Tome 2 | Chapitre X

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– Pitoyable !

– Désastreux.

– On est vraiment dé-désolé madame Charlton...

– Jimmy, fais-moi rappelez de ne plus jamais au grand jamais prêter une de nos maison à des jeunes en vacances !

– Je tâcherai de m'en souvenir, chérie.

– Attendez, vous n'allez pas nous foutre dehors? Questionna Richie en s'avançant légèrement vers les deux vieilles personnes.

– Et puis quoi encore? Vous n'allez tout de même pas croire que je vais laisser une bande de jeune saccager ma maison? Tu entends ça, Jimmy?

– Oui, chérie. Je l'entend.

– Et où est-ce qu'on va dormir, nous? Demanda à son tour Stanley.

– Madame, je suis sûr qu'on peut s'expliquer, réplique la rousse.

– Je n'accepte pas UNE explication de votre part ! Vous êtes drôles, vous... Hein qu'ils sont drôles, Jimmy?

– Oui, totalement chérie.

– Alors allez préparer toutes vos valises, vous partez de ma maison ! Sur le champ, aller !

La bande de huit soupira puis monta doucement les escaliers afin d'aller faire toutes leurs valises.

En effet, hier dans l'après-midi, Alison ainsi que Mike ont voulu faire un gâteau au chocolat, rien de plus simple pour consoler leur ami tombé dans les pommes. Une fois mis au four, les amoureux ne se préoccupait plus du gâteau, et ce dernier a fini par brûler, la fumée noir apparaissait doucement dans la cuisine puis dans toute la maison. Beverly et Stanley se sont chargés de le refroidir, sans succès. À présent le four est totalement hors service, ce qui a profondément irrité les vieux qui possédaient la demeure.

– On est désolé, intervint l'unique blonde une fois au premier étage.

– Ça va Ali, répond Eddie.

– On v-vous en veut p-p-pas.

– Oui mais il y a un problème, proteste le juif. Où est-ce qu'on va dormir !

– J'en s-sais rien, Stan.

Bill se créa un chemin pour se diriger vers son amant, l'enlaçant une fois à ses côtés. Richie et Eddie se regardèrent d'un air désespéré, déçus tous les deux de ne pas avoir eu leur petit moment à eux hier.

Les valises faites, plus d'adolescents dans la maison, juste un four hors usage. Ils marchèrent sous le soleil chaud de l'île, soupirant parfois tellement le soleil leur faisait tous la peau. Stanley s'arrêta soudainement et le bègue le remarqua, il s'arrêta également en prévenant le groupe. Tous se stoppèrent donc et regardèrent le juif, maintenant assis à terre, sa valise à ses côtés.

– J'en ai marre.

– Stan, aller, répliqua Beverly. On va trouver quelqu'un pour nous héberger.

– Je veux pas dormir dehors, continu-t-il. Je veux pas...

– On dormira pas dehors-

– On a qu'à aller chez Carter? Proposa d'une voix douce Eddie.

Le club des ratés ainsi qu'Alison se tournèrent vers ce dernier. Il se cacha timidement, Richie fronça les sourcils et souffla bruyamment.

– Et pourquoi on irait chez Marilyn Monreo?

– Richie, contesta Ben en levant les yeux au ciel.

– Quoi? C'est vrai ! T'as vu ses cheveux mec?

– T'as un problème avec ses cheveux ou quoi? Questionna Alison.

– En plus il y a Élyssa, continua Tozier.

Un ange passe soudainement. Cependant, celui aux tâches de rousseurs le brise brusquement.

– Aller, on y va, ordonne Eddie en traînant sa valise derrière lui.

– Il faut que tout le monde soit ok Ed ! Lui crie Mike.

Stanley se lève, les yeux légèrement humide. Il saisit lui aussi sa valise rouge et la trimbale derrière lui, suivant son ami l'asthmatique.

– Stan qu'est-ce qu-que tu fais?

– Je vais dans un endroit où je pourrais dormir !

– Merde... réplique doucement Bill.

Ce dernier les suivirent, suivis de Beverly, Alison puis Mike. Seuls Ben et Richie étaient restés sur place, celui aux lunettes attrapant une cigarette en passant une main dans ses cheveux bouclés à présent. L'autre brun se tourna vers son ami ayant maintenant la tuerie entre ses lèvres, soupirant bruyamment.

– Richie?

– Mh?

– Tu comptes venir, ou bien?

– Si ils ont vraiment cru que j'allais dormir dans la même maison que ce Carter, articule-t-il en ricanant. Ils peuvent toujours rêver.

– Alors quoi? Tu vas rester dans la rue?

– Mais non Ben, lui répond Richie en lui proposant au même moment une clope. J'irai chercher une baraque, écoute.

Le démesuré Hanscom refusa et chopa sèchement sa valise à son tour.

– Bonne chance, alors.

– Tu pars avec eux?

Il acquit d'un léger mouvement positif de la tête.

– J'veux pas rester dehors. On connaît pas cette île Richie, je risque pas ma vie alors que je suis loin de ma maison, de ma mère et ma tante.

Il n'adressa alors plus de regard à son ami s'enfumant, rejoignant vivement les autres d'un pas rapide et peu serein.

Le bègue toqua à la porte toute blanche, fronçant frugalement ses deux sourcils. Peu de temps plus tard, la porte s'ouvrît, et tous tombèrent sur la silhouette de Carter, ce blond que Richie jugeait mal. Même très mal.

– Salut, commença le blond à l'intérieur, affichant un sourire.

– Salut Carter. Désolé de te déranger, fit Eddie, mais on a besoin d'un toit pour dormir...

– Qu'est-ce qu'il s'est passé?

– Longue histoire, allégua Alison.

– Bon. Entrez, je vous en prie.

La bande d'adolescents entra donc, laissant paraître à leur yeux Élyssa, cette fameuse fille que personne dans le groupe n'appréciait réellement. Cette dernière se leva et salua tout le monde, mais remarqua l'absence du fils Tozier. Alors confuse, elle fronça ses sourcils.

– Où est Richie?

Le petit-ami de celui-ci se tourna afin de voir derrière lui, mais oui, elle avait raison. Il n'était pas présent.

– Il ne nous a pas suivi, informa Ben.

– Bon. Bienvenue à vous, sinon !

– J'espère que cette fille ne va juste pas nous faire la misère pendant notre séjour ici, chuchota la blonde à l'oreille de son ami asthmatique.

Ce dernier avala vivement sa salive. Justement, il en avait peur.

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Désolé de poster aussi tard un dimanche soir en plus, mais je viens de finir d'écrire ce chapitre ! Ça m'a prit beaucoup de mal, j'étais toujours en train de bloquer ;-; mais bon, le voici le voilà ! <3

les étoiles dans tes yeux » reddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant