Tome2 | Chapitre II

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Tout le club accompagné de la fameuse Alison étaient réunis chez Richie, étant seuls, pour une fois. Le père de ce dernier s'était enfin réveillé et était parti travailler, malgré le soleil qui frappait tout le monde en plein visage, et qui fatiguait tout le monde, ça même le matin très tôt.

Tous avaient une ou deux valises, un chapeau et des lunettes de soleil sur le nez. Ils étaient prêts à partir.

« Bon, tout le monde a tout pris, demanda Richie, ne pouvant plus attendre.
–Attendez.. Je trouve plus mon inhalateur !
–Merde Ed tu l'a mis où, s'exclame Beverly, aussi impatiente que son ami aux lunettes.
–Il est peut-être resté chez moi..
–Oh non ! Là c'est mort, personne retourne chez personne, fit Ben.
–Ben a raison, affirma Richie. Je vais t'en acheter un quand on sera là-bas.
–T'es sur qu'il en vende au moins?
–On en trouve partout, des inhalateurs !
–J'espère pour toi, Richie, s'exclame le plus petit en lançant des éclairs à son petit-ami.
–De toute façon, pas besoin d'inhalateur quand t'as moi.
–Mouais mouais, c'est ça.
–Aller ! Tout le monde dans la voiture ! »

Des sourires se dessinent sur les visages avant que tout le monde ne sortent de la petite maison, heureux d'enfin quitter Derry pour au moins deux mois. Merci Beverly.

En réalité, il aurait fallut deux voitures, puisqu'au total, ils étaient huit jeunes. Sachant que dans la voiture familiale des Tozier, il y avait cinq places. Ça allait être dur, mais c'était pour la bonne cause.

Ainsi, Richie conduisait, Eddie (qui ne pouvait littéralement pas sentir les autres corps être coller à lui) était assis à côté du bouclé, à la place passager. À côté des deux vitres, nous pouvions y trouver Bill qui était assis sur le juif, ainsi que Beverly assise sur Ben, bien évidemment en tant qu'amis. Mais le fils Hanscom avait du mal à le voir de cet œil, il s'était dit que ça pouvait être un moyen pour lui de se rapprocher de la rousse. Enfin, Alison était assise sur son petit-ami, Mike.

Et voilà, le club des ratés ainsi que la blonde étaient parés pour deux heures de voiture, ainsi qu'une vingtaine de minutes à bord d'un bateau. Pour le bateau, heureusement que Stanley était présent. Ce dernier en avait loué un grâce à son père, qui avait totalement approuvé l'idée du voyage.

Dans la voiture, Seems like teen spirit de Nirvana éclatait, et pratiquement tout le monde dansait, mise à part le fait que la place manquait. Seuls Bill, Stanley et Eddie ne dansaient pas. Le juif et le bègue eux dormaient, quant à l'asthmatique, il était légèrement ronchon, tout ça à cause de son fidèle inhalateur perdu. Et honnêtement, le fils Kaspbrak n'avait pas envie de le perdre même si c'était déjà chose faite. Quand il le dira à sa mère, cette dernière ne le croira à peine et pensera plutôt que le coupable est Richie, qu'elle déteste par dessus tout, et sa famille avec.

Il n'y avait pas vraiment de raison apparente à ce sentiment que dégageait Sonia. Dans les faits, lorsque son fils prononçait le prénom de Richie, ou encore quand il parlait de ses parents, elle pouvait sentir que tout son corps entier chauffait et ses nerfs avec. Combien de fois a-t-elle répété à Eddie de ne pas parler d'eux? Elle ne compte même plus.

« Aller Eddie, bouge un peu, s'exclame Alison en lui donnant un léger coup à l'épaule.
–Non merci, ça va aller.
–Fais pas ton timide, Eddie-chou !
–Contente toi de conduire espèce d'abruti, tu vas nous faire faire un accident en plein centre de Derry, répondit-il. »

Qu'est-ce que Richie n'aimait pas les mauvaises ondes. Il les détestaient, même. Certes qu'avec ses stupides blagues il en propageaient, mais Eddie... Eddie en propageaient beaucoup plus que lui.

« Ed tu connais la joie de vivre? C'est bon, c'est un inhalateur, dit-il d'un ton calme.
–Ouais ouais. »

Tandis que la musique jouait toujours, un silence s'installa entre tout le monde. Cependant, tout le monde reprit vite le sens du rythme, avec une chanson qu'ils aimaient tous : In Bloom de Nirvana, encore et toujours.

Les deux heures enfin écoulées, les voilà tous au bord de la mer, roupillant sur le sable. Il était uniquement onze heures, et l'heure de manger arrivait presque.

Le club des ratés avait garé la voiture sur le parking de la plage, laissant une pancarte sur laquelle il était écrit « SI VOUS NE VOULEZ PAS QUE JE VIOLE VOTRE VOITURE, NE VIOLER PAS LA MIENNE ». Ah, l'humour déplacé de Richie.

« Richie, tu veux pas m'acheter mon inhalateur tout de suite, demanda Eddie, toujours dans le même état qu'il y a à peine deux heures.
–Arrête Eddie, c'est bon, tu vas le passer ce voyage en bateau, réplique Alison, essayant de rassurer son meilleur ami.
–Mais oui, c'est ça. »

L'asthmatique croisa les bras tout en baissant la tête, comme un réel enfant en train de bouder.

À proximité, dans la mer, un bateau s'approchait du club et l'unique fille le remarqua. Elle devient donc toute enthousiaste à l'idée d'enfin partir d'ici. La rousse se mit debout, montrant du doigt le bateau blanc et bleu marine.

Les six autres le vit aussi, se mettant également debout, heureux.

Sur ce même bateau, le nom de Donald Uris était inscrit, indiquant qu'il était vraiment pour la troupe. Les vacances allaient enfin commencés !

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les étoiles dans tes yeux » reddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant