Lonely star

9.

C'est ça tous les soirs, et même les journées. Les idées noires, les questionnements, on attend les réponses. Sans oublier nos prières à quelqu'un ou quelque chose qu'on ne connait pas si bien. Leur demandant ce qu'on a toujours voulu, ce qu'on espère, ce qu'on aimerait changer de nous, enlever ce mal qui nous enferme. On parle de cette personne qui nous manque, ou bien de celle qu'on ne connait pas, de nos amours perdus. Et on attend. On attend la réponse, le changement, le bouleversement, ce petit geste, cette parole, cette personne, le choc. Et si ça ne vient pas? Et si ça ne venait jamais? Peut-être que ça c'est perdu en route? Et si j'en ai marre d'attendre? Dans se cas j'attendrais encore, si c'est la seule solution alors j'attendrais. J'attendrais. Je t'attendrais toi. Parce que n'importe qui tu es, ce que tu es, où tu es, quelle forme tu as, t'es la seule chose que j'attend. Alors oui attendre ça fait mal, oui attendre c'est souffrir de plus en plus chaque jour qui passe, oui ça détruit, oui tu as déjà voulu arrêter d'attendre, mais moi quand ça m'arrivera, quand je te verrais, là, je serais pourquoi j'ai attendu, et tout d'un coup, tous s'effacera.