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Je suis restée assise dans la chambre une ou deux heures de temps.
Victor était toujours sur le lit.
Exactement là où je l'avais laissé.
J'avais envie de me lever et de l'embrasser.
Mais avec mes jambes d'handicapée.
Et sans fauteuil ,en plus.
Ce n'était pas gagné.
Max est sorti de la salle de bain et son souvenir a refais surface dans ma mémoire.
Le parfum.
Les cheveux bien coiffés.
La jolie chemise bleue et le jean noir qui allait avec.
Il a posé un bisou sur mon front.
Maxou.
S'il n'y avait pas eu Victor, j'aurai oublié ce qu'il avait fait.
Ce qu'il avait dit.
Il m'a soulevée dans ses bras.
Un vertige m'a prise.
Ça va ?
Non.
Oui.
Maxou, je meurs de faim.

BrouillardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant