« Partie 30 »

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Il continu de me tripoter, je suis en pleure, je suffoque, je crie mais rien ni fais il ne s’arrête pas, personne ne viens. Mais où est walid ? Nassim ? Naïs ? J’avais un espoir qu’ils arrivent …
Vous aller me prendre pour une folle mais j’ai eu une pensée pour aymen, même si je lui en veux je ne peux pas m’en empêcher, malgré tout ce qu’il a fait je pense s’en arrêt à cette homme pourtant aujourd’hui à ce moment précis il n’est pas la … il n’est pas là pour m’aider comme il le fessait avant … nan … il n’est pas la … personne n’est la ….

Souley est la … devant moi … en boxer. Il me m’enlève mon soutien-gorge, il me regarde et se mort la lèvre, je le regarde avec un regard noir et les yeux blindés de larmes. J’ai une douleur au ventre qui m’empêche de trop gesticuler, ses coups de pieds étaient trop forts.

Souley : T’es prête ? *sourire* C’est le moment ma belle, t’en fais pas après t’en redemandera

Moi : *je suffoque* non …. Sou...souley … je t’en supplie …. Tu n’as pas le droit de faire ça … non 

Il ne me répond pas, il pose sa main sur les coté de ma culotte et là je ne peux pas vous dire ce que j’ai ressenti mais j’ai eu une envie de vomir, c’est remonter d’un coup, il était sur le point de la baiser quand je lui ai vomi dessus, j’ai relevé un peu ma tête donc il a tout reçu sur lui sur son visage, sa dégoulinais sur son torse.

Il me regarde avec un regard de tueur, se relève de sur moi 

Souley’ : PUTAIN LA SALOPE ! JE VAIS LA KEN ! 

Il se parlait tout seul pendant que moi j’essayais avec du mal de cacher ma poitrine

Souley : TU VA CREUVER, JE VOULAIS JUSTE BAISER MAIS LA TU VAS CREUVER ! CREUVER DE FROID DE FAIM ET DE SOIF ! TU PEUX TOUJOURS ESSAYER DE TROUVER LA ROUTE MAIS A POIL SA SERAS MOINS EVIDENT POUR TOI HEIN (clin d’œil) 

Il ramasse toutes mes affaires, j’ai bien dis toutes, il reste plus que ma petite culotte qui est sur moi.

Souley : J’aurais bien fini ce que j’ai commencé mais tu m’a dégouter avec ton vomi, ça pue *il fait une tête bizarre* 

Il commence à se retourner mais il ajoute :

Souley : Y a des chasseurs qui passent par ici fais gaffe hein au cas où il a des envie perverses mddddr

Moi : Rira bien qui rira le dernier connard *tout bas*

Il part, je le regarde partir jusqu'à plus le voir, mon regard dans le vide, je suis perdu, je suis toute nu ou presque, j’ai froid, j’ai peur, je tremble … comment vais-je faire ? 

Je reste au sol, les jambes vers ma poitrine pour la cacher, j’ai honte, jamais de ma vie je me suis retrouver comme sa et jamais j’y aurais pensé, il est vraiment dégueulasse de me faire sa … Je pleure, je pleure, je ne fais que pleurer, j’en peux plus. D’un côté je me dis j’ai eu de la chance qu’il n’est pas pris ma fierté, si je n’aurais pas eu cette envie de vomir que ce serait-il passer ? Je ne préfère pas y penser, je dois réfléchir à comment sortir d’ici, je ne connais pas cette endroit, apparemment la route est loin et par-dessus tout je ne suis pas en état de me montrer. Alors je fais quoi ? Je reste ici quitte à ce qu’un inconnu passe ? Que souley décide de revenir ? Ou bien alors j’essaie de trouver une maison, la route … ? 

