Chapitre 16.

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Lundi 29 avril, 15 h 10, Tokyo, pdv Shoto.


Le sapin a pris la fuite.

Pourquoi ?

Parce que je suis un abruti ?

Probable.

Parce qu'il me déteste ?

Sûrement.

Parce que je lui ai foutu la honte devant énormément de personnes ?

OUI.

Mais je ne laisserai pas tomber, et je me connais, je ne lâcherais rien jusqu'à avoir obtenu le trésor ultime, aka M.Midoriya.

Il venait de prendre la fuite comme un putain de Pokémon juste sous mes yeux, et il croyait vraiment que j'allais rester là, les bras ballants comme un idiot ?

Quelle naïveté, j'apprécie.

Je me suis donc mis à lui courir après, et il faut dire que nous étions du plus bel effet dans les allées du centre commercial. Moi, habillé de manière extrêmement classieuse avec mes fleurs à la main prenant en filature un brocoli d'1m32 qui courait comme si ça vie en dépendait, les cheveux luisant de friture.

- Izuku-kuuun, attends moi ! AHAHAHAH !

A vrai dire je m'amusais, j'en rigolais, c'était vraiment très drôle. Mais à cette instant, je jouais ma vie sentimentale future.

Et je dois vous dire que dans ma jeunesse, aucun Pokémon ne m'échappait. Je finissais toujours par l'avoir.


Lundi 29 avril, 15 h 26, pdv Izuku, Tokyo.


CE N'ÉTAIT VRAIMENT PAS DRÔLE DU TOUT.

Ce fou me courait après dans le centre commercial avec une tête digne d'une grande Yandere comme YUNO et j'étais censé me calmer ! NON ! Je courrais de toutes mes forces en slalomant entre les gens.

En plus il rigolait de manière assez flippante.

Je continuais à courir, et tournais dans toutes les allées du magasin, en essayant de le semer, chose impossible, mais il faut croire que j'avais beaucoup d'espoir.

J'étais arrivé devant une boutique de baguettes japonaises et j'ai décidé de prendre l'allée à droite.

Ce que je n'aurais pas dû faire.

En regardant si le stalker me suivait toujours tout en continuant de courir, je me suis pris le caddie d'une dame qui sortait tout juste de l'hypermarché du centre commercial.

Et je suis tombé.

La dame s'est excusée de prendre toute la place dans l'allée, et juste avant que je me relève pour prendre encore la fuite en assurant à la vieille dame que si jamais je n'étais pas en danger de mort et que je regardais autour de moi il n'y aurait pas eu de problème que je me suis senti agrippé par quelque chose.

Enfin, on sait tous qui est ce quelque chose.

- Je t'ai enfin rattrapé, béauté divine.

A ce stade là, j'hésitais vraiment à rire, chanter, pleurer, hurler, être naturel, ou aller acheter des baguettes japonaises.

QUE DEVAIS-JE FAIRE ?

Wonderland (Tododeku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant