Partie 03

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J'étais dans la cuisine entrain de préparer le déjeuner . Quand on sonna à la porte .
Qui ça peut bien être ? Il est douze heures et les enfants descendent à treize heures. Je diminue le gaz puis sort de la cuisine pour aller ouvrir n'ayant aucune idée de qui ça peut bien être.

La sonnerie retentit encore une fois .

- j'arrive criais-je pour que la personne qui se trouve derrière la porte m'entende

Cette dernière semble être impatient, elle enchaîne une bonne quinzaine de fois ça c'est limite l'impolitesse naq , comment on peut sonner ainsi chez les gens ? Je hâte mes pas et ouvre la porte à ma grande surprise je tombe sur les horreurs de ma vie , on ne peut qu'être qu'elles pour sonner ainsi chez les gens et de surcroît à cette heure à croire qu'elles sont les reines de l'univers mon cœur commence déjà ses palpitations sachant ce qui l'attend dans les prochaines heures, j'inspire profondément pour puiser un courage ou une force afin de les affronter...

- Assalamouleykoum disent-elles en chœurs

C'était les badianes de Cheikhoul khadim je rappele qu'il n'a pas de sœur, il est fils unique de sa mère leur famille n'est pas si grande que ça Bamba n'a pas connue son père comme moi... il est élevé seule par sa mère cette douce femme n'a que lui comme enfant . Elle est si pieuse, si endurante qu'adorable, elle gagne le respect et l'estime de tout le monde au premier regard , cette femme inspire la confiance . Elle me prends comme sa propre fille c'est en elle que j'ai connu l'affection d'une mère il suffit qu'elle me prenne dans ses bras et me souffle dans mes oreilles « tout ira bien ma fille , supporte » pour qu'une force surhumaine m'envahisse , je ne pleure pas l'absence d'une mère que je ne connais pas... a cause d'elle, elle m'a jamais montré qu'elle n'est pas ma mère, elle m'aime plus que son propre fils qui est toujours jaloux de notre complexité, mère Aminata est une confidente pour moi , une mère à part entière... je proclame haut et fort que j'ai la plus bonne des belle-mère. Mais sow mi faw mou am loussi nioule et doulene loudoul les badianes de mon mari , cerise sur le gâteau elles viennent me rendre visite ou encore me dénigrer allons voir...

- Mais pousse toi de là guaniouy khouli nii req waleu dagua niou beugue lekk? ( ou tu veux nous manger ?) on entre non? Dit marinass la plus petite

- Comment faire ? Elle est sorcière kay sortit nashou l'ainée

Je fais bonne mine fegant ne pas entendre leur provocation je me décale et les laisse entrer.

-  Bienvenue dis-je poliment en les installant

- sama keurou dome leu gueno mako kham( c'est la maison de mon fils tu ne le connais pas mieux que moi je te rappelle) répondit marinass froide

Je ne réponds pas son attaque et me dirige à la cuisine, je me rafraîchis d'abord pour me calmer et me contrôler devant elle avant de sortir l'eau fraîche dans le réfrigérateur , des verres tout sur un plateau Puis les apporte.

Je les trouves au salon entrain d'inspecter les lieux , de soulever les vases tester la qualites des fauteuils, regarder la marque de la télévision. Elles me font de la peine. Elles sont tellement ridicules si elles savaient .

- mba sonolene si yonn bi? ( j'espère que vous n'étiez pas fatiguées sur la route) Dis-je pour montrer ma présence

Elles sursautent légèrement avant de rejoindre leur place respectives.

- Si avant d'avoir un car qui nous amène jusque ici était tout un problème .

- fallait prendre un taxi ma tante dis-je inquiète

- Deumb rayla dialeler , avec quelle argent n'est ce pas tu as empêché ton mari tout virement qu'il nous fessait chaque fin du mois ? Puis nous monter contre ta belle-mère maintenant avec quel argent vas-ton prendre ce taxi dit nous?

Perfect ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant