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Le portefeuille de ma mère, que je tenais toujours dans ma main, retrouve rapidement le sol dans un bruit sourd. Devant moi, le garçon qui s'est présenté comme I.N, me regard, scrutant mon visage avec ses petits yeux fatigués. De mon côté, je reste debout face à lui, observant pour la première fois son visage. Visage que je pensais endormie pour toujours.

J'ai l'impression d'avoir mal entendu ou que tout ceci n'est qu'un rêve.

Pourtant quand je regarde ses vêtements léger, trempé par la pluie, ses cheveux plaqués sur son front par l'eau, son air triste et épuisé et quand je vois l'état plus grave encore de la femme derrière lui, que je devine être sa mère, je réalise que je ne rêve pas.

Oh non, je ne rêve pas car si ça avait été un rêve, il ne pleuvrait pas en ce moment, il ferait beau et très chaud.

Si je rêvais, il ne serait pas trempé jusqu'aux os et il sourirait tellement fort qu'on ne verrait même plus la couleur de ses yeux.

Si je rêvais, sa mère ne cracherai pas ses poumons, à force de toussé, et serai en parfaite santé, souriant tendrement à son enfant.

Si je rêvais, il serait aux chauds dans mes bras et sous une couette, blotti contre mon torse tandis que lui offrirai de doux baiser sur son front et sur ses cheveux.

Si je suis sûr d'une bonne chose, c'est que je ne rêve pas et que I.N est bien vivant.

Vivant et devant moi.

- Tu ne les fais pas rentrer Chan ? Ils doivent être mort de froid.

Je papillonne des yeux, réalisant que pendant que je réfléchissais, je les laissais encore sous la pluie. Ma mère vient se mettre derrière moi et me pousse sur le côté avant de sortir et de rejoindre la mère de I.N.

- Venez à l'intérieur, je vais vous donnez de quoi vous séchez et puis nous repasserons commande au restaurant Japonais pour qu'il nous ramène plus de sushi.

Suite à sa phrase, ma mère prend des mains de la femme, la couverture qu'elle tenait et agrippe son bras pour la soutenir pendant qu'elle marche jusqu'à la porte.

En passant devant moi, la mère d'I.N s'arrête, je la regarde tandis qu'elle tend sa main vers ma joue pour la caresser. Je ferme automatiquement les yeux à son toucher, profitant de cette douce caresse qu'elle m'offre et qui ressemble parfaitement à celle que ma mère me fait.

- Jeongin avait raison, tu es beau garçon.

Elle continue ensuite son chemin, toujours soutenu par ma mère, et monte les escaliers. Sûrement pour aller se sécher.

Une fois hors de ma vue, je me retourne vers le plus jeune qui est toujours dehors sous la pluie. On se regarde longtemps, réalisant enfin qu'après tous ce temps –soit environs un peu plus d'un an- on est enfin réuni, que l'on peut se toucher et se parler en face.

Réalisant que maintenant plus rien ne pourra nous séparer.

Toujours dans un silence de mort, I.N fait un pas vers moi, puis un autre et enfin vient se poster devant moi.

Il reste là, à m'observer encore quelques secondes, avant d'enrouler ses bras autour de mon buste et d'enfuir sa tête dans mon torse.

À ce soudain contact, j'ai un sursaut avant de finalement sourire tendrement et enrouler mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi.

- Tu m'as manqué, Chan.

Je souris encore plus à cette phrase, qu'il a sorti avec une voix tellement mignonne, et le sers encore plus contre moi, déposant avec tendresse un baiser sur le haut de son crâne.

- Toi aussi tu m'as manqué, I.N.

--Ahgase--

12/10/18

Corée. (JeongChan)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant