Les Noces De Noah(En cours)

Chapitre 9: Linda

Le coup du spectacle était extraordinaire, il faudrait être un derangé comme lui pour faire ça.  Quel homme normal doué de conscience  peut faire cela ? Ce jour-là, je retournais à Brooklyn pour une journée. La semaine était plutôt vite passée. Avec Noah, c'était la merde depuis qu'il m'avait menacé toute la semaine et avait insisté pour que je lui dise comment j'étais rentré à Brooklyn le jour où  il m'avait abandonné.  Quel crétin ! Me laissé comme cela toute seule sans aucun sou ? J'ai dû faire des portes à plusieurs reprise en inventant un mensonge l'un sur l'autre pour qu'une famille accepte de me recevoir, juste pour une nuit. J'aurais pu inventer le coup de celle qui avait  perdu la mémoire et ne savait pas où elle était. Cela faisait trente minutes que j'étais dans le train, assise seule en train de rêvasser. C'était mon père qui serait content de me revoir, je sentit mon téléphone vibré de mon sac.

- Comment as-tu pu ranger ma chambre ? Demanda Noah furieux de l'autre côté.

Pour me venger de ce qu'il m'avait fait, j'avais eu une idée assez originale. J'étais allée voir sa mère, nous avons  longuement discuté de lui. J'avais pu faire un peu la liste de ce qu'il n'aimait pas et le premier point c'était qu'on touche à ses affaires. J'avais fait une  tarte aux pommes  et comme il était allergique aux raisins, j'en avais mis dans la patisserie de tel sorte qu'on ne puisses pas les voir. Comme quoi, la violence physique n'était pas la solution à tout. De plus que pouvais-je faire d'autre ? Je l'ai giflé une ou deux fois et s'il avait voulu me rendre mes coups, il m'aurait assassiné.

- Mon cher doux et amer fiancé, je prendre soins de toi.  Répondis-je simplement avec un ton ironique.

J'avais pu remarquer par moi même que Noah détestait qu'on lui montre trop d'affection.

- Je ne sais pas ce que tu as ses temps-ci, mais je te prie d'arrêter ! s'exclama-t-il.

Je raccrocha, je pouvais me permettre certain délire de temps en temps. Une heure après j'étais arrivée,  je tirai sur la robe bleu que j'avais porté. Mon père m'attendait à l'arrêt. Il était onze heures.

- Ma chérie, comment peux-tu porter une tenue aussi courte dans ses temps froid ? Demanda-t-il en se rapprochant de moi.

- J'ai mis des collants et des bottes. Ça  compte, non?

Je lui fis un calin avant de le torturer de bisous.

- Mais pourquoi tu es venue me voir un lundi ? Tu n'as pas de cours ? 

- Non,  mais pourquoi cette question ? Tu n'es pas heureux de me revoir?

Il me regarda longtemps avant de prendre mes mains entre les siennes.  Sa mine s'était décomposé quand il a aperçu ma bague. J'aurais pu la retiré mais j'aimais énorme l'idée d'être fiancée, meme si c'était pour de faux. Et c'était de ça que j'étais venue lui parler.

- Avant que tu ne dises quoi que ce soit laisse moi le temps de t'expliquer.

      

                                  ~

On était arrivé à la maison et mon coeur commençait énormément a battre. Comment j'allais commencé mon récit ? Notre trajet s'est fait en silence. Une fois à l'intérieur, il alla s'assoir sur le canapé en cuir. Je le suivis avalant doucement ma salive.  Je dirais  " papa, je me marie bientôt avec quelqu'un que je connais depuis près d'un mois.  C'est pas génial ça ? " Si je disait cela,  j'étais sûre de recevoir une belle paire de gifle.

- Écoute papa, commencai-je en m'installant en face de lui sur un fauteuil. Tu dois être étonné de voir cette bague à mes doigts.

- Non,  ma puce je ne suis pas étonné, mais scandalisé ! Même si je ne suis que ton oncle, je t'ai éduqué comme ma propre fille, s'emporta t-il.