Aramis.
Sa voix la quitte, le bruit est lancinant, des jets de sang dans la poitrine, des larmes dans la gorge et des espoirs écartelés.
Aramis,
Elle ne le sait plus.Mathilde a peur, peur de sa peau au bout des doigts qui disparaît et de son regard qui lui échappe, de ses lèvres closes, de ses mots qui deviennent insensés, de son vacillement sordide vers un azur qu'elle n'effleurera jamais. Elle a peur des souvenirs qui s'enterrent et des promesses qui s'oublient en épitaphe. Elle tisse la toile entre eux. Tu peins, mais ne déchires pas. Tu troues, mais n'anéantis pas. Brise les chaînes, Aramis, amour de mes mots, amour de mes nocturnes, amour qui nous rayes de noirs sanguinolants.
Ou je te baignerai de sommeil.
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Aramis
PoetryAramis L'existence sombre D'une aura qui suffit À l'ailleurs Je ne sais pas du tout où ça va. C'est un roman il me semble ? Mais je l'ai mis dans la catégorie poésie car c'est ce qui le définit mieux.