Naïssa - Quand mon propre frère devient mon pire ennemi -Correction-

« Partie 49 »

***** : STOOOOOOOOOOP !!

Je me tourne au ralenti vers la porte ou je vois Ilyes *parti 48* descendre par les escaliers pour nous rejoindre 

Aymen : Qu’es que t’a à crier toi ?

Ilyes : Même pas vous m’avez attendu tfou bandes de bâtard je n’ai pas pu te voir faire le canard 

Khalti Fatiha : C’est qui le bâtard ?

Ilyes : Euh … euh *en panique*

Aymen : Laisse le yemma, il est retarder 

On rigole et Ilyes se dirige vers moi, il prend ma main et me fais un bisou dessus 

Ilyes : T’es sûr tu veux l’épouser ? Ta vue sa gueule ? Elle fait même fuir les pigeons 

Moi : Mdddr les pigeons 

Ilyes : C’est tout ce que j’ai trouvé mdr 

Aymen : Va bouffer au lieu de parler avec ma femme 

Aymen vient à côté de moi et il passe son bras autour de ma taille 

Ilyes : Sisi c’est pour sa je suis venu frère mdr ta cru j’allais venir pour ta race ?

On rigole et on part finalement tous s’asseoir, la soirée se passe hyper bien, toute les mamans ont décidé d’organiser le mariage le plus vite possible, elles veulent s’occuper de tout. L’ambiance étais au rendez-vous, on c’est tous bien amuser puis vers 01h15 je commençais à être fatigué alors on a décidé de rentré 

Aymen : Alya ramène yemma, moi je monte avec Naïssa 

Alya : Ouais bonne soirée les amoureux 

Aymen : Ta gueule et tien prend la clé de la porte 

Alya : Moi aussi je t’aime khouya 

Il lui sourit, on monte tous en voiture direction nos ‘’chez nous ‘’, dans la voiture mes yeux commençais à se fermer tellement j’étais fatiguée

Aymen : Dors si tu veux, je te réveille quand on arrive 

Moi : Sa ne te dérange pas ?

Aymen : Non tranquille dors hbiba 

J’allais poser ma tête sur la fenêtre mais je les regarder avec un grand sourire, je me suis approché vers lui et je lui ai déposé un baiser sur sa joue, on était un peu choquée tous les deux que je fasse le premier pas mais on n’a juste sourit puis je me suis finalement endormit quand j’entends la voix d’aymen 

Aymen : Naïssa, omri réveille-toi on est arrivé 

Il me caresse la joue mais je suis totalement dans les vapes que je n’arrive pas à ouvrir mes yeux, j’entends une porte claquer puis du vent provenant de mon côté, il a dû ouvrir ma portière, il passe sa main sous mes jambes et une autre dans mon dos pour me porter. J’entends le bruit comme quoi la voiture est fermée, je pose ma tête contre son torse, je respire son parfum et pouf je me rendors une nouvelle fois dans ses bras

Le lendemain, toujours les yeux fermés je m’étire dans mon lit mais je sens un truc chaud et dur, je touche et ouvre les yeux d’un coup 

Moi : AAAAAAH *je crie*

Aymen est là, allonger à côté de moi entrain de dormir mais avec mon crie il s’est réveillé en sursaut

Aymen : Quoi ? Qu’es que t’a ?

Moi : Qu’es … qu’es … qu’es que tu … euh … pourquoi t’es la ? Dans mon lit …

Aymen : Je dormais mais tu m’as réveillé an gueulant

Moi : Tu … tu as dormie ici ?

Aymen : Ouais 

Moi : Ha … et... *baisse la tête* 

Aymen : Qu’es que t’a ? 

Il prend mon bras, me tire vers lui pour que l’on soit face à face 

Aymen : Hier quand on est rentré tu dormais alors je tes ramené jusqu'à ton lit mais quand j’ai voulu rentrer chez moi alya n’avais pas laissé la porte ouverte et vu que je lui avais donné la clé je ne pouvais pas rentrer du coup j’ai dormi avec toi 

Moi : Mmh 

Aymen : Il ne sait rien passer naïssa, je ne t’ai pas touché, on a juste dormi hein je ne suis pas ce genre de mec et je te l’ai déjà dit, il faut que je fasse quoi pour que tu es confiance en moi ?

Moi : Je … aymen je suis désolé …

Aymen : Pourquoi tu as peur comme ça ?

Moi : Je n’aime pas être trop proche des hommes … j’ai peur …

Aymen : Mais … tu ne dis rien à walid quand il te prend dans ses bras

Moi : Ce n’est pas pareil et puis je sais que walid ne me ferais aucun mal

Il fronce ses sourcils et sert mon bras un peu plus fort 

Aymen : Parce que moi je peux te faire du mal ? C’est ce que tu penses ?

Moi : Arrête de tout déformé aymen, je n’ai pas dit ça … Moi et walid c’est différent de Moi et Toi

Aymen : Et pourquoi ?

Moi : Parce que toi tu es mon … 

Aymen : Ton quoi ? *sourire en coin*

Moi : Euh … mon copain

Aymen : Mddddr 

Moi : Hein ? 