Ma tête est en ébullition, je ne sais quoi faire et sa m’énerve, avec tout ce que je viens de vivre je n’arrive plus, je n’arrive plus à trouver une bonne solution. A force de pleurer et réfléchir en même temps je décide de marcher pour essayer de trouver une maison, je dois trouver des vêtements quitte à les voler … Je préfère cela que de revoir ce bâtard de souley’, si je m’en sors, je me vengerai une fois pour toute de lui. 
Je me relève avec difficulté avec cette douleur au ventre, je mets mon bras, ma main sur ma poitrine (vous voyez quand ont veux la cacher ?) et mon autre main sur mon ventre, j’avance comme cela, je fais des tous petits pas, j’ai du mal à marcher, je suis trop faible … qui pourrais croire que je fais de la boxe alors que je n’ai pas su me défendre contre lui ? A vrai dire … je peux m’en prendre qu’à moi-même je ne suis plus retourné à la salle depuis quelques jours pour ne pas voir aymen, peux être que j’aurais dû continuer les entrainements … une chose est sûr, je vais m’entrainer DUR, il va me le payer.

Je marche … je marche …. Je marche quand soudain j’entends du bruit, des bruits de pas, des voix, le bruit provient d’assez loin. Mes jambes se sont mises à trembler, mon cœur à battre à toute vitesse, je me tourne, regarde dans tous les sens mais je ne vois rien. Je continu de marcher en accélérant un peu plus le pas mais les bruits refont surface. Je regarde encore une fois dans tous les sens mais rien, c’est quoi ce délire ? J’entends du bruit, des voix maintenant ? Je suis terrifié, j’ose même plus bouger, je me cache derrière un arbre en cherchant le moindre truc du regard quant au j’entends des voix de plus en plus proche de moi, je me concentre pour comprendre, ce qui donne : na… naï … naï … naïssa

On m’appelle ? Qui m’appelle ? Je n’ose même pas répondre que je suis là par peur que ce soit souley ou ces « potes ».

Les voix : NAÏSSA ! NAÏSSA ! OH NAÏSSA ?

Plus les voix se rapproche, plus je tremble, je me colle à l’arbre, je ne connais pas ces voix. J’essaie de me cacher mais avec un arbre c’est peine perdu, j’étais en train de me faire des films dans ma tête quand j’entends 

Une voix : HE LES GARS ! Y A QUELQU’UN DERRIERE L’ARBRE 

Et merde …. Les pas se rapproche de plus en plus mais cette fois plus rapide comme si des personnes couraient, je me mets dos à l’arbre et ferme les yeux très forts mais au bout d’une minutes, plus de bruits, j’hésite mais fini par ouvrir des yeux et là je tombe face à au moins 10 mecs que je ne connais de nulle part. Ils étaient planter devant moi en train de me reluquer de bas en haut, je ne vous décris même pas mon états, je ne savais plus quoi faire, j’avais absolument rien pour me couvrir.

J’ai baissé la tête

Voix : OH VOUS FAITES QUOI LA ? ELLE EST OU ? 

Les gars s’écartent et je vois enfin une personne que je connais : Naïs

Dès qu’il me voit, il me regarde choqué et énervé, quand il m’a vu il est devenu rouge de colère

Naïs : OH !! TOURNEZ VOUS LA TRANQUILLE VOUS MATTEZ MA SŒUR ? LE PREMIER QUI LA REGARDE JE L’ENTERRE SOUS MES PIEDS 

Tous les gars se sont retournés et naïs à foncer sur moi, il a voulu me prendre dans ses bras mais je l’ai repoussé

Moi : NAN NE ME TOUCHE PAS ! ME TOUCHE PAS … ne... ne me touche pas

Il m’a regardé avec incompréhension puis je pense qu’il a compris enfin pas tout à fait 

Naïs : Il n’a pas fait sa hein ? NAÏSSA IL TA PAS TOUCHER ? PUTAIN NAISSE REPOND MOI 

Moi : ARRETE DE CRIER SUR MOI (SNNIIIIIIF)

Je m’écroule au sol, il s’agenouille devant moi sans me toucher.

Naïs : Oukhty c’est moi... ton frère naïs, je ne veux pas te faire du mal

Il pose sa main sur ma joue mais je recule, je vois qu’il commence à s’énervé mais je ne supporte pas qu’on me touche. Il enlève son pull et me le donne, je l’enfile.

Naïs : Dis-moi ce qu’il t’a fais 

Moi : (Sniif) il … il … il a voulu me … me violer … naïs il a voulu prendre ma fierté … (snniiiif) il...il m’a touché … il m’a touché de partout. Il m’a déshabillé … et … et (sniiiif)

Je prends ma tête entre mes mains.

