Call me Miss.Jauregui

Chapitre 23: Manque.

Éllipse plus tard dans la soirée.
PDV Camila.

-« Camila. » Chuchote une voix douce et calme qui m'extirpe de mon sommeil.

Je grogne doucement en me tournant sur ce siège en cuir.

-« Aller mon ange, on est arrivé à la maison. » Dit doucement la voix de ma mère.

J'ouvre doucement les yeux sur la fenêtre remplie gouttelettes d'eau, alors que la lumière des lampadaires éclaire la rue sombre.
Je tourne ma tête vers ma mère qui me sourit faiblement tandis que mon beau-père est sortit de la voiture afin de prendre mes bagages situé dans le coffre.

-« Tu as dormis comme un bébé pendant tout le trajet. » Sourit-elle.

J'étire mes bras en avant pour détendre mon corps entier pour ensuite retomber sur mon siège.
Ma mère sort de la voiture et je décide de la suivre en enlevant ma ceinture de sécurité afin d'être libre de mes mouvements. J'ouvre la portière de voiture et le froid hivernal vient me faire frémir.
Je suis rester au chaud dans cette voiture pendant près d'une heure, et ce froid n'arrange rien.
Il me tarde de retrouver mon lit douillet.
Je suis ma mère au pas de la porte et elle cherche les clés de la maison dans son sac.
Nous sommes là tous les trois devant la porte d'entrée tandis que ma mère cherche toujours ses clés, j'entends ensuite derrière moi Philippe s'impatienter en soufflant.

-« Sinhue, il fait froid dehors. » Il lui fait remarquer.

-« Oui, désolé je cherche les clés. »

Après quelque seconde s'écoulent et ma mère ne trouve toujours pas ses clés, je prend la décision de venir l'aider mais elle me repousse gentiment.

-« Non, Camila, c'est très gentil de ta part mais je vais les trouver. »

J'hoche simplement la tête et je revient à ma place initiale en attendant toujours devant la porte avec mon beau-père.

-« Bon Sinhue! Si tu n'es pas capable de trouver des clés c'est que... » Commence-t-il.

-« C'est bon Philippe! Ne commence pas! » Cri ma mère alors qu'elle trouve enfin ses clés situées dans son sac.

Je regarde attentivement la femme en face de moi qui tremble en cherchant la bonne clé.
Elle commence à respirer lourdement signe qu'elle est très anxieuse et stressée.
J'entends mon beau-père souffler et ensuite chuchoter quelque mot dans sa barbe tandis que ma génitrice est pratiquement au bord des larmes.
Elle va recommencer.
Je m'approche doucement d'elle et je pose délicatement mes mains sur les siennes afin qu'elle cesse sa crise.
Elle lâche un long soupire comme si j'étais son remède.
Je prend ensuite le trousseau de clé de ses mains froides et tremblantes pour trouver la bonne clé en quelque seconde.
J'ouvre la porte d'entrée et incite ma mère à renter en caressant son dos.
La pauvre, je ne pensais pas que ses crises revenaient si soudainement.
On se retrouve dans le noir quand la porte se referme derrière nous.
La lumière illumine subitement le hall d'entrée et tout de suite je reste sans voix...
La maison dans laquelle j'ai passé toute mon enfance à comme disparue.
Toute la décoration à changé, du sol au plafond, de gauche à droite...
Une grande émotion vient me submerger, toute mon enfance à disparue en un claquement de doigts.

-« La nouvelle deco te plaît? » Dit la voix masculine derrière moi.

Je ne réagi pas et marche doucement dans la maison qui a soudainement changée.
J'arrive dans le grand salon et tout est différent.
Les meubles, le tapis, les tableaux, la tapisserie et le plancher.
Rien n'est plus pareil.
Instinctivement, ma tête se tourne au dessus de la cheminée.
Mon cœur se déchire littéralement en deux lorsque je ne la vois plus.
Je m'approche avec une boule dans la gorge signe que je vais sûrement pleurer.
Je reste là, devant ce mur vide.

-« Camila, il faut qu'on... » Commence ma mère alors que je la coupe.