Aymen : T’es trop mignonne en plus tu rougis et non je ne suis pas ton copain

Moi : Bah t’es quoi alors ?

Aymen : Ton Homme 

Moi : MON Homme ! 

J’ai bien insisté sur le « mon »

Aymen : Juste le tien ? *sérieux*

Moi : Juste LE MIEN 

Il me regarde droit dans les yeux 

Moi : Je ne rigole pas aymen, si tu … tu vas voir ailleurs je ne te le pardonnerais pas, je ne veux pas d’un mari comme sa

Aymen : Tu vois tu n’as pas confiance en moi … *tête de bébé*

Je lui prends sa tête dans mes mains

Moi : Ecoute moi aymen ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi mais j’ai cette appréhension, j’ai peur que tu te lasse de moi et que pour finir tu me trompe avec une autre 

A son tour il prend ma tête dans ses GROSSE main mdr 

Aymen : Déjà si je me suis poser avec toi, si je tes présenter à ma mère, si je veux me marier avec toi ce n’est pas pour te tromper sinon j’aurais pris une keh, je n’ai en aucun besoin d’aller voir ailleurs puisque je tes toi, je veux vraiment fonder une famille avec toi, je veux que mes enfants soient heureux avec leur deux parents … et qui me dit que ce n’est pas toi qui va te lasser de moi ?

Moi : Rien tu me lasse déjà *rire*

Il me regarde et rigole à son tour, il m’allonge sur mon lit, monte sur moi et me chatouille

Moi : Stoop je rigole stooop arrête sinon je vais mourir de rire 

Aymen : *rire* C’est bon j’arrête je ne veux pas tuer ma femme avant le mariage

Il se remet dos au mur et me regarde avec un regard profond comme si il réfléchissait, j’arrête de rigoler, me relève pour me mettre face à face avec lui je m’assois sur ses jambes

Moi : Tu penses à quoi ? 

Il tourne sa tête vers moi, il hésite avant de sortir un mot de sa bouche 

Aymen : A mon père …

*Silence*

Moi : Ah … 

Je ne savais pas trop si il voulait m’en parler, je sais que ce sujet est délicat pour lui et je le comprends, je n’aime pas trop parler de mes parents même si je pense énormément à eux

Moi : Tu … tu veux m’en parlé ? 

Aymen : … *silence*

Il regarde le plafond, le regard dans le vide 

Moi : Je vais faire le petit déjeuner, quand tu voudras parler je suis là, tu peux tout me dire si tu veux 

J’hésite mais je m’approche de lui pour lui déposer un boussa sur le front puis je descends du lit mais il me retient une nouvelle fois par le bras, on se fixe, je me rassois sur ses jambe, il me soulève pour me ramener encore plus vers lui, il avait sa main sur mon dos et son autre main sur mes cuisses

Aymen : Depuis petit mon père a toujours été mon exemple, il me disait toujours que j’étais sa relève et que quand il ne serait pas là je devrais tout faire pour rendre heureuse ma mère et ma sœur … On passait beaucoup de temps ensemble, c’est lui qui m’a tout appris sur la religion, sur la vie, sur ce monde … c’est grâce à mon père que je suis un homme aujourd’hui … Il y a quatre ans maintenant qu’il est décédé, qu’il nous a laissé et je n’ai rien pu y faire … c’est cette putain de maladie qui me la enlevé … ce putain de cancer … mon père nous l’a cacher ont la sut qu’un jour avant qu’il nous quitte, il voulait tous nous voir heureux …. Je n’ai pas supporté, mon père c’était mon repère, j’ai sombré, j’ai commencé à faire des conneries mais j’ai comme même respecter sa dernière volonté : respecter et rendre heureux les miens ! J’ai tout fait pour qu’on ne manque de rien quitte à me mettre en danger, on n’avait tout ce qu’on voulait même si je le payais avec de l’argent sale, il fallait que je le fasse et s’il le faut je le referais … Tu sais naïssa, je suis sûr que mon père est fière de moi, je sais que de la haut il prend soin de nous et je suis sûr qu’il t’aurais aimer comme moi je t’aime … mais il ne te connaitra jamais et nos futur enfant non plus … *il renifle*

Pendant son récit je ne le regardais pas, je caressais son bras pour l’apaiser, c’est que quand je l’es entendu renifler que j’ai relevé les yeux vers lui et que j’ai aperçu des larmes de long de sa joue.

