IMAGINE MARVEL

Imagine Matt Murdock (Commande)

Commande de JeSuisUnAgrume
Thème: Première rencontre/Amour/Premier baiser.
Base: ❌

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Tic Tac. Une horloge. Le temps était en pause. Le flingue trouva sa place sur mon front. Mes yeux n'osaient affronter le regard de mon agresseur, ils préféraient se fermer ou avoir un œil sur l'arme.

Tic Tac. J'avais si peur. Tellement peur, qu'aucun de mes muscles voulaient se mouvoir et ainsi atteindre le bouton. Ce bouton rouge sous ma caisse, était ma liberté et je n'étais incapable de m'en approcher.

Tic Tac. Tout ce à quoi je pensais, était dédié à ma famille. Mon oncle qui allait culpabiliser de ma mort dans son magasin, de m'avoir mis à la place de la caissière. Mes parents qui seront chagriné et qui n'accepteront pas ma mort. Et moi, qui ne pourra pas leur dire que je les aime.

Tic Tac. L'homme masqué ne tremblait pas, son objectif lui était fixé, j'allais mourir si mes mains ne transmettaient pas la recette de la journée à son sac. Même mes larmes avaient peur de couler sur mes joues.

"Dépêche toi !", ordonna l'homme.

Il bougeait son arme signifiant qu'à tout moment, la balle pourrait finir dans mon crâne. J'ai pris une inspiration calmant mon cœur pendant quelque seconde. L'homme poussa un peu le canon contre mon front.

"Grouille toi !", dit-il.

Voyant que je n'étais pas réactive à cela, il cogna l'arme sur ma tête, ce qui eu pour effet de me faire tomber. Mon agresseur passa de mon côté et s'occupa de remplir son sac.

"Pute", cracha l'homme.

En temps normal, je serais intervenue mais dans ce cas, je restais au sol avec un espoir de survie qui émergeait dans ma tête. Allait-il s'enfuir en me laissant en vie? Cependant, mon espoir se détruisit aussi facilement que la vitre qu'il avait explosé plus tôt.

Son arme était à nouveau braquée sur moi et j'attendais la mort en fermant les yeux. Voilà que le temps s'éternisa et que l'homme faisait monter ma détresse.
Le premier coup de feu retentit dans ma tête alors qu'une douleur progressive s'invita dans mon ventre. J'ai baissé mes yeux sur cette blessure puis je les remontais vers lui, l'agresseur qui s'échappait de ma vue.

"Merde les flics !", gueula mon agresseur.

D'autres coups de feux faisaient échos dans les rayons, explosant certains produits ainsi que la vitrine. J'ai posé mes mains sur mon ventre et ai appuyé aussi fort que la douleur me fit me cambrer.

Le sang s'écoula de mon corps, je le sentais, mes forces me quittaient et pourtant, je me tenais à une corde sur le point de lâché, cette corde représentant ma vie. Elle était si usée qu'à tout moment, elle pouvait se dérober et je m'éteindrais pour toujours.

De plus, ma vue devenait floue et peu à peu, je m'endormis. La douleur s'estompa et je me sentis beaucoup mieux, un petit sourire décorait alors mon visage.

Quand, je reviens à moi, je pris plusieurs minutes avant de m'acclimater à la chambre si blanche et lumineuse. Ma tête a vacillé puisque je tournais la tête vers mes parents d'à côté du lit et vers mon oncle de l'autre côté.

Ils pleuraient. Un sourire se dessina sur mon visage, sourire qui se propagea sur les visages de ma famille. J'allais beaucoup mieux malgré le bandage qui compressait mon ventre. J'étais heureuse.