Assise sur le sol miteux de notre repère, je rêvasse. Enfin, si on peut appeler ça un repère. Notre gang, malgré le fait que nous soyons un des plus grands, n'est pas le mieux équiper. Notre repère est donc un entrepôt abandonner que nous squattons pour nos « affaires ».-Chef ?
Je tournai la tête et vis une dixsaine de paire d'yeux qui me fixaient intensément. Je me redressai légèrement et dis d'une voix stricte :
-Allons-y.
-Mais, chef...commença-t-il d'une voix hésitante.
-C'est un ordre, lançais-je sèchement non sans un regard noir vers le jeune homme.Il baissa la tête avant de partir préparer le matériel. Je me lève et mets ma capuche avant que le même jeune qui m'a contredit revienne avec plusieurs sacs dans les bras. J'en pris un et affirmai :
-Que tout le monde se prépare. Je vous veux tous sur le terrain dans 2 minutes.
Tout le monde se mit à se changer sans même se soucier que je sois la seule fille au milieu de 14 hommes. Je sortais un gun, le chargeai, le mis à ma ceinture et jeta le sac au sol. Je regardai ma montre et hurlai :
-Grouillez-vous ! Il ne vous reste que 1 minute et 21 secondes.
Des jurons firent lancer par quelques-uns, mais personne ne s'arrêta. Je sortis de l'entrepôt rapidement suivi par mes gars. J'enfilai mon masque et commençai à marcher à travers les rues de la cité. Les gens baissaient la tête en croisant mon regard. Ce sentiment de puissance me faisait sourire sadiquement. La peur des gens alimentait ma rage. Ma rage envers moi-même. Les enfants pleuraient dans les jupons de leurs parents en me voyant. Ils avaient la chance d'avoir des parents qui les aimaient, mais ils se permettaient de pleurer. Ça me dégoûte.
J'arrivai rapidement au milieu du terrain ou se tenais déjà la mafia russe, reconnaissable par leurs tatouages en forme de Rose dans le cou. Un homme placé au centre attira mon attention. C'était le seul à porter des vêtements rouges. C'est donc leur chef. Je me mis à un mètre de lui et il dit :
-Monsieur le grand chef.
Il se mit à rire en se tenant le ventre. Il enleva son masque et je pus le détailler de plus près. Ses cheveux ébène lui tombaient sur le front en de petites mèches lisses. Son visage carré gardait quelques traces du temps et une babiche poivre et sel recouvrait son menton. Ses épais sourcils se froncèrent et il fit une fausse moue triste et déclara d'une petite voix:
-Pourquoi tu ne me réponds pas ? Je me sens seule moi.
Un de mes hommes se mit à ma droite.
-Dream ne parle jamais, lance-t-il d'une voix froide.
Je me délectais de la curiosité qui passa dans son regard. Les mafieux ne changeront jamais.
-Bien, voici l'argent.
Un homme s'avança et tendit un gros sac de sport noir. L'homme à ma droite voulut le prendre, mais le patron des mafieux fit claquer sa langue contre son palais plusieurs fois avant de dire :
-Si tu me laisses voir ton visage, je te donne 5 000 de plus.
Je réfléchis à toute vitesse. Si je lui montre, il pourra très bien le dire aux flics. Non, il ne voudrait pas prendre de risque et en plus, il est sur mon territoire. Et pour 5 000 de plus, ça vaut le coup, non ?
Je portai doucement ma main à mon masque, mais m'arrêtai dans mon geste. Il commença à taper du pied. J'adore faire durer le plaisir. Je le retirai délicatement et il écarquilla les yeux.-Une femme...chuchota-t-il plus pour lui que pour moi.
Je pris le sac et tendis la main. Il passa une main dans sa poche et en sortit une liasse de billets, les yeux toujours écarquillés.
-Au plaisir de ne jamais vous revoir, déclarais-je d'une voix froide avant de remettre mon masque et de tourner les talons.
Direction la maison.
Je glissai ma clé dans la vieille serrure rouillée de l'appartement de ma mère. Je pénétrai dans le petit couloir sans oublier de claquer la porte et de soupirer bruyamment. Je déposai la clé dans le vide-poche à ma droite et retirai mes lentilles pour mes fidèles lunettes. Seul le tic-tac incessant de la petite horloge en chêne brisait le silence pesant de la maison. C'est calme, trop calme. Ma gorge se serra et je déglutis difficilement. Et si... non, elle va mieux. Elle ne recommencerait pas.
-Anna ! Je suis rentrée, criais-je en retirant mes bottines.
Seul le silence me répondit. Mon cœur se mit à battre la chamade. Elle ne m'a peut-être simplement pas entendue ? Je m'enfonçai un peux plus dans la veille bâtisse et ouvrit la première porte que je vis.
-Anna ?Elle n'est pas dans la cuisine. Mais qu'est-ce qu'elle fiche encore ? Je me dirigeai d'un pas rapide vers le salon. Si elle a décidé de me faire une blague, elle va m'entendre ! J'ouvris la porte à la volée.
-Ann...
Mon sang se glaça. Chaque parcelle de mon corps se fige. Mon cœur rata tellement de battement que je crus même qu'il s'arrêterait pour de bons. Ma mère était au sol, du sang gisant de ses poignets tailladés. Le cœur au bord des lèvres, je ne pus qu'ouvrit la bouche et la refermer. Je sortis mon téléphone portable et composai un numéro que je n'aurais jamais voulu rappeler, le numéro des urgences.
Hey👋
Bonjour petit lecteur!
Alors comme ça on lit mon histoire?Comment allez-vous? Mon histoire vous plait-elle? Qu'en pensez -vous? Des conseils peut-être? Vous avez d'autres questions? (Ça fait beaucoup de questions d'un coup, non?😂) Je me ferais un plaisir de vous répondre 😇Si cela vous a plu, n'hésitez pas à mettre une étoile et un commentaire😃
Enfin bref😋 à plus pour une autre partie(j'espère 😏) et je vous fait pleins de bisous à la vanille😘💋❤️!(Ne me demandez pas pourquoi à la vanille, je ne sais pas moi-même🤓😂)
(PS: si vous voyez des fautes d'orthographe, dites les moi car, je suis vraiment nul🤯🙁 merci beaucoup 😊)
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La sombre vie de Brook
Teen Fiction❝ -Brook...commença-t-il d'une petite voix. -Non, je ne veux pas entendre tes conneries, le coupais-je d'une voix sèche, Tu n'es pas mon père, tu comprends?! Tu n'es rien d'autre qu'un pauvre type qui croit pouvoir contrôler ma vie ! Je ne t'aim...