Naïssa - Quand mon propre frère devient mon pire ennemi -Correction-

« Partie 61 »

« Dispute … Retrouvaille … Tristesse … rire … plus rien ne vas … tous les sentiments ce mélange »

Moi : Haaaaaaaaaaaaaaan sérieux ? Je vais enfin pouvoir voir mon frère

Je jette la lettre sur le lit et saute sur aymen, il se retient de peu et me sert contre lui, je lui fais des bisous partout sur le visage, il rigole 

Aymen : Alors c’est qui le meilleur mari ?

Moi : Pas toi ! 

Il me lâche aussitôt et se pose sur le lit en boudant, je rigole, lui saute à nouveau dessus, je monte sur ses jambes malgré mon mal de ventre à cause des coups

Moi : Je rigole ormi, tu es le meilleur de tous 

Je lui dépose un petit bisou sur la bouche, il me fait un sourire en coin 

Moi : C’est quand que je peux le voir ?

Aymen : Demain matin ! Ah et je lui ai parlé, enfin il m’a appelé quelque jour avant ton combat, je lui ai tout dis et il n’était pas d’accord, il m’avait demandé de t’arrêter, de ne pas te laisser combattre, je t’ai comme même laisser essayer pourtant, tu vois que ce n’était pas une bonne idée, on était deux contres 

Moi : Pfff 

Aymen : *rire* Tu devras t’expliquer avec lui, il va te faire la moral 

Moi : J’ai plus envie d’aller le voir *rire*

Aymen : Menteuse 

Moi : *rire* Je vais voir mon frère … je suis trop contente 

J’avais mes mains posé autour de son cou et lui ses mains sur mes hanches pour me tenir, il me rapproche encore un peu plus … 

Aymen : Faut que tu appelles lounès et alya pour leur donner de tes nouvelles, ils rentrent ce soir, ils ont dû rester avec mehdi au cas où sakina tentait quelque chose 

Moi : Oui je vais les appelés après 

On se regarde dans les yeux, il approche son visage et prend possession de mes lèvres, on s’embrasse pendant un long moment, je le pousse en arrière, il tombe sur le lit, je me retrouve toujours au-dessus de lui mais il me retourne, il descend ses lèvres sur mon cou, dépose des bisous, passe sa main sur ma cuisse, sur mon t-shirt ou plutôt sous mon t-shirt … sa devenait un peu « chaud » quand j’entends un bruit comme si quelqu’un tapais à la porte 

Moi : Aymen … il … il y … a du bruit 

Aymen : Mmh 

Il est à fond lui … alors que pour moi ce bruit tombe plutôt bien, je le pousse un peu, il relève son visage, me regarde désespérément et se relève 

Aymen : Je vais voir 

Il sort de la chambre et revient 5 minutes plus tard avec un tube dans sa main droite 

Moi : C’est quoi ?

Aymen : Imèd à ramener la crème pour tes blessures 

Moi : Ah oui donne je vais me la mettre 

Aymen : Il m’a demandé de te la passer, c’est plus simple ! Enlève ton haut 

Moi : Euh Bah …. D’accord 

J’enlève mon haut, je me retrouve donc un soutien-gorge 

Aymen : *souffle*

Il fronce les sourcils, met de la pommade sur ses doigt et délicatement pour ne pas me faire mal il pose sa main sur mon ventre, il masse pendant un moment 

Moi : Merci 

Un petit sourire en coin se dessine sur son visage mais je vois bien qu’il n’est pas bien, surement parce que « Imèd » et « moi » l’avons coupé dans ce moment d’intimité que nous partagions, sa fais trop longtemps, je le vois bien et je le sais bien. C’est le moment de lui dire ? Lui dire ceux que j’ai dits à sa mère, sur ce jour … ce jour traumatisant pour toute fille 

Je tourne son visage vers moi 

Moi : J’ai quelque chose à te dire … 

Aymen : Quoi ? 

