Zootopie: L'amour malgré tout

Reve ou cauchemar ? A vous de voir (ceci n'est pas un chapitre)

Hello ! Il est actuellement 5h29 et je suis incapable de me rendormir XD bon, pour tout vous expliquer je suis atteinte depuis la fin du collège, de troubles du sommeil (amis insomniaques et ceux qui font des cauchemars bienvenue ! Et à ceux qui n'en font pas non plus d'ailleurs ;))
Bon bref, toujours est-il que je fais très souvent énormément de cauchemars. Je ne sais pas comment ça s'appelle ce genre de trouble régulier mais bon....
Cette nuit comme la nuit dernière c'était le grand retour de mes cauchemars d'enfance qui me font toujours autant flipper: les loups et les renards (oui oui même eux, désolé Nick :/) aux gueules disproportionnées et pleins de crocs qui me pourchasse pour me tuer ou autre. Puisque cette fiction est dédiée à Zootopie et à nos deux grands héros, je vais vous raconter les grandes lignes de mon cauchemar de cette nuit qui concerne en grande partie notre renard préféré. Me demandez pas pourquoi je rêve de ça alors que je n'ai regarder aucun film d'horreur ces derniers temps mais bon: mon imagination me fait des siennes très souvent XD

C'est parti ! Je vous préviens dans le cauchemar, je suis Judy donc je dirais "Je"
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J'étais tranquillement assise à mon bureau quand une petite fille debraillée arriva en courant, l'air complètement apeuré. Je sauta immédiatement de mon siège pour recueillir la petite qui pleurait en silence, les yeux vides.
"Hé est ce que ça va ? D'où tu viens ? Qu'est ce que tu as ?" Demandais je
Elle ne disait rien, se contentant de regarder mes collègues autour de moi.
Je reposa mes questions quand tout à coup des flashs back étranges me revinrent en mémoire: une chambre plongée dans le noir, des yeux verts luisants qui rampaient vers moi à toute vitesse, une voix grave et terrifiante qui m'ordonnait de ne pas bouger. Je compris bien vite que c'était en réalité mes souvenirs mélangé à ceux de la fillette qui avait du vivre la même chose. Les yeux humides, je vis soudain le casque audio qu'elle me tendait. Je le saisis et le porta à ma tete, nerveuse. Lorsque le son démarra, je tressaillis. La même voix que dans mes souvenirs, elle leur parlait. J'entendais des pleurs, des gémissements...sans doute la fillette et ses parents.
"Vous avez tenter de me tuer. Pas de chance c'est raté..."
Un glapissement et un déchirement se fit entendre suivit d'un long cri et d'un gargouillis affreux. Je crus entendre aussi des bruits de mastication. Aucun doute, le criminel était en train de manger sa victime...Je frissonna en pleurant, tout en continuant d'écouter.
"Personne ne peut m'atteindre. Personne. Gamine tu va aller transmettre un message à la police"
Je compris ensuite que là c'était pour moi.
"Vous ne me trouverez pas. Essayez allez y mais je tuerais et je devorerais tous ceux qui essayent de me capturer ."
L'enregistrement s'arrêta sur des bruits infects que je préféra oublier tout de suite.
La fillette fut placée en maison d'enfance et moi je décida de prendre l'enquête. Je connaissais ce criminel. Je l'avais vu dans une maison abandonnée quand j'étais adolescente. Il avait torturé des personnes devant mes yeux, ils les avaient manger....j'avais été traumatisé ce jour là mais une chose m'avait intriguée. Au moment où j'allais quitter cette scène atroce, j'avais fait du bruit et il m'avait entendu. Il avait alors foncé vers moi, la gueule pleine de sang. J'avais pu voir son visage de pres, ainsi que ses yeux. Il faisait vraiment peur avec ses dents pointures, son long museau fin et barbouillé de sang, ses yeux vides de toute bonté. J'en avais trembler de toutes mes forces....mais je n'avais pas faillit aux larmes. J'avais soutenu son regard sans sourciller, tremblant de tout mon corps. Et c'est à ce moment là que je l'avais vu...cet éclair d'humanité que j'avais vu dans son regard. Il avait retrouvé des prunelles humaines qui semblait hurler "aide moi, pitié"
Avec le temps j'avais réussi à comprendre qu'il voulait qu'on l'aide mais sur le moment, j'avais profiter de l'occasion pour m'enfuir et rentrer chez moi. Il ne m'avait pas suivi, comme je le pensais. J'avais profiter de l'occasion pour fuir mais jamais je n'avais oublié son regard. Aujourd'hui si je pouvais faire quelque chose, je le ferais même si c'était risqué.
