SAVE. minsung

12.

Minho ne comprenait plus ses amis.

Un jour ils sont soudés, tout souriant. Et le lendemain, c'est le froid totale entre eux. Même pas un regard de la part de Jisung.

Hyunjin quant à lui, la moitié du temps essayait de parler à son ami qui le repoussait de façons toutes plus sèches les unes que les autres.

L'autre moitié, il était dans les bras de son homme, tout triste. Les paroles de Jisung l'avaient beaucoup blessé mais c'était justifié.

Ce n'était pas de la méchanceté gratuite, jamais Jisung ne ferait ça. Mais Chan trouvait le comportement de leur " ami " beaucoup trop excessif pour une histoire terminée depuis cinq ans.

D'après lui, Minho s'en était remis. Avec des séquelles certes, mais aujourd'hui il allait bien.

Hyunjin n'avait rien ajouté.

Ce dernier ne cessait d'embrasser son copain, de lui dire qu'il l'aime et qu'il ne fera pas la même erreur qu'avec Minho.

Chan n'avait rien répondu. Il s'était contenté de l'embrasser un peu plus.

Cette histoire affectait autant Jisung que Hyunjin ou Chan. Seulement le roux savait très bien cacher ce qu'il ressentait, par pure fierté.

Mais savoir que son petit amour a souffert durant des années, sans que personne n'agisse le rendait fou.

Il aurait arrêté la mère de Minho de ses propres mains, aurait pris les coups à sa place, aurait contacté les services secrets pour qu'elle disparaisse à jamais, aurait fait en sorte qu'il parte avec son père.
N'importe quoi, il aurait fait n'importe quoi pour qu'il n'endure pas ce calvaire.

Beaucoup se questionnaient sur ce comportement. Lee Minho, solitaire, toujours les écouteurs visés dans ses oreilles, et un simple sourire presque impossible à voir une fois dans sa vie. Il avait une attitude presque de mauvais garçon.

En réalité, il était juste terrifié.

Il voulait à tout prix éviter de reprendre un coup, de n'importe qui, de toute sa vie.

Et pour lui, si même elle avait pu le faire, tous le pouvait.

Il se sentait seul. Mais au moins, il n'avait plus de bleus.

Plus de cicatrices.

Plus de hurlements contre lui.

Plus de paroles blessantes.

Et son père l'aimait. Plus que tout.

Ça suffisait à son bonheur.

Enfin, si il avait également ses écouteurs.

Si elle se taisait.

Si il ne sentait pas les coups sur son petit corps.

Si il ne se souvenait plus de son visage.

De ses paroles.

De ses gestes.

D'elle.

Si elle disparaissait complètement de sa tête, alors il serait heureux.

Mais elle lui avait dit. Elle l'avait prévenu.

" Je serai toujours là. Je ferai de ta vie un enfer comme tu as fait avec la mienne. "

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sympa la meuf a quel moment tu deviens une sorcière comme ça stp nike toi