Tome2 | Chapitre VII

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Le bon soleil du matin vont éclairer le visage d'Eddie, qui lui était allongé sur le lit, entouré des bras de Richie.

Il grogna et plissa des yeux, avant d'apercevoir une silhouette familière, avec une tête toute bouclé et brune. Il devait être un peu plus petit que Richie, mais l'asthmatique savait exactement qui avait ouvert ces fichus rideaux.

Stanley Uris.

« Merde Stan, pourquoi t'ouvre les rideaux, marmonna-t-il en tournant sa tête vers son petit-ami.
–Parce qu'il est dix heures Eddie. Debout ! »

En l'espace d'un instant, le bouclé quitta la pièce, laissant les deux amants ensemble.

Quant au plus petit, il écarquilla les yeux. Dix heures, déjà?

Il se leva donc et s'étira, avant de mettre sa main sur le ventre découvert de Richie et de le secouer afin de le réveiller. Ce qu'il réussit, bien sûr.

« Laisse-moi dormir Eds.
–Il est déjà dix heures Richie. Lève-toi.
–Qu'est-ce que tu vas faire si je te dis non?
–Je vais te forcer à te réveiller, c'est tout.
–Mais c'est rien dix heures.
–Pour toi, oui. Pour moi, non. »

Un sourire léger se dessina sur le visage de celui aux lunettes, lunettes qui n'étaient d'ailleurs pas sur son nez mais à terre, juste à côté du lit.

« Je descends toujours, dit Eddie.
–Attends moi.
–Ah? Parce que tu te lèves maintenant, questionna-t-il ironiquement en s'appuyant contre le mur.
–Oui. Alors tu m'attends. »

Un rire s'échappa de la bouche d'Eddie avant qu'il ne parte en courant dans le couloir du première étage de la maison, ce que le fils Tozier avait deviné bien avant que son petit-ami n'effectue l'action.

Il enfila alors vitement son short ainsi que ses lunettes toutes carrées et couru à son tour, essayant de le rattraper, en vain.

Eddie descendit en vitesse tout en faisant attention les escaliers de la maison, esquivant au passage la rousse, qui transportait d'ailleurs le jus d'orange.

« Eh Eddie ! Attention un peu ! »

Beverly roula des yeux et se tourna pour aller à la cuisine, mais mauvaise surprise, Richie la fit tomber et il tomba de même, n'ayant pas fait attention à son amie.

« Merde, s'écrit le fils Tozier. Désolé Bevy.
–T'as intérêt d'être désolé. Regarde ton bordel ! »

Celui aux lunettes se releva et aida ensuite son amie la rousse, à présent tâchée par la jus. La brique s'était renversée à terre ainsi que sur les vêtements de Beverly, heureusement que ce n'était que son pyjama.

Elle partit vite se changer tandis que Richie partit rejoindre le reste du groupe dans la cuisine, salle principale pour déguster le petit-déjeuner.

Il vola d'ailleurs une crêpe dans l'assiette à son ami Ben, en lui faisant un clin d'œil puisque ce dernier avait remarqué qu'il lui manquait une de ses trois crêpes.

« Pourquoi tu courrais, demanda subitement Stanley, donnant les tasses à chaque personne de la bande.
–C'est de la faute d'Eddie, il a pas voulu m'attendre.
–Eddie? Où est-ce qu'il est, questionna Alison.
–Je sais pas, répond le petit-ami du concerné.
–IL A COURU VERS UNE PIÈCE DERRIÈRE LES ESCALIERS, cria la rousse depuis le premier étage. »

Richie s'empressa de finir la crêpe du fils Hanscom et alla vivement derrière les escaliers, suivi de la fidèle blonde et de Bill.

Ils y découvrirent un escalier avec une lampe éteinte.

« Ça m'étonnerais qu'Ed soit passé par ici sans avoir allumé la lumière. Il aurait vérifier si il y avait des toiles d'araignées ou des trucs comme ça, discute Richie.
–Pas faux, affirma Alison. On devrait quand même aller voir, peut-être qu'il a pu éteindre la lumière depuis en bas. »

Richie ainsi que Bill haussèrent tout deux les épaules au même moment, avant que la blonde s'avança dans le noir, levant les yeux au ciel. Le fils Denbrough prit soin d'allumer la lumière afin qu'elle puissent voir, puis il s'y aventura également.

Au final, le bouclé fut le dernier à y pénétrer, par peur. Peur de ne pas retrouver Eddie. Parce que oui, tout était possible depuis qu'il avait croisé le chemin de Ça durant l'année quatre-vingt neuf.

Ils descendirent donc tout trois et Alison fut donc la première à découvrir l'endroit. Ce n'était qu'un garage simple, avec des étagères peu remplies et des boîtes en carton, peut-être peu remplies aussi. À l'autre extrémité du garage, il y avait une porte entrouverte, là où Eddie aurait pu passer, puisque ce dernier n'était pas dans ce garage.

« L-les gars... »

Ce n'était pas le but de la recherche, mais bon. Billy, observateur comme il était, avait entrevue deux petites boules brillantes entouré de noir, dans un fond d'une étagère.

Le bègue s'en approcha en fronçant les sourcils, ayant le cœur battant comme s'il avait couru beaucoup trop de kilomètres.

« Attention, avertit Alison. »

Bill secoua la tête positivement avant d'entendre des grognements très légers.

« Un animal, s'exclama Richie »

Les deux autres adolescents l'avertirent de se taire, afin que le fils Denbrough ne puisse examiner ce qu'il se cachait là, dans le noir.

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J'ai des tonnes d'histoires en brouillons. C'est INCROYABLE

les étoiles dans tes yeux » reddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant