Elle leurs a enfin dit pour nous deux et elle est triste maintenant, je le vois bien dans son regard ou dans ses gestes avec moi. J'aurais voulu être un homme et humain pour ne pas à lui faire affronter cette épreuve, mais je suis seulement moi, une démone et je l'aime comme une folle. Je suis maintenant à l'attente de mes documents pour aller chez elle, mais est-ce que ça sera annulé tout compte fait, je l'espère mais pas trop car il faut bien y penser au présentation de la belle famille.
Dico est devant moi avec ses papiers à remplir et je suis aussi devant les miens, mais je suis trop inquiète pour ma douce.
Je regarde la porte de sa chambre, je ne peux pas aller la voir, si elle s'est enfermée, c'est qu'elle en a besoin et qu'elle viendra me voir le moment voulu.
Dico sent bien que je ne suis pas concentré sur mes papiers mais ne dit rien et me laisse dans mes penser.
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Le soir venue, je suis aller la chercher à son boulot comme tous les soirs, je l'attend devant le bar. Quand je la vois, elle me sourit et me prend dans ses bras pour enfin m'embrasser, elle a dû avoir des bonnes nouvelles de sa famille.
-Ca va mieux, mon coeur, je lui dis.
-Oui, me dit-elle en prenant ma main.
Nous marchons main dans la main jusqu'à l'appartement quand je sens qu'elle s'arrête et se tourne vers moi.
-Raya, ils veulent te rencontrer, ma chérie, me dit-elle.
Elle saute devant moi, toute heureuse, et moi je reste stoïque à me demander ce que je dois lui dire. Je suis stupéfaite mais heureuse.
-Ils ne sont pas pour à cent pour cent mais ils veulent savoir qui tu es.
-Je suis heureuse.
Je lui dis ses mots mais en m'entendant je me demande si elle me croit, car je vois son sourire s'effacer.
-Désolé mon coeur, je lui dis.
Je la vois me lâcher la main et les croiser sur sa poitrine.
-Tu n'es pas heureuse.
-Si, désolé, je pensais que ça allait être plus dur.
-Mouais, me dit-elle en reprenant son chemin.
-Merde.
Je fonce sur elle et lui prends la main, pour qu'elle s'arrête et me regarde.
-Chérie, je suis désolé, je suis heureuse pour nous.
-Pour sûr ?
-Oui, pour sûr.
Je lui prends la visage pour qu'elle me regarde, et l'embrasse en collant mon corps contre elle. Elle y répond et passe ses mains autour de mon cou.
En rentrant, nous mangeons ensemble, comme Dico et Cathy sont déjà partis se coucher, et discutons de sa famille.
Je lui parle des papiers que je dois ramener pour avoir l'autorisation, et surtout de toutes les questions qu'ils nous posent, des questions les plus stupides. Elle me demande quand on aura les autorisations pour pouvoir aller chez elle, car je sens qu'elle a besoin de voir ses parents et leurs parler de son bonheur.
Nous avons passé la soirée à regarder la télé, puis sommes allés nous coucher toujours l'une contre l'autre. Nous n'arrivons plus à dormir sans l'autre et surtout qu'elle est super câline et toujours à sentir mon odeur.
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Après quelques semaines, nous avons reçu les accès dans le quartier des non-démons et quand nous leurs avons dit, elles ont tout de suite organiser avec leurs famille les semaines ou nous pourrons aller les voir.
Je suis encore un peu sur le cul de la vitesse de réaction qu'elles ont eu toutes les deux pour décider de la date de notre visite chez elles.
J'aurais penser qu'elles allaient prendre leur temps, car nous avons une autorisation de six mois, après je les comprends étant donné qu'elles ne sont pas retourner chez elles depuis longtemps.
-Cela vous va, dans un mois.
Dico regarde ses papiers et commence à paniquer, car il aurait peut-être voulu prendre son temps.
-Oui, nous avons pas mal de temps.
-Cool, me dit-Luce en passant ses mains autour de mon cou.
Je regarde ma chérie avec une grand sourire et la voir ainsi me rend aussi heureuse alors je lui rends son sourire.
-Il ne faudra pas oublier ses documents aussi, je leurs dis.
-Non, on ne les oubliera pas.
-Je vais aller voir la famille de ma femme, et si ils ne m'aiment pas, et est-ce que je dois leurs apporter quelque chose, je dois m'habiller comment ?
Dico est en train d'énumérer tout ce à quoi il pense et moi je fais le nécessaire pour ne pas me dire que je vais enfin voir ma belle famille.
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