En entendant les mots du blond, un certain sentiment désagréable m'assaille et je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine. C'était de la malice qui brillait dans son regard, mais malgré tout, cela m'avait renvoyé à ce rêve si désagréable qui avait durant plusieurs années habité mes pensées. J'essaie péniblement de passer outre le fait que ce sentiment me brûle la poitrine et qu'il me compresse le cœur. Et d'ailleurs, je vois bien que Jimin semble être quelque peu troublé par mon regard qui c'est voilé.
‹‹ Hyung ?..››
Mon corps se propulse presque vers le sien alors je mordille avec ferveur ma lèvre inférieure. Ce n'est pas vrai.. Jimin n'est pas comme cette ombre. Sa main caresse ma joue qu'il essuie avant de venir poser le bout de son nez contre le mien.
‹‹ Je devrais pas pleurer j'ai pas de rais...››
Et puis tout s'envole. Ses lèvres pulpeuses qui viennent à nouveau trouver les miennes et qui me laissent totalement pantelant. Nos croissants de chaires se mêlent ensemble et sa langue qui vient chercher la mienne qui ne tarde pas à jouer avec sa jumelle. C'est doux, lent, et réconfortant. Comme boire un chocolat chaud sucré, rassurant.
Après une dizaine de minutes à se laisser aller dans les bras de l'un et de l'autre, nous finissons par partir faire notre journée en silence.
En vérité, je ne sais pas ce qu'il y a entre moi et Jimin. Mais je m'en fous. Peut-être que l'on est que sex friends, peut-être amant, peut-être rien. Mais pour le moment, je profite, je me laisse envoûter par ce qu'il se passe entre nos deux corps, cette symbiose que je ne renie pas.
~Ellipse~
Cela fait une semaine et quelques jours que nous sommes retournés à Busan, l'idée de retourner à Séoul est terrifiante pour Jimin qui a excusé son absence pour ses cours par un simple "Merde." Avant de s'en aller et de venir.. Ah bah oui, vous vous en douter, il est venu chez moi. Un pour tout vous dire, j'avais d'abord eu une appréhension, bah oui, je n'avais jamais plus vécu depuis mes 18 ans avec quelqu'un alors là me retrouver à nouveau avec quelqu'un avait quelque chose d'assez étrange. Mais finalement, Jimin avait vite pris ses marques et mes appréhensions c'était envolés en un rien de temps.
Depuis le passage à l'hôtel, nous n'avions plus vraiment discuté de nous, de Jungkook, de mes névroses. Non, nous avions simplement préféré continuer les choses sans plus se prendre la tête pour quoi que cela soit. Pourtant, j'avais toujours cette étrange sensation, celle que Jimin se servait de moi. Cependant, les choses ne cessaient de me prouver le contraire. Ses petites attentions à mon réveil. Mon café dont il servait désormais un tasse tiède et avec un demi-sucre, ou même simplement ce beau sourire chaque matin à mon réveil.
Nous n'avions plus non plus parlait de notre relation. Nous couchions ensemble, nous nous embrassions, dehors, nous nous tenions la main, cependant ni l'un ni l'autre ne semblait vouloir passer le pas d'officialiser sérieusement les choses. Comme si aux yeux de nous deux cela allait brusquement changer quelque chose.
Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. En effet, en me réveillant, j'avais eu le plaisir de me souvenir que durant cette journée, je serais le témoin de Namjoon. Et oui, j'allais emmener Jimin avec moi. (Et oui, Seokjin m'avait proposé à nouveau un plan à 4, fatiguant ce gosse..)
Après des préparatifs plus qu'alanguis par une flemme bien sentit, nous étions tout de même à 16 h pétante avec Jimin aux portes de l'hôtel de ville. Tournant nos regards l'un vers l'autre l'air un peu perdu dans cette foule, mon bras vient cueillir les hanches du plus jeune. Un regard, un sourire et le monde avait disparue jusqu'à ce qu'un sifflement me rappel à l'ordre. Me faisant déposer un baiser sur la tempe de mon blond avant de filer vers l'intérieur de la mairie après lui avoir dit : ‹‹ Je reviens vite.››
VOUS LISEZ
Red apple. (En pause)
Fanfic" Putain... Je fais quoi maintenant ?!" Yoongi a toujours été distant avec l'amour, ne cherchant pas celui-ci, attendant plutôt que celui ou celle qui ferait vibrer son cœur face son entrée dans sa vie. Alors le voilà, âgé de vingt-cinq ans à colle...