Chapitre 10: Fondcombe

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Je m'étais enfuie depuis déjà trois jours, Faysto avait l'air infatigable. Il galopait onze heures sans broncher avec seulement quelques rares pauses jamais très longues pour boire et manger et la nuit, qui toujours courte, nous permettait de nous reposer un temps soit peu. J'ignorais si les elfes du roi Trandhuil nous suivait toujours mais par prudence, on ne s'arrêtait pas plus.

Une semaine passa Faysto commençait à vraiment s'épuiser, on s'arrêtait plus souvent et on progressait moins vite mais d'après mes estimations, on devrait être arrivé à Fondcombe dans environ un jour. Encore fallait-il trouvé l'entrée car d'après la carte il n'y en avait pas j'avais donc supposer qu'elle était cachée pour protéger l'endroit.

Enfin nous arrivons au lac qui devait se trouver près d'Imladris. Nous cherchâmes longtemps mais la lumière de jour déclinante nous força à arrêter. Dés le lendemain, nous reprîmes nos recherches de l'entrée.

Alors que je m'étais couchée près du lac la tête appuyé sur l'encolure de Faysto couché derrière moi, j'entendis un bruit de galopade au loin. Je me redressai rapidement, mon compagnon, qui lui aussi avait entendu l'inconnu arrivé, se leva à son tour, je l'enfourchai rapidement et on partit vite. On s'engouffra dans une crevasse en pente douce dans le sol. Les bruits de sabots nous suivaient on continua tout droit. Dans l'espèce du couloir créé par les deux murs de la crevasse, je pouvais sentir une puissante magie, l'endroit n'était pas naturel, j'en étais persuadée.

Bientôt une lumière apparue au loin. On s'approchait rapidement d'elle. Quand on déboucha en plein jour, je fus contrainte de me couvrir les yeux de mon bras pour éviter d'être totalement éblouie pas le soleil. Quand enfin je me fus habituée à cette puissante luminosité, je fûs subjuguée par la beauté des lieux. Des cascades dégringolaient du haut des  falaises terminaient dans une rivière en de petits embruns. Derrières et entre elles, des chemins s'étendait permettant de rejoindre le centre de la combe. Une forêt s'étendait vers la droite et au centre trônait une gigantesque maison de bois sculpté avec des ponts, des balcons, des terrasses... En faite vu les proportions gigantesques de l'endroit, on aurait plutôt pu parler de château.

Mais dans le couloir qui m'avais mené à la colline qui dominait Fondcombe, les bruits de sabots se firent entendre de nouveau.

OôO

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