Il se tourne vers moi et me regarde dans les yeux, je baisse la tête par honte de ce que je m’apprête à lui dévoiler 

Moi : Avant tu dois me promettre que tu ne me jugeras pas, que tu me verras toujours de la même façon …

Aymen : Tu me fais peur ! Wallah je ne te jugerais pas 

Moi : *souffle*

Je m’assois bien sur le lit, les jambes croisées, les mains entremêlées, moites et le regard baissé, il se redresse mais ne retire par son regard de mon visage

Moi : Bah … un jour (…) 

Je lui raconte tout *Partie 59* 

Je reste tête baisser, on reste dans le silence, après mon récit il n’a pas parlé ni réagit … je dois le prendre comment ? J’avais peur d’affronter son regard … je remonte mes jambes et pose ma tête dessus 

Je souffle de soulagement de tout lui avoir dit, j’avais les yeux fermés quand j’entends un gros BOUM, je sursaute et relève enfin mes yeux … aymen debout avec la main sur la porte de la penderie … qui était maintenant tordu, il était dos à moi, je l’entendais respirer fort 

Aymen : TU ME RENDS FOU PUTAIN TU TE RENDS COMPTE QUE TU ME CACHE SA DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ? ON EST MARIER NAISSA PUTAIN MOI, TON MARI, JE NE SUIS MEME PAS AU COURANT QUE TU AS FAILLIT TE FAIRE … *FRAPPE SUR LA PORTE*

Moi : Arrête … tu vas casser la porte 

Aymen : TU TE FOU DE MA GUEULE LA ? QU’ES QUE JE M’EN TAPE DE CETTE PORTE

Il donne un coup de pied dedans tellement fort quel tombe au sol, à ce moment aymen était incontrôlable, l’une des rares fois ou je le vois énervé à ce point … j’aurais peut-être dû lui dire avant mais il doit comprendre que ce n’est pas quelque chose qui se dit comme ça ! 

Il se tourne vers moi, me regarde les yeux plissés, comme si il m’en voulait, je le regarde le regard rempli de peur 

Aymen : C’est qui ?

Moi : *incompréhension*

Aymen : C’est qui ?

Moi : De quoi tu parles ?

Aymen : C’EST QUI LE MEC ? DONNE-MOI SON NOM À CE FILS DE PUTE

Moi : *apeurée* Je … je … je ne … sais pas 

Aymen : *rire nerveux* TU NE SAIS PAS ? TU NE SAIS PAS HEIN ? C’EST MPOSSIBLE QUE TU NE TE SOUVIENNES PAS ! POURQUOI TU LE PROTEGE ? DIT MOI C’EST QUI ! IL HABITE OU ? IL EST COMMENT ? 

Moi : Je … aymen … ne fais pas ça … pas là … je n’ai pas besoin de ça 

Il ne me regarde même pas, il regarde dans le vide 

Aymen : Je vais demander à naïs, il me dira qui sait

Moi : Non !

Il détourne son regard vers moi, toujours ce regard effrayant, ce regard que je n’aime pas

Aymen : Tu n’as aucun ordre à me donner, personne ne touche à ma femme ! PERSONNE ! Il a cru quoi ce pd, depuis quand on fait ce genre de chose aux femmes ? Et ton frère il a quoi dans le crane PUTAIN LUI AUSSI … IL VA ME LE PAYER 

Moi : Calme toi aymen … ne... ne fais pas n’importe quoi ! J’ai besoin de toi 

Il me fixe pendant deux bonnes minutes 

Aymen : Demain tu as rendez-vous à la prison à 10h, demande à walid de t’emmener ! Je ne rentre pas ce soir 

Moi : Attend … tu 

Pas le temps de finir ma phrase qu’il sort de la maison en claquant la porte … pourquoi il réagit comme ça ? Je le comprends mais moi je ne pensais pas qu’il allait réagir aussi brutalement, je voulais qu’il me réconforte, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise que ça ne changeais rien pour lui, qu’il resterait avec moi … mais non … il s’énerve et par-dessus tout sort de la maison en me laissant seule … seule dans cette grande maison que je ne connais pas

Je prends mon téléphone pour appeler Alya, elle décroche directement 

Alya : Allo naïssa ?

Moi : Oui, alya … tu es rentrée ?

Alya : Non hbiba, je rentre dans 2 heures avec lounès 

Moi : Ah …

Alya : Ça ne va pas ? Tu as pleurée ? Ta voix est faible

Lounès : Qu’es qu’elle a ? Passe le téléphone 

*il lui prend le téléphone, je suppose*

Lounès : Princesse ?

Moi : Oui …

Lounès : Qu’es qu’il y a ? Il est ou aymen ?

Moi : Euh oui je vais bien, ne t’en fais pas 

Lounès : Ne me ment pas naïssa, je prends le volant et j’arrive

Moi : Non mais je vais bien je t’assure, prend ton temps 

Lounès : Mmh je passe demain alors parce que tu m’a l’air bizarre 

Moi : Mmh a demain, fait attention sur la route 

Lounès : T’inquiète princesse 

Je raccroche, pourquoi ne pas lui avoir dit ? Tous simplement pour pas qu’il prenne le volant et qu’il roule à toute vitesse pour venir me voir, il pourrait faire un accident, je préfère qu’ils rentrent tranquillement. 

