Chapitre 3 : Secret dévoilé.

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Le lendemain, en sortant de la voiture de ma cousine, nous prenons deux chemins différents en s'adressant un bref : à ce soir.

J'avance en direction des escaliers quand une moto me coupe la route et s'arrête devant moi. La personne enlève son casque. Ce n'est autre que Harry Styles. Je reste paralysé. J'ai eu peur, j'ai cru qu'il allait m'écraser.

- Salut.

Je reprends mes esprits, il me sourit en attente d'une réponse. Je roule des yeux et le contourne. Je vais m'asseoir sur les marches dans la cours. Il me suit et se pose à ma gauche.

- Pourquoi est-ce que tu es si froide avec moi ?

- Je ne te connais pas.

- Moi non plus. Mais, on peut apprendre à se connaître.

- Pourquoi ?

- Parce que je dois t'aider à t'intégrer.

- Laisses, je me débrouilles très bien toute seule.

Il souffle avant de se lever et décider de s'éloigner. Finalement, après quelques minutes d'attentes, Malia arrive enfin. Nous avons encore 20 minutes avant que le premier cours de commence.

- Salut, cava ?

- Oui et toi ? Ça fait longtemps que tu m'attends ?

- Oui, et non, ne t'inquiètes pas.

- Dis, pourquoi as-tu déménagé du jour au lendemain ?

- Mes parents sont mort.

- Je suis désolé, je ne savais pas.

- Et toi, as-tu toujours était grosse ?

- Quoi ?

- Je veux dire, j'ai mangé avec toi hier, tu ne mange pas énormément alors, comment as-tu pris du poids au départ ?

- La mort de ma mère m'a déboussolée et je me suis réfugiée dans la nourriture. J'essaye d'arrêter.

- Alors, on se comprends toute les deux.

- Et toi ? Dans quoi tu t'es réfugiée ?

- Tu as été honnête avec moi alors que j'ai été plutôt directe. Alors, je vais te dévoiler mon secret. Viens.

Elle me suis jusqu'aux toilettes que je ferme derrière moi. Je relève mon T-shirt à mi-hauteur, laissant apparaître des marques de coupure bien taillés, formant des personnages, des têtes inconnue pour quiconque les regarderait et si familière pour moi. Ce sont les visages de mes parents que j'ai dessiné sur mon ventre au scalpel.

- Je n'ai pas terminé.

- Ce sont tes parents ?

- Oui. Je l'ai fait au scalpel.

- Franchement, c'est époustouflant, dans tout les sens du terme. Je veux dire, tu dessines vraiment extrêmement bien mais...je pense que ce serait mieux sur une feuille tu ne crois pas ? ou en tatouage ?

- Si...peut-être...mais au moins, comme ça, je l'aurais toujours avec moi et...je ne sais pas...ça me plaît...

- Et tu comptes le terminer quand ?

- D'ici deux semaines je pense.

- Ça ne t'a pas fait mal ?

- Pas plus qu'un tatouage.

- Tu es complètement dingue.

- Ouais, je sais. Tu vois ceux dont les parents demandent à leurs enfants de ne pas traîner avec parce qu'ils font des choses dangereuses ?

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