Quand il le remarque il tourne son visage pour pas que je le vois mais avec ma main je tourne sa tête vers moi et lui fais un bisou sur joue

Moi : Ne te cache pas … je sais ce que c’est de perdre une personne cher à son cœur, je sais ce que c’est de perdre son père … ne cache pas tes larmes aymen … comme tu le dit je suis ta femme alors n’ai pas honte de pleurer devant moi, je suis fière de toi, je suis fière que tu me parle de ton père, je sais que tu n’aimes pas en parler mais tu as besoin d’en parler pour te vider. Plus tard quand on aura des enfants inch’allah tu leur raconteras, tu leurs raconteras la relation que tu avais avec ton père

J’étais vraiment émue qu’il se confie à moi, il me fait un petit sourire et je le prends dans mes bras pour lui faire un câlin

Aymen : Merci … merci d’être la 

Moi : Je serais toujours là pour t’écouter 

On reste dans les bras l’un de l’autre quand d’un coup mon ventre se met à faire du bruit … la honte 

Aymen : Mdddddddr ta faim toi

Moi : *rouge* Oui …

Il se détache de moi 

Aymen : Je peux prendre ma douche vite fais ?

Moi : Ouais mais tu n’as pas d’affaire pour te changer 

Aymen : Ah ouais merde, tu ne veux pas aller chez moi vite fais demander à alya qu’elle te passe des fringues ?

Moi : Euh … ouais 

Il me fait un bisou sur la joue et court dans la salle de bain, j’avais encore mes affaires d’hier vu que j’ai dormi habillé mais bon je me changerais après, je mets mes chaussons et sonne chez khalti Fatiha 

Khalti : Ah Naïssa, tu ne sais pas où est mon fils ? Il n’est pas rentré 

Moi : *rouge* Euh …si khalti... Il est … est chez moi

Khalti : *rire* Ah d’accord tu veux rentrer ?

Moi : Enfaite je … je viens chercher des affaires pour … aymen … il veut se changer 

Khalti : Ne rougit pas benthi *rire* vient je vais te passer des vêtements 

On se dirige vers la chambre d’aymen, elle fouille dans les placards pendant que je l’attends à la porte, une fois fini elle me tend tout 

Moi : Merci 

Je re-rentre chez moi, je vais dans ma chambre pour poser ses affaires sur le lit mais au moment où je rentre il sort de la salle de bain et rentre à son tour dans ma chambre, je lève mes yeux vers lui et pouf je fais tout tomber par terre, il avait une serviette sur sa taille, on voyais son torse tout musclé avec encore des gouttes d’eau dégoulinant sur son corps, j’ai senti mon visage rougir et mes mains devenir moite, la bouche ouverte face à lui qui me regardais en souriant de toute ses dents 

Moi : Je … euh … j’ai … 

Je reprends ma respiration, je n’arrivais plus à parler correctement

Moi : Ta mère ma donner des vêtements pour toi … et je heu … je te laisse te changer 

Je ramasse ce que j’ai fait tomber et me tourne pour tout poser sur le lit quand dans mon dos je sens qu’il est tout proche de moi, je ferme les yeux et respire, respire, respire, respire 

Aymen : Grazie (merci en italien)

Vous allez me prendre pour une folle mais quand il parle italien sa lui rend un côté sexy, sa lui fais un jolie accent, d’ailleurs je ne sais pas où il a appris

Moi : Prego … (de rien) 

Il passe ses bras autour de mon buste en collant son torse à mon dos et me dépose un bisou sur ma joue 

Moi : Je … je vais te laisser te … te changer 

Aymen : Mmh 

Il ne me lâche pas pour autant, il descend vers mon cou et me dépose des petits bisous tout le long, sans faire exprès je pose me tête en arrière sur son épaule en fermant les yeux, ses petits baisers me fessaient de l’effet, je ne réagissais pas jusqu’au moment où j’ai senti sa main froide passer en dessous de mon pull, j’ai retiré sa main mais il m’a serré encore plus en la remettant alors je me suis retourner et je suis sorti d’une vitesse impressionnante, je me suis dirigé dans ma cuisine et je me suis assise sur une chaise la tête dans mes mains 

Moi : Putain mais qu’es que tu fais naïssa ? Depuis quand tu te laisses allée comme ça ? *respire* c’est rien … il … *respire*

Je ne veux pas l’embrasser ou quoi que ce soit avant qu’on soit unis et il le sait. Je ne sais même pas ce qui c’est passer mais va falloir se calmer … je me lève pour commencer à préparer le petit déjeuner, je lui fais du café et moi un chocolat chaud avec des tartines, je pause tout sur le table en attendant que l’eau du café chauffe, j’étais dans mes pensée … j’entends aymen arriver, j’ai senti mes joue rougir et mon cœur accéléré comme si j’étais en stresse. J’étais de dos avec une main sur la cafetière quand je sens sa main sur mon épaule, il la presse pour me retourner

Aymen : Excuse moi je ne me suis pas contrôler, je n’ai pas réussi, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise …

Je ne le regardais même pas dans les yeux, je regardais le sol

Aymen : Ne me fais pas la gueule pour ça …. Wallah je n’allais pas aller plus loin … je voulais juste te sentir près de moi

Moi : Je ne te fais pas la gueule mais je ne veux pas fa…

Aymen : Je sais je te respect, c’était juste des bisous je ne voulais pas aller plus loin, je me suis un peu emporté 

Moi : Mmh 

Il relève ma tête doucement, pose son front contre le mien, je sens son souffle sur mon nez, sa tête se rapproche de plus en plus, il ferme les yeux et ….

A Suivre ...