Je ne voulais pas rester toute seule, mon dernier recours, celui en qui je puisse compter n’importe quand, à n’importe quel moment ? Walid …

Walid : Ouais ? 

Moi : Walinou c’est naïssa

Walid : Ah ma femme, tu vas mieux ?

Moi : Oui et non ! Tu … euh tu peux venir à la maison … je suis toute seule

Walid : Oui je sais, j’arrive je suis en route 

Moi : Hein ? Comment tu sais ?

Walid : Euh … oh puis hein ! C’est aymen qui m’a appelé, il m’a dit qu’il devait partir et que je devais prendre soin de toi 

Moi : Pfff 

Walid : J’arrive dans 10 minutes, tu m’explique 

Il raccroche, j’attends sur mon lit le temps qu’il arrive, je ne savais pas quoi faire et avec mon ventre je ne pouvais pas faire de mouvement brusque sinon des douleurs apparaissent 

* 10 minutes plus tard *

Je lui ouvre la porte, il rentre, je lui saute dans les bras, il me sert contre lui 

Walid : Ouaouh qu’es qu’il se passe ? Vous vous êtes embrouillés ?

Moi : Un peu … il a mal pris un truc que je lui ai dit, il est parti en me disant qu’il ne rentrerait pas ce soir, je ne sais pas comment prendre sa réaction 

Walid : Je ne sais pas de quoi tu parles mais laisse lui le temps de digérez si c’est un truc grave, il reviendra ne panique pas … 

Moi : Mmh 

Le temps de digérez ? Je pense plutôt qu’il veut retourner chez moi pour retrouver ce gars … comment il va faire, je ne sais pas mais il était bien énervé et c’est ce qui m’inquiète 

Walid : Arrête d’y penser, vient 

Il me tire par le bras et me prend dans ses bras, walid est une personne en or … j’ai trouvé en lui un meilleur ami, une personne sur qui je peux compter à n’importe quelle moment 

Walid : Demain je t’emmène voir naïs, c’est bon ?

Moi : Oui

*** Le lendemain, jour de la visite ***

Aujourd’hui je dois voir mon frère naïs, je suis exciter mais à la fois stresser, depuis hier je n’ai pas eu de nouvelle d’aymen, je sais pourtant qu’il a appelé walid mais il n’a pas voulu me parler … allez comprendre pourquoi ! 
Walid a dormit dans la chambre d’ami, je le rejoins pour le réveiller vu qu’il est déjà 9h et on a 30 minutes de route 

Moi : Walinou réveille-toi !

Je le secoue, il s’étire 

Walid : Mmh je suis mort putain 

Moi : *rire* Lève-toi, je me prépare et on y va 

Walid : Habille-toi en jogging, dans la salle va y avoir plein de gars ! 

Moi : Oui dépêche-toi !

J’ouvre les fenêtres et sort de sa chambre, je vais me préparer, on prend notre petit déjeuner et on monte en voiture direction « la prison » 

Une fois arriver, on descend, walid rentre avec moi, il parle a un gardien, lui montre le papier 

Walid : Vassy suit le, il va te ramener dans la salle et ils vont chercher naïs

Moi : Euh … oui 

Il me fait un bisou sur le front et je suis le gardien, il me ramène donc dans cette fameuse salle, il y avait déjà des gens, des détenues avec leurs familles ou leurs amis

Gardien : Asseyez-vous ici madame

Moi : Merci 

Je m’assois autour d’une table, je me recroqueville sur moi-même, cette endroit me donne des frissons juste de savoir où je suis suit, j’avais un peu peur d’être ici mais ma crainte fut de courte durée quand je vois le gardien arriver avec mon frère, il lui enlève les menottes, je le regarde, me lève et lui saute littéralement dessus en le serrant bien fort contre moi 

Moi : NAÏS !

Naïs : Sa fais du bien de te voir ! 

Gardien : Veuillez-vous assoir ! 

On se détache, on s’assoit l’un en face de l’autre, on se tient les mains

Moi : Tu m’as manquée … 

Naïs : Tu m’as manquée aussi petite sœur …

Moi : Tu … euh … ça se passe bien ici ?

Naïs : Ouais tranquille, je m’entraine toujours ta vu 

Il me montre son bras musclé 

Moi : *rire* Ouais je vois ça mais c’est quoi ta marque sur le coin de ta lèvre ?

Naïs : Ah c’est rien, je me suis embrouiller avec mon codétenu

Moi : Fais attention, faut que tu aies une bonne conduite 

Naïs : Ne t’en fais pas pour moi ! Et toi alors ? Ca va avec aymen ? 

