One shot

Humaine

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Je vibre, je souris pour un rien. Mes passions m'animent d'un feu ravageur. L'aura autour de moi brouille ma vision. Je ne saurais être plus libre et moi même.
J'aimerai te dire à quel point j'aime ces petites choses, à quel point ces petites choses sont importantes pour moi.
Je garde tout pour moi, mais j'ai aujourd'hui l'envie de partager mes passions, mes sourires, mes rires.
Je m'imagine en train d'embrasser, de câliner, de chérir, une personne sans voir son visage. J'ai envie d'aimer sans réussir à donner un prénom à ce sentiment.
Et puis c'est la rechute.
Je m'imagine seule, oisive, riche d'un bonheur matériel, l'image de l'amour détruite. Le coeur dont les morceaux sont tombés au fil du temps pour ne laisser qu'une conscience sévère et terriblement stricte, l'âme d'enfant perdue.
Et puis c'est le doute.
Je ne vois rien, mis à part un immense blanc immaculé. Je prends peur quand je ne sens plus mon coeur. Et lorsque la nuit tombe, je sens mon coeur se serrer et je ne comprends pas.
Combien de temps cela va-t-il durer?
Je ne me suis jamais sentie plus humaine. S'attacher à la folie, s'attacher pour des mois, des années, c'est terriblement humain, si imparfait lorsque l'amour n'a duré que le temps d'un baiser.
J'ai peur, peur d'être moi.
Peur d'être un peu trop humaine, d'espérer encore la perfection du monde après tant de coups.
J'ai l'envie d'aimer, l'envie d'oublier, l'envie de partir, l'envie de t'aimer.
Je ne peux faire des choix, je ne peux tout avoir.

Alors, en attendant, je souris parce que je vois le tien.

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