Naïs : Viens, viens dans mes bras naïssa, wallah je te fais rien … je ne te ferais plus de mal, je t’ai dit que je serai toujours là pour toi à présent. Je suis désolé que t’es subit tout sa mais il va le payer très cher je te le jure 

Il m’ouvre ses bras, je ne veux pas qu’il se sente rejeter ou qu’il pense que j’ai peur de lui, c’est mon frère et je sais qu’il ne me fera rien, j’ai confiance en lui, il a compris c’est erreur. Je me jette dans ses bras et il me sert fort très fort, je le sers à mon tour, il ne veut plus me lâcher

Naïs : J’ai eu trop peur, je ne sais pas ce que j’aurais si je ne t’aurais pas retrouvé

Moi : Merci d’être la 

Naïs : Je suis là pour ça

Il me fait un boussa sur le front et m’aide à me relever, il me tient par le cou 

Naïs : Je te porte ?

Moi : Heu 

Naïs : Allez viens

Il me soulève comme les princesse, alala je l’aime mon frère. Il se tourne dos aux gars surement pour pas qu’il me voit et dis : Je vous revaudrais sa les gars !

Il me porte pendant un long moment, c’est là que je me rends compte que jamais j’aurais pu retrouver la route, il n’arrêtait pas de tourner, il n’était même pas perdu alors que moi je trouve que tous les arbres se ressemble. On arrive vers la voiture, il me pose sur le siège et fais le tour. On a fait le trajet en silence mais je vois qu’il ne prend pas le chemin de la cité mais le chemin de l’hôpital

Naïs : Attend j’arrive

Il revient deux minutes après en me donnant un pantalon bleu (les pantalons d’infirmier), je le mets.

Naïs : Descend 

Je descends de la voiture, il commence à avancer sauf que moi je me stop quand je vois deux hommes sortir et l’un deux me regarder, j’ai commencé à paniquer et tremble, je ne peux plus me trouver avec des hommes autres que mes frères.

Moi : Naïs !

Il se tourne vers moi et reviens se poser devant moi

Naïs : Qu’es qu’il y a ?

Moi : Je … je veux rentrer … je ne peux pas rester là 

Je regardais les deux gars, naïs tourne son regard pour voir ce que je regardais, il se retourner vers moi et me prend pas les épaules

Naïs : Ecoute moi ! Personne ne te feras du mal, tu n’as pas à avoir peur

Je passe mon bras autour de sa taille et on avance ensemble, même si il est là ma peur ne disparait pas … il n’y peut rien et moi non plus. 

On n’est dans un couloir, naïs me dirige vers une porte, il toque et rentre en premier, je le suis de très très près. 

Je vois lounès, allonger sur son lit d’hôpital les yeux fermés, il ne sait donc toujours pas réveiller 

Moi : *à naïs* Il est toujours dans le coma ?

Il ne me répond pas et fais semblant de regarder par la fenêtre, je me suis approcher de lounès, j’ai posé ma main sur la sienne en le serrant fort

*** : Aaah c’est qui me sert la main comme sa putain 

J’ai sursauté en sautant en arrière. Je regarde naïs qui me sourit puis je tourne mon regard vers lounès qui ouvre les yeux avec difficulté

Moi : Lou…lounès ? 

Lounès : Naïssa ? Tu es la ? C’est toi ? Han putain j’ai eu trop peur, ces fils de pute ils m’ont donné un somnifère parce que je voulais sortir

Je le regarde la bouche ouverte, il se lève et avance vers moi 

Lounès : T’a rien ? Tu vas bien ? Il ne t’a pas touché ? 

Moi : *Bouche bée*

Lounès : Oh ? 

Naïs : Je t’expliquerais … bouscule la pas 

Moi : Tu es … tu es en vie … lounès, mon frère … tu es vivant

Lounès : Je suis là, toujours en vie. Viens me faire un câlin

Il m’ouvre ses bras et je mis réfugie, je lui fais un gros câlin, je regarde naïs qui nous regarde tous les deux, je lui fais signe de venir, il s’approche de nous et je les prends tous les deux dans mes bras.

Moi : Je vous aime, vous êtes toutes ma vie. 