Immédiatement sur l'affaire, je passa des heures à silloner les derniers endroits où on l'avait vu. Pour la plupart c'était des entrepôts abandonnés et crasseux mais d'autre c'était des anciennes maisons. Sans doute les lieux des meurtres....tout en cherchant je réfléchissais de pourquoi il faisait ça. Il avait du être traumatisé dans son enfance et personne ne l'avait aidé. Puisque personne ne l'avait fait, je le ferais moi. Sans m'en rendre compte, on était déjà le soir. Il faisait nuit noire quand je sortis de ma voiture. Je scruta le ciel et l'entrepôt du vieux port avant d'allumer la lampe torche et de prendre mon arme non létale en soupirant. "Bon allez...on y va Judy." Me dis je pour me rassurer
J'avais le coeur qui battait furieusement dans ma poitrine à ce moment de franchir la porte. Elle se referma derrière moi en grinçant et bientôt la lampe torche fut ma seule source de lumière. Nerveuse, je marcha tranquillement pour observer tous les coins. Soudain, je perçus un mouvement à ma droite. Mon oreille était droite et relevée et je savais qu'il était là. Je l'avais bel et bien trouvé.
"Je sais que vous êtes là. Je m'appelle Judy Hopps et je suis de la police de Zootopie. Je promets de ne pas utiliser mon arme si vous vous présentez à moi. Je veux juste discuter avec vous."
J'avais parlé d'une voix claire et forte sans sourciller, sans tremblement. Il fallait qu'il voit que je n'avais pas peur de lui. J'espérais que ça marche.
Soudain, un autre bruit. Bon...ça l'avait fait réagir. Un autre bruit devant moi. Tenant ma promesse, je rangea mon arme tandis qu'une silhouette se dressait dans mon champ de vision.
"T'a pas entendu mon message poulette ? Tu risques gros en venant ici toute seule."
Immédiatement, je cessa de trembler. La voix n'était pas la même...elle était plus...normale. il devait utiliser un modificateur de voix pour ses meurtres. Cette voix là était différente...un tantinet ironique et il avait une belle voix. Qu'est ce que je raconte moi ? Bon sang concentre toi Judy !
"Je n'ai pas peur de vous. Et d'abord je suis un lapin." Répondis je sur le même ton
"Sans blague ? J'avais pas remarqué...Je te vois tu sais."
C'est vrai et il avait un avantage sur moi. Je dirigea le faisceau lumineux vers lui, éclairant légèrement.
"C'est vrai. Je peux vous voir moi aussi ?"
"Tss...va y flicaille. De toute façon tu seras morte avant que tu puisses bouger une patte."
Le ton devenait agressif. Je fus tentée à ce moment là de prendre mon arme mais je me retins, me souvenant de ma promesse. Alors je releva la lampe et l'éclaira entièrement. Contrairement a cette nuit dans la maison abandonnée, cette fois ci je le voyais entièrement. Il était comme cette fois là, à défaut que cette fois ci la fourrure de son museau était propre. Il avait juste vieillit de quelques années tout comme moi. Ses yeux étaient toujours les mêmes: verts, le regard vide. Je m'approche quelque peu vers lui et le fixa sans sourciller.
