur son téléphone.
Le mien retentit.Lucas : Je pensais que tu avais pris un minimum de maturité.
S'il savait que je ne veux juste pas mourir bien que je ne veux pas spécialement approfondir quelconque relation avec lui.
Pas même amicale.Aileen :
tu penses mal Lucas, profites de ta belle famille.Il fronce les sourcils et s'empressent de taper sur son clavier.
Lucas :
t'es étrange, t'as un peu changé donc.Je ne répond pas et me lève attisant la curiosité de Lucas qui lève la tête et me voie.
Je me presse et pense être sorti du parc à temps.
Lucas : je t'avoue que ton attitude me laisse perplexe.
Moi : j'en ai rien à faire de te laisser perplexe ou pas.
Lucas : toujours la "peste" du lycée.
Moi : ça n'existe que dans les films ça.
Il hausse les épaules et s'en va.
Il va enfin me laisser tranquille, Madrid est grand, il y a peu de chances que je le croise ici bien qu'il a peut être percé dans le foot et est donc riche.
B O N J O U R
ça va ?
J'espère que ce chapitre vous a plus, des avis ?
❤️
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𝚂𝚞𝚙𝚎𝚛𝚖𝚊𝚛𝚌𝚑𝚎 - Lucas Hernández
FanfictionLucas achetait des couches pour son nourrisson Martin, sans se douter que elle était là. Que cette peste qu'il avait enfin réussi à oublier était revenue. 09/09/18