Louis veut fuir la ville, pour une raison sombre, et prend alors Harry en otage sur son bateau. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
( Hello, c'est l'un des plus longs os que j'ai écris. L'idée m'est venue subitement, j'avais commencé à écrire quelques lignes et... Je me suis laissé emporter, comme d'habitude. J'ai quasiment tout écrit en une journée, alors désolée d'avance pour les fautes, je les corrigerais plus tard, mais n'hésitez pas à me les faire savoir !
Je tiens juste à préciser que je n'y connais rien en peine encourue suite à l'utilisation d'arme à feu, j'ai fais quelques recherches mais j'avoue que c'est un élément mineur dans l'histoire, alors je l'ai écrit un petit peu à ma sauce. J'avais simplement besoin d'un peu d'action, disons.
J'espère que cette nouvelle petite histoire vous plaira ?
Merci encore à ceux qui me lisent et me suivent. A bientôt pour de nouveaux projets. )
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Alors que je savoure ma nuit, à peu près, complète depuis des semaines, le moteur de mon bateau qui s'enclenche me tire de mon sommeil. Je me lève d'un coup, bien qu'encore endormi et fatigué, et me dépêche d'enfiler un jogging qui me sert de pyjama et un tee-shirt. Les nuits d'été sont chaudes ici, et je n'ai pas non plus l'habitude de dormir complètement vêtu. Je manque de trébucher en remontant quatre à quatre les marches qui me mènent sur le pont.
Sous mes pieds, je sens le bateau bouger plus que d'accoutumée. Il est déjà en route. Je distingue une silhouette à l'intérieur de la cabine où se trouve le volant et le panneau de contrôle. Pour seul moyen de défense, j'ai saisis ce qui m'est tombé en premier sous la main ; une casserole. L'ombre se déplace dans la cabine, la porte est ouverte, je m'approche sur la pointe des pieds. Le peu de lumière de la nuit m'empêche de bien voir où je me dirige, je me déplace donc lentement.
Je lève ma main, la casserole pèse lourd mais je suis prêt à assommer l'intrus s'il tente quoi que ce soit. Je ne suis pas un homme violent, seulement on ne touche pas à mon bateau. Alors que je suis presque derrière lui, il se tourne vers moi et pointe une arme directement sur mon torse. Je me fige et ma respiration s'accélère d'un coup. Non seulement, je suis menacé par une arme à feu sur mon propre bateau, mais l'homme qui se trouve en face de moi doit avoir mon âge environ et des yeux d'un bleu à glacer le sang.
- Pose ça, et j'éviterais de te trouer la poitrine.
Après avoir soupiré, je rabaisse une main et pose la casserole sur une table de bureau où sont étalés quelques uns de mes papiers et cartes du monde. Son arme tient toujours le haut de mon corps en joug et je me redresse en gardant les mains de chaque côté de ma tête, au niveau de mes épaules. Dans cette situation, je ne peux rien faire. Et vouloir jouer au héros pour défendre mon bateau va simplement me mener à ma mort.
Au vu du regard qu'il me lance, je ne doute pas une seconde qu'il est prêt à tirer. Ses traits sont durs et figés, ses yeux n'expriment rien d'autre que de la colère et ses doigts tiennent fermement l'arme. Son bras ne tremble pas, il sait ce qu'il fait. Je ne serais pas surpris d'apprendre qu'il a déjà tué une personne.
- Maintenant, tu vas gentiment te tourner et mettre tes mains dans ton dos. Si tu tentes quoi que ce soit...
- C'est bon, je ne ferais rien.
Je l'interromps et ça ne doit pas lui plaire, parce que sa mâchoire se serre et il lâche un petit grognement. Il me fixe et je me tourne donc dos à lui. Ce n'est pas du tout rassurant. Mais, je fais comme il m'a demandé. Je baisse les mains, les ramène dans mon dos. Et rapidement, je sens ses doigts froids sur la peau de mes poignets. La bouche du pistolet s'enfonce entre mes omoplates et je me mords la lèvre, mon corps tendu par la peur. Il m'attache les mains dans le dos avec ce qui semble être de la corde, et je ne peux m'empêcher de lâcher un petit bruit de douleur quand il serre un peu trop fort. Mais ça doit lui faire plaisir, parce que j'entends son léger rire monter à mes oreilles.