Le temps était d'un sombre à faire pâlir les morts, plus le temps défilait, plus les nuages devenaient sombres, les petites gouttes fines se transformaient en véritable torrent, autant sur le sol, que sur les arbres, mais également sur les gens qui se trouvaient dehors par ce temps qu'on pourrait qualifier de tempête.
- Excellent temps pour qualifier la fête d'aujourd'hui, pensa-tu.
Plusieurs personnes se trouvaient au même endroit sans forcément y être pour la même raison, même en étant au même endroit, chacun était de leurs côtés comme déconnectés de la réalité pour certains. Dans ce lieu où peu de gens étaient ravi d'y mettre les pieds, le silence y régnait.
Une jeune fille était là, debout vêtu d'habit sombre, et respirait calmement, aucune trace de larme sur ces joue mais pourtant au fond de toi, tu ressentais une énorme tristesse, ainsi qu'une sensation de manque. Tu encaissais chaque gouttes d'eau comme un coup de massue.
Ne pas pleurer. Tu te répétais cette phrases sans cesse, après tout il ne voudrait certainement pas que tu pleure. Jamais.
Un jeune homme, assez grand, frôlant les 1 m 90, regardait, deux personnes s'éloigner au loin à l'intérieur d'une voiture. Il jeta un coup d'œil à sa montre avant de soupirer et de s'avancer parapluie à la main, et de pénétrer dans le cimetière. Il zigzagua entre les tombes d'inconnues avant de l'apercevoir, elle, il savait combien elle souffrait mais il n'arrivait pas à briser cette carapace pour qu'elle aille mieux, il pris une grande respiration avant de s'avancer vers elle.
Tu étais toujours stoïque, toujours déconnecter du monde réelle perdu dans tes sentiments et dans tes pensées. Quand tu ne sentais plus les gouttes de pluie tomber sur ton corps. Tu leva la tête vers le ciel pour y découvrit un parapluie noir, ainsi qu'un bras, puis entendit une voix que tu ne connaissais que trop bien.
- Ça fait deux heures que tu es là, on devrait renter, tu es trempée, tu va tomber malade.
Sans dire un mot, tu hocha la tête avant d'agripper la main de la personne qui venait de te rejoindre, aussitôt fait ce dernier entrelacer vos doigts et tout les deux commencèrent le chemin du retour menant à votre appartement.
Une fois arrivé à celui-ci, le chemin s'était effectué sans un mot, tu filas à la douche et te changea, tu pris un tenue plus confortable pour traîner dans votre appartement, non sans piquer un pull, à ton adorable petit-ami sournois comme tu aimais l'appeler et le rejoignit sur le canapé.
- Dit [T/P] ? Commença-t-il, tu sais que avec moi, tu peux te lâcher, tu peux pleurer, je serai là pour te réconforter.
Tu leva la tête vers lui, sentant ta résistance être à bout.
- Ku...Testurō..
Ni tenant plus, tu te jeta dans ces bras, laissant échapper les larmes que tu venait de garder pendant 1 an.
Testurō Kuroo, ton charmant petit-ami souriais tristement n'aimant pas te voir dans cette état mais le faite que tu craques enfin le rassurait, après plus d'une heure ou peut être deux, vous étiez toujours enlacés, te calmant petit à petit.
- Excuse-moi d'avoir été aussi nulle pendant tout ce temps, et merci d'être resté à mes cotés malgré mon comportement horrible.
- Chut... Ne t'excuse pas pour ça, c'est normal c'était pas facile, et puis je t'avais promis de rester pour toujours à tes côtés non ?
Tu lui souris avant de te repositionner dans ses bras et de soupirer de bien être.
Première fois, depuis 1 an maintenant que tu te sentais bien.
- Merci papa de m'avoir fait rencontrer Kuroo. Pensa-tu.
Voilà maintenant 1 an, depuis le 1er novembre de l'année d'avant que malheureusement ton père était décédé des suites d'un cancer, suite à ça, tu t'étais forgée une carapace refusant de montrer ta tristesse aux personnes qui t'entouraient et encore plus à ta mère et ta grande sœur, mais lui, Kuroo avait fini par la briser pour le bien de tous.
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