Comme je le pensais, ses yeux changerent rapidement et redevinrent un peu humains.
"T'es la gamine de l'autre fois...."
"Oui."
"Qu'est ce que tu fais là ? T'es suffisamment folle pour revenir me voir ?"
Je m'avanca encore vers lui et laissa tomber ma ceinture avec mon arme à terre.
"Oui parce que tu as besoin d'aide et je veux t'aider, je peux t'aider."
Il se retourna et commença à partir.
"Casse toi avant que je ne change d'avis."
Tiens donc ? Pourquoi moi il ne voulait pas me tuer ? Bizarre...
"Tu ne veux pas me tuer moi ? Alors que tu as tuer autant de gens innocents ?"
"Casse toi j'ai dit. Dernier avertissement."
J'entendis un cliquetis. Il avait sortit ses griffes....merde. "Judy barre toi!" Me criait ma conscience
Mais je ne l'écouta pas et continua d'avancer.
"Qu'est ce qu'il y a ?? Tu me tue pas ? Tu as peur  de moi ou quoi ?" Fis je pour le provoquer
Ça fonctionna..Il poussa un cri de rage et courut derrière moi, plaçant ses griffes sous ma gorge.
"Puisque tu le désires, je vais te rendre ce service."
Sa voix me fit frissonner. J'allais mourir mais au moins j'avais essayer. Soudain une sirène retentit au loin. Immédiatement il retira ses griffes de mon cou et me saisit pour courir. Il avait peur de la police ou quoi ?
"Qu'est ce que tu fais ?!" Criais je pour couvrir le bruit
"T'affoles pas lapine, je te sauve pas la vie, je te prends en prisonnière...on dégage mais tkt je vais te tuer quand on sera au calme."
J'allais peut être avoir une chance finalement....
Il sauta dans une bouche d'égout et on glissa tous deux dans un tunnel puant. Je l'entends grogner. Sans doute à cause de l'odeur et de son flair sensible. Moi même je devais avouer que ce n'était pas très agréable.
Ce le fut encore moins quand on tomba dans les égouts...on se retrouva à patauger dans l'eau crasseuse et dégoûtante. Alors qu'on marchait...je tentais d'instaurer le dialogue.
"Pourquoi on passe par ici ?"
"Parce qu'on sera intracables. Maintenant tais toi tu me fatigues."
"J'ai pas d'ordre à recevoir de toi..Je parle si je veux." Ralais je
Il ne répondit pas, se contentant de marcher
On ne parla pas après ça. Une fois sortie des égouts, on arriva dans une maison abandonnée dans les quartiers défavorisés. Il me recommanda de ne pas bouger du divan sur lequel il m'avait posé. Il m'attacha les mains et les pieds et partit. Il revint 10 min plus tard, la fourrure légèrement humide.
"Tu te laves?" Demandais je spontanément à cause de la surprise
Il ricana.
"Qu'est ce que tu crois ? Je suis peut être un meurtrier mais je suis pas un porc."
"C'est une insulte aux porcs là..." fis je en souriant un peu
"Mouais..."
Il se dirigea vers moi et coupa mes liens, me jetant une serviette sur la tête.
"Va te laver. Je mange pas les gens sales."
J'obeis, ne disant rien. Encore des minutes supplémentaires. Si je pouvais l'aider, ça allait être dans les prochaines minutes. Après ma douche, je revins dans la salle et me rasseya sur le divan, attachant mes mains et mes pieds toute seule. Il n'était plus là donc je m'endormis, fatiguée.
Le lendemain, je fus réveillée par un bruit d'assiette à côté de moi.
De la nourriture et ça sentait bon en plus.
"Mange. T'es toute fine, c'est pas avec toi que je vais me rassasier."
J'obeis et commença à manger. Je reconnus une part de gâteau à la carotte. Pour un sociopathe il était trop fort en cuisine.
"Dit" demandais je après une bouchée "Pourquoi tu...pourquoi tu agis comme ça ?"