Ils me font tous les deux un boussa sur mes deux joues puis on finit par me mordre

Moi : AIIIIIIE 

Eux : Mdddr * Ils se tchèk*

On s’est poser sur le lit de lounès puis une infirmière est entré 

Infirmière : Les visites sont terminées 

Lounès : Ils restent avec moi, c’est la famille

Infirmière : Heuu 

Lounès : Bref vous pouvez sortir 

Elle nous regarde puis sort, elle n’avait pas l’air d’accord mais bon on s’en fiche, j’avais besoin de passer du temps avec mes deux frères, les seuls que je veux voir en ce moment, les seuls qui me font rire alors que je n’ai pas du tout le morale.

Je prends ma douche, je me frotte bien de toute mes forces, je laisse couler l’eau sur mon corps et une larme coule, je l’essuie et sort.

Naïs se pose sur la chaise (elle se recule pour être couché) puis moi et lounès on se couche sur le lit. Je mets dos a lui, il passe sa main sur mon ventre pour me tenir, pour pas que je tombe mais a son toucher j’ai frissonné de peur, je me suis cambrer. Je l’ai senti se reculer un peu, il s’est approcher de mon oreille

Lounès : N’ai pas peur, endors toi

Il me fait un bisou sur mes cheveux et je m’endors dans ses bras.

Pendant la nuit je fais un cauchemar, je vois souley sur moi, dans cette chambre d’hôpital mais cette fois il réussit à me prendre ma fierté, j’ai crié tellement fort que je me suis réveiller moi-même.

Lounès et naïs : QUOI ? IL SE PASSE QUOI ? 

Lounès : Tu pleures ?

Je touche mes joues, et oui elles sont toutes mouillées

Moi : J’ai... j’ai fait un cauchemar 

Il me prend dans ses bras en me caressant le dos

Naïs : Quoi comme cauchemar ?

Moi : *Je leur raconte, je n’ai pas honte devant mes frères*

Lounès : Arrête de trembler, on est là … regarde personne ne peux entrer

Naïs : Rendormez-vous je fais la garde, t’inquiète pas

Il pause une chaise à côté de la porte, je le regarde, lui sourit et me recouche a côté de lounès.

** DANS LA PEAU DE NAÏS **

J’ai fait la garde toute la nuit devant la porte même si je savais que souley ne pouvais pas venir, il ne peut même plus marcher, il va souffrir …

Quelques minutes après on toque a la porte, j’ouvre et vois les gars avec aymen, je les laisse tous entrer même si naïssa et lounès dorment encore

Pourquoi je laisse aymen rentrer après tout ce qu’il a fait ? Je me suis un peu expliquer avec lui, il m’a aidé à retrouver ma sœur, c’est en partie grâce à lui, il a su retrouver la maison d’enfance de Souleymane … 

Nassim : Comment elle va ? 

Moi : Pas trop bien, elle ne supporte plus la présence des hommes appart moi et lounès 

Walid : Chaud … il lui a fait quoi ce fils de pute ?

Je les regarde un par un, aymen me regarde inquiet de ce que je vais dire. 

Moi : Il … il ne la pas …

J’entends une personne qui respire fort, je me tourne et vois naïssa assise sur le lit collé contre lounès toute tremblante

** RETOUR DANS LA PEAU DE NAÏSSA **

J’entends des voix dans la chambre, j’ouvre les yeux et voit naïs en train de parler avec nassim walid et a…ay…aymen. 
Sans savoir pourquoi j’ai eu une bouffer de chaleur, mes mains ont commencé à trembler suivit de tout mon corps, ma respiration a accéléré, je me suis collé à lounès qui se réveille en sursaut 

Lounès : Naïssa tu brûle

Je ne fais pas attention à lui et reste sur le lit à fixer les garçons j’avais la haine, la rage, je ne veux pas avoir peur d’eux, non, mais je ne me contrôle pas

Naïs vient à son tour me toucher le front pour vérifier ma température

Naïs : Naïssa calme toi c’est rien, c’est juste nassim walid et aymen 

Ils s’avancent tous les trois vers le lit 

Moi : NE VOUS APPROCHEZ PAS ! NON LOUNES NE LES LAISSE PAS S’APPROCHE JE T’EN SUPPLIE

Eux : *CHOQUÉE* 

(…) 

A Suivre ...

Naïssa - Quand mon propre frère devient mon pire ennemi -Correction-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant