Call me Miss.Jauregui

Chapitre 29: Bonne année.

Éllipse le lendemain matin.
PDV Camila.

Je ne me suis toujours pas remise de l'aveu effroyable de Lauren.
Je suis resté là, devant elle, à la regarder longuement en essayant de comprendre ce qui s'est passé.
Je me suis repassé en boucle le son de sa voix et de sa phrase.
J'ai analysé chaque mot, et par la suite j'ai fondu en larme.
C'est terrible d'apprendre cette nouvelle venant de celle que vous aimez.
Et c'est encore plus terrible lorsque vous vous mettez à sa place quelque seconde.
Je n'ose même pas imaginer, la douleur, la souffrance qu'elle a dû endurer.
Après cet événement, elle doit vivre avec la peur omniprésente avec elle.
La pauvre.
Ma pauvre Lauren.
Je l'aime tellement, que je serais capable de retrouver ces fichus coupables et de les tuer un par un dans atroce souffrance.
Les coupables devraient être punis, châtiés ou je ne sais pas.
Mais ils ne peuvent pas se promener comme ça dans la nature.
Je me demande comment ils font pour se regarder dans le miroir en se disant que tout va bien.
Bande d'enfoirés.
Je me suis faite la promesse à moi-même que je devais protéger Lauren.
Pour toujours si il le faut.
Mais je la protègerai de n'importe quoi.
Hier soir, quand elle m'a vu pleurer, elle est venue dans mes bras et elle m'a serré très fort en prétextant que c'était du passé et qu'elle devait oublier ça.
Or, je sais que tous ceci la tracasse encore.
C'est normal après tout.
Au début, je pensais que Lauren n'aimait tout simplement pas ça.
Qu'elle n'aimait pas le faite qu'on la touche.
Mais j'étais loin de m'imaginer cela.
Qu'elle s'est faite violer.
Je me répète, je le sais, mais je n'arrive pas à me dire que tout ceci est bien réel.
Que Lauren à vécu cela.
Je suis couché sur le dos, entrain d'analyser le plafond dans le noir tandis que la présence sur mon flan gauche bouge doucement dans le lit.
Elle arrête de bouger et pousse un long soupir.
Je viens près d'elle en entourant sa taille et en posant ma tête sur son épaule.
J'ai besoin de l'avoir près de moi, je me sens comme protéger et je sens que je peux la protéger.
Je me sens bien avec elle, je me sens bien chez elle, mieux que chez ma mère ça s'est sûre.
D'ailleurs, en parlant de ma mère, elle m'a envoyé au moins une dizaine de message en m'invitant à rentrer à la maison.
Je n'ai pas cherché à comprendre, alors je n'ai pas répondu.
Lauren n'était pas de mon avis et elle m'a dit que je faisait le mauvais choix en l'ignorant.
Après ce que Philippe m'a fait et ma mère qui m'a hurlé dessus de quitter la maison. Je n'ai plus aucune envie de revenir à la maison.
Si c'est pour me parler comme un chien ou encore me manquer de respect ils peuvent bien aller se faire voir.
Heureusement que Lauren était là, je ne sais même pas ce que j'aurais fait sans elle.
Je relève la tête vers son visage tendre et apaisé.
Je dépose mes lèvres sur sa joue et descends délicatement sur sa mâchoire.
Elle gigote doucement et ouvre lentement ses yeux vert sur les miens.
Elle les refermes aussitôt et son sourire affiche un petit sourire joueur avant qu'elle ne me tourne le dos.
Je vous jure que des fois j'ai l'impression de sortir avec une enfant.
Je pense que Lauren est d'humeur joueuse ce matin.

-« Mhhh. Alors comme ça tu me tournes le dos? » Dis-je normalement en me mettant en tailleur.

Elle ne réagi pas et je suis presque sûr qu'elle est entrain de sourire.

-« Oh! Ou alors tu dors c'est ça? »

-« Peut-être que des chatouilles vont te réveiller! » Dis-je avant de venir la chatouiller au niveau des côtes.

Elle se met à rire, à gigoter dans tous les sens, à pleurer de rire et à me supplier de la laisser tranquille.
Je ne l'écoute pas et j'intensifie mes chatouilles partout sur son corps.
Je passe dans son cou, sous ses bras, sur son ventre et ses côtes.
Elle me cri dessus de la lâcher mais je préfère continuer à la voir ainsi.
Heureuse et joyeuse.
Elle attrape mes poignets et me fait basculer en arrière.
Elle monte sur mon ventre et me tiens que d'une seule main mes deux poignets.