Il se retourna vers moi, les oreilles basses. Ses yeux étaient redevenus normaux.
"Ça te regarde pas...."
Je le fixa un instant et soudain je perçuta quelque chose.
"Tu ne les manges pas."
"Pardon ?"
Il se redressa immédiatement, agressif.
"Tu ne manges pas tes victimes. Tu les tues mais tu ne les manges pas."
"Qu'est ce que tu raconte ??" Fit il
"Ne nie pas. Tu ne les a jamais mangés. Tu ments."
Il s'appuya en face de moi, mains tendues sur les côtés, en grognant.
"Qu'est ce que tu en sais ??!"
"Premièrement, tu ne peux pas manger tous les jours puisque tu dois préparer tes attaques donc tu les traque avant donc déjà, si tu n'avais pas manger depuis deux jours, tu m'aurais déjà tuée et mangée à cause de la faim."
Il ragea et remit ses griffes sur mon cou.
"Ça peut s'arranger..."
Je le regarda dans les yeux, sans sourciller. Sans aucune crainte.
"Fais le va y."
Il me fixa aussi mais ne réagit pas. Finalement, il s'en alla et claqua une porte. Je ne le vis plus pendant 2 jours entiers. Le soir du deuxième jour il revint là où j'etais et retira mes liens.
"Part." Me dit il
"Non."
"Pars...s'il te plait."
"Non. Je reste avec toi."
"Pourquoi ?? Pourquoi tu n'a pas peur comme les autres ?"
"Parce que je t'apprécie. T'es pas méchant."
A ces mots là, il abandonna et s'affala sur le divan en face de moi, les mains dans le visage.
"Bon d'accord mais tu ne me ralentis pas ok ?"
Je dis oui et ce jour là on partit. Je ne savais pas pourquoi mais je voulais rester avec lui pour l'aider. Même si j'étais en cavale du coup.
Les autres jours, on fila de maison en maison. Les semaines passèrent et au bout de la troisième, il était complètement différent. Il souriait plus, il riait et ça faisait quelques jours qu'il me racontait des choses sur lui. Un midi il me regarda tandis que je buvais un jus de carotte.
"Je vais me rendre à la police."
Je releva la tête vers lui immédiatement.
"Pardon ?? Quoi ? Pourquoi ?"
"Grâce à toi, je vais pouvoir me racheter. On est déjà amis mais je...tiens sincèrement à toi maintenant. Alors arrête moi s'il te plait."
Je ne voulais pas mais quand je vis ses yeux, je hocha la tête et lui attacha les pattes dans le dos pour le conduire à la police. Il fut jugé pour une dizaine de meurtres. Il prit 20 ans mais je décida de tout plaquer et de le sauver. Ensembles on partit en cavale dans les pays au delà de la mer. Un soir, il me regarda et me demanda:
"T'a toujours su que je n'étais pas méchant."
Je souris et lui fit un câlin.
"Oui. Tu avais juste besoin d'aide, Nick."
"Alors merci..."
Soudain il se placa derriere moi et mit ses bras autour de mon cou, m'enlacant.
"Fais gaffe à toi, je pourrais te tuer."
Je ris un peu.
"Non tu ne le feras jamais..."
Il hocha la tête avant de poser son menton entre mes oreilles.
"Oui...Parce que ta vie est trop précieuse pour moi."
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Voilà ! Dites moi si vous pensez que c'est un rêve cauchemar. Je dirais plutôt que ça a commencé en cauchemar. Bon après, dites vous bien que la suite n'était plus avec Nick et y avait vraiment des trucs flippants mais ça ce fut l'histoire la mieux de mes rêves de cette nuit. Évidemment je l'ai enrobée avec l'écriture mais c'est l'histoire :)

Petite info: je suis sur le chapitre 21 donc publication dimanche soir ;)
D'ici là, bonne lecture à vous et bonne nuit je vais me recoucher les petits loups 😁