les étoiles dans tes yeux » reddie

Tome 2 | Chapitre XVII

Les rayons du soleil semblaient brûler le visage d'Eddie. Ce dernier gesticula et finit par ouvrir les yeux, la première chose qu'il voyait était son ami Carter, allongé à ses côtés. Il sursauta et secoua vivement le blond en murmurant son nom, afin qu'à son tour il se réveille.

— Mh... Quoi?

— Qu'est-ce que tu fiches dans mon lit?!

Carter eut un léger rire, avant de s'appuyer sur son coude, la paume de la main collée à sa joue. Il souriait bêtement et avait finit par ouvrir les yeux pour observer le visage inquiet d'Eddie.

— En faite, c'est plutôt à moi de te poser la question.

Eddie écarquilla les yeux. Il jura intérieurement et espérait qu'il ne se soit rien passé entre lui et son ami. Si les autres venaient à l'apprendre, ou même, si Richie venait à l'apprendre... il serait furieux. Enragé. En colère. Le rouge allait lui monter à la tête s'il venait à l'apprendre.

— Mais ne t'inquiètes pas Eddie, on a rien fait qui mettrai en danger ton couple. On a juste dormi ensemble, c'est tout.

Ce que Carter venait d'énoncer soulagea le brun. Il souffla, tranquille.

— Mais alors... Pourquoi je suis dans ton lit? Pourquoi on a dormi ensemble?

— Ah? Tu ne te souviens pas?

— Visiblement pas, non.

— Hier soir, tu as enchaîné les verres. J'ai même cru que t'allais dépasser Élyssa en nombre de verre, mais elle a gagné. Tu n'arrivais même plus à marcher droit, tu tombais à chaque fois que tu posais le pied à terre. Tu as même vomi, dans la cuisine. Après, je suis parti te doucher, les autres aussi étaient amochés par l'alcool et l'herbe aussi...

— Tu m'as douché?! S'écrit le plus petit en fronçant les sourcils, les poings serrants.

— Oui. Comprends-moi, Eddie. Tu avais plein de vomi sur ton teeshirt et tu sentais mauvais.

Un moment de réflexion parvint à Eddie. Puis, il baissa la tête vers le bas et découvrit qu'il portait l'un des teeshirt de Carter, il l'avait porté le premier jour où il s'était rencontré. La bouche formée en un O presque parfait et les sourcils toujours aussi ravinés, il leva la tête vers son ami. Et brusquement et sans réfléchir, Eddie se mit assis sur le ventre de Carter, lui prenant le haut du teeshirt. Ce dernier, peu surpris, sourit au coin.

— C'est toi qui va me comprendre, Carter ! Je suis en couple avec Richie, pas avec toi ! Il n'y a que Richie qui peut me toucher !

Rapidement, la porte s'ouvrît et claqua contre le mur, ce qui interrompit le petit monologue d'Eddie, ce qui lui fit sursauter aussi. Il tourna sa tête afin de voir qui était entré dans la pièce.

— Oh... fredonne Ben, perdant son doux sourire en voyant les deux adolescents aussi proches. Je... Hum... Je venais juste dire que le petit-déjeuner est prêt...

— Ben ! S'exclame Kaspbrak en se levant du lit, rapidement. Attends, mec, s'il te plaît.

Il arriva à la hauteur du second brun de la pièce.

— Je savais pas, pour Carter et toi, murmure-t-il avec un léger soupçon de colère au fond de la gorge. Toutes mes félicitations.

— C'est pas ce que tu crois Ben, je te jure... Je peux l'expliquer.

— Ah ouais? Et à Richie, tu pourras lui expliquer?

Ben quitta si vite la pièce, Eddie avait eu l'impression de ne pas le voir partir. Heureusement, il se reprit vite et partit de la chambre, mais son ami ne figurait pas à sa vue. Les seules personnes qu'il avait pu voir, du moins entendre, c'était Stanley et Bill. Leurs paroles blessantes envers l'un l'autre semblaient faire vibrer le couloir, ces deux-là étaient en mauvais termes en ce moment.

Mais il ne fit pas plus attention et descendit les escaliers, découvrant la plupart de ses amis dans la salle à manger, assis à table. Ben était là, il se préparait des tartines au beurres. Sur son visage, on pouvait y lire, si nous étions concentré, de la rage mais pas que. Ce dernier se retourna, et croisa le regard d'Eddie.

— Vous savez ce que j'ai envie de faire? Admets Ben en prenant une bouchée d'une de ses tartines.

— Régler les problèmes de couple? Renifla Mike en apportant son bol de lait à ses lèvres, observant la réaction d'Alison.

— Non. J'ai envie de retrouver Richie. Je sais que ça fait seulement 24 heures qu'il n'est plus avec nous, mais ça m'étonnerais vachement qu'il arrive à survivre seul sur cette île, alors qu'il n'y connaît même pas le quart.

— Eddie est le seul à pouvoir juger de ça, explique Élyssa, accoudée au comptoir.

— Non. On doit tous en juger, Élyssa. Richie n'est pas à moi, c'est pas un objet.

— Ouais, parce que c'est Carter ton objet maintenant?

— Quoi?! Non ! Ben, arrêtes avec ça, tu sais très bien que c'est faux.

— Quoi?

— Et Richie, alors?

— Je n'ai rien fait avec Carter, ok? C'est Richie que j'aime, pas lui !

Au même moment, Eddie se fait entourer de bras, délicatement. Une tête blonde se glissa dans son cou, l'embrassant un peu. Il se figea et ouvrit grand les yeux. Des frissons parcouraient son corps entier. Il en était sûr, c'était Carter. Ses cheveux blonds l'avait démasqué. Eddie finit par se libérer de l'emprise du blond, se retournant vers lui.

— Mais qu'est-ce que tu fous?! C'est pas parce que Richie est pas là que tu dois te permettre de me toucher comme il le fait !

— Wow Eddie, calmes-toi, propose Alison.

— Comment tu veux que je me calmes après ce qu'il vient de me faire ! Je... j'aime Richie... pas Carter, merde !

Ce qu'il ne souhaitait pas arriva. Sa respiration devenait de plus en plus vite, son rythme cardiaque s'accélérait. Les mots ne sortaient plus, seul un souffle, une respiration irrégulière et des vertiges. Eddie commençait à trembler, le monde semblait tourner autour de lui. Ses amis étaient toujours là, mais il les voyait tous au ralentis, comme si le temps avait décidé de lui jouer des tours. Mais ce n'était pas drôle du tout.

Il espérait que la personne qui l'attraperait dans sa chute d'angoisse serait Richie, et non pas Carter. Eddie espérait qu'il serait revenu à temps, ayant bousculé ce blond, ayant bousculé tout ces horribles sentiments mélangeant la tristesse, la peur, la rage. Il espérait et priait Dieu que son petit-ami arrive dans les secondes suivantes, le prenant dans ses bras et l'embrassant jusqu'à ce que leur souffle soit saccadé.

Mais ce n'est pas ce qui se passa.

Ce sont les bras de Carter qui l'ont empêché de tomber à terre, et en un rien de temps, tout le monde en avait déduit qu'Eddie avait fait une crise de panique.

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Chapitre que vous aviez l'air d'attendre impatiemment, le voici le voilà avec un peu de retard (il est déjà 16h chez moi ksksk)

Le prochain chapitre est en cours ;)

Et je tiens à en parler, on approche les 1000 votes?! Et vos commentaires qui me font tous marrer... Vous êtes incroyable. Vous faites tellement vibrer l'histoire je trouve, c'est trop drôle et super en même temps. Je vous aimes.