Moi :*baisse la tête* Non pas trop … hier il est parti de la maison en me disant qu’il ne rentrerait pas hier soir et je ne l’ai pas revu 

Naïs : QUOI ? COMMENT SA ? TU ES RESTER SEUL CHEZ TOI ?

Gardien : NAÏS FERME LA OU TU SAIS CE QUI T’ATTEND 

Naïs : OUAIS NIKE TA MERE PETIT GARDIEN DE MES COUILLES ! TINQUIETE ON VERRA APRES 

Moi : *choquée* Naïs … tu … euh ... mais comment tu lui parles ?

Naïs : Il prend trop la confiance ce merdeux hessoul raconte ce qui s’est passé avant que je m’énerve

Je regarde le gardien qui n’a plus bouger ni parler … je ne comprends rien, pourquoi il se la ferme face à naïs ?

Moi : Je … euh … je lui ai tout raconté 

Naïs : Raconter quoi ? *perdu*

Moi : Ce qui c’est passer … le jour ou … pfff … le jour où tu as fait venir un gars à la maison pour … pour … pour … pour 

Je n’arrive pas à terminer ma phrase mais il a compris de quoi je parlais, il m’a lâché la main et il a baissé la tête face à la honte qui le traversait 

Naïs : Smeh … ce jour-là je n’allais pas bien du tout … je … euh putain … je me dégoute moi-même ! 

Moi : Mmh ! Je n’arrive pas à oublier pourtant toi je t’ai pardonné … 

Naïs : Pourtant je ne le mérite pas … 

Moi : Je n’ai pas trop envie d’en parler 

Naïs : Aymen il a mal réagit ? 

Moi : Oui … il s’est mis à crier sur moi, à dire qu’il voulait retrouver le gars, c’est pour ça qu’il est parti 

Naïs : Il est sérieux ? Il se barre en te laissant seul 

Moi : Walid est resté avec moi …

Naïs : Ce n’est pas une raison … et de toute façon sa sert à rien de le chercher, il ne le trouvera pas 

Moi : Pourquoi ? Il est où ?

Naïs : *tout bas* Je m’en suis occuper, une fois sorti de la maison ce soir la

Moi : Non … tu …

Naïs : Chut ! Tu vas prendre ton téléphone, l’appeler et lui dire de rentrer ou je me débrouille pour sortir d’ici, je n’accepte pas ça … il n’a pas à te laisser seul, le responsable de cette histoire c’est moi, pas toi ! On règlera ça plus tard ! Ah et je ne suis pas fière de toi naïssa … pourquoi tu as combattu contre cette pute de sakina ?

Moi : Pour que tu gardes ta salle et tout 

Naïs : Tu crois que je préfère ma salle à ma sœur ou quoi ? Je m’en fou et je sais ce qui c’est passer, ne croit pas que je ne suis au courant de rien 

Moi : Mais j’ai fait ça pour toi 

Naïs : Je sais … mais laisse tomber, d’ici je ne peux pas gérez … mehdi n’a pas su prendre ma place, ce n’est pas la mort … je reste quatre ans enfermé …

Moi : Je pensais pouvoir gagner …

Naïs : J’ai entrainé sakina, elle a fait partie de mes boxeurs, elle boxe depuis plus longtemps que toi 

Moi : Je veux me venger, je n’aime pas les défaites 

Naïs : Ni pense même pas ! Aucune revanche compris ?

Moi : Mais …

Naïs : Compris ?

Moi : Pffff 

J’ai boudée, je ne comptais pas en rester là … il a fait le tour, c’est assis à côté de moi et ma prise dans ses bras, j’ai passé le reste du temps à parler avec lui de ce qui ce passe et il me racontait ses journée soit : entrainement, promenade, dormir …

Gardien : C’est finit …

Il a parlé tout doucement en baissant la tête, c’est quoi ces gardien ?

Moi : Oui …

Je prends mon frère dans mes bras une dernière fois, et lui chuchote avant de partir 

Moi : Pas de conneries naïs s’il te plait, je ne le sens pas cette histoire avec le gardien 

Naïs : Je gère ! Fais attention à toi 

Je suis ensuite un autre gardien se trouvant derrière la porte, il m’accompagne jusqu'à la sortie ou je rejoins walid assis sur le capot de sa voiture, je m’approche de lui et m’assoit à côté 

Walid : Alors ?

Moi : Je t’expliquerais après ! Emmène-moi à **** 

Walid : Tu veux faire quoi là-bas ?

Moi : Un (…)

A Suivre ...