Face à ma sœur jumelle

Chapitre 4

Je regarda ma mère avec incrédulité.
Non,elle ne pouvait pas faire cela!
Ce n'était pas ses tableaux.
C'était ceux de papa .
C'est tout ce qui nous reste de lui ,je n'y crois pas ,elle serait incapable de faire cela . Elle qui pleurait des heures ça mort. Qui passait tout son temps dans l'atelier à observer ses tableaux ,en se rappelant des souvenirs . Non! Elle n'allait pas faire cela ! Sinon je l'en empêcherais...

- Bon ,je suis vraiment désolée meusieur Robert ,je savais  qu' Émilie ne voudrais pas mais je ne pensais pas qu'elle s'interposerai à ce point. Je vous rappelerai un autre jour . Merci encore d'être venu , dit-elle

Mr Robert me toisa de haut. Il n'avait pas l'air sympathique. Comme tout les homme d'affaires il ne pensais qu'à l'argent et si il n'atteignait pas son objectif ,il se sentait frustrée et voulais tout faire pour l'atteindre. Oui, exactement ce genre d'homme là..

Une fois parti ma mère se tourna vers moi d'un air mécontent. Je m'en fiche même si il fallait affronter sa colère je ne la laisserait pas faire ce choix.

- Emi, il faut que nous ayons une petite discussion toute les deux.
- Quand tu veux maman.
- Je t'ai expliqué pourquoi on en avait besoins ! Pourquoi se montrait malveillant envers cet homme ?  Il est venu , parceque je l'ai appelé !
- Raison de plus de tant vouloir! Tu n'avais pas a faire cela ! Ce sont les tableaux de papa et tu le sais ,sais tu combien de temps ils passait à les peindre ? Il nous les as laissé et je ne pense pas qu'il voudrait que l'ont les donned  à ce vieux bouffon pour qu'il en fasse affaire!
- Mais Émilie ! On a besoin de cette argent!
- Écoute ma, je ne reviendrais pas sur cette déssision!

Elle me tourna le dos et je montais me coucher sans dîner j'étais épuisée.

Rêve.

J'etais attaché un lit , où ? Je ne sais pas. Un lit d'hôtel ? Non. D'hôpital alors ? Oui .
J'essayais de me lever mais je ne réussis qu'à me tordre le cou .
J'entendais crier :Émilie ! Mais je ne sais pas qui m'appelait. Autour de moi les infirmières me calmèrent avec des piqûres des anesthésiants, des somnifères. Elles me serraient encore les poignées et les chevilles contre le lit et m'attachaient pour que je ne m'agite pas.
Il fallait que je sorte d'ici mais comment ?
Aucune issu possible,je ne sais pas ce que je faisais ici.
Puis un cris strident ce fit entendre...

C'était ma voix. Mais je n'avais pas crié.