Vendredi 5 Octobre

144 6 0
                                    

*Penser une pédagogie plus en phase avec la culture des milieux populaires ?

*Favoriser une sélection au mérite sue des critères scolaires rigoureux (examens sélectifs) et attribuer une bourse de poursuite d'études aux élèves performants de milieux modestes

-La situation sociale donne différentes prédispositions, c'est la socialisation différenciée. L'expérience, le vécu, peuvent donner plus que de l'intelligence. En effet, une approche purement cognitive ne suffit pas à s'intégrer. Dans une situation où on se sait inférieur, on appliquera les codes à la lettre, guidé. Alors qu'en étant à l'aise, on connait les codes pour en prendre ses distances après.

Bourdieu appelle ceci "l'axiologie de la vie en société". C'est une violence symbolique non reconnue comme telle. (Exemple: un homme qui serait violent à l'idée de rencontrer son gendre de la haute, se sentant indigne). A l'inverse, il y a aussi le fait d'incorporer les qualités que l'on n'a pas mais qui sont propres à notre rang. (Exemple: un PDG est mauvais orateur, mais par son poste, ses collaborateurs doivent faire semblant de s'intéresser = il va prendre confiance, et devenir meilleur).

Bourdieu se met du point de vue de l'élève et son parcours, dans lequel il peut s'orienter selon ses résultats scolaires, son souhait et celui de ses parents, et l'avis du prof. Dans un milieu défavorisé, les parents calculeront selon le coût des études et les chances de réussir de l'enfant. Dans un milieu favorisé, les parents verront le prestige des écoles et pourront combler les lacunes financièrement.

De plus, le niveau d'etudes des parents a aussi une incidence sur l'enfant. A résultats scolaires identiques, le conseil de classe orientera un favorisé vers de plus longues études puisque ses parents ont plus de chances de pouvoir suivre financièrement. Mais les inégalités se voient le plus en cas de résultats moyens, les favorisés prendront des cours alors que les défavorisés n'en verront pas l'intérêt. Si on part de l'idée que les défavorisés ont un handicap, on va être plus tolérant, plus pédagogue = faudrait-il refaire le programme pour qu'ils se sentent plus a leur place, ou 10% du programme qu'ils choisiraient ?

Beaucoup trop de ceux qui ont quitté l'école trop tôt pensent être des bons à rien, et les programmes sont faits comme s'il fallait finir agrégé. Il faudrait créer une sorte de "smic culturel"= personne ne sortirai de l'école sans un minimum de connaissances.

Les examens sélectifs d'école seraient plus justes que maintenant, avec une hiérarchisation selon l'école, et pas sociale comme aujourd'hui. Enlevée ces examens empecherai les brillants mais défavorisés d'accéder à de bonnes études.

*Le sociologisme nie ce qui échappe à l'explication humaine, la liberté humaine, il offre une vision pervertie de la sociologie.

Ludwig Gumplowicz enseignait en Autriche, mais est plus sociologiste que sociologue. Il était très célèbre mais est rejeté aujourd'hui. Il disait des lois de la société qu'elles étaient aussi inflexibles que les lois naturelles . Il était ironique, parlant d'un fantôme de liberté humaine.

Les processus psychologiques sont réduits à des processus psycho chimiques, déterminé par la matière et la société, qui existait avant et existera après nous.

Quelle que soit la force des conditionnements sociaux, il y a toujours des déviants (changer de religion est déjà considéré comme un déviation). Les transgresseurs participent à l'amélioration des lois.

Durkheim voyait même une utilité du crime, comme dans l'avortement (mais certaines déviances mettent a mal la vie en société). Mais ce déterminisme social ne peut pas prédéfinie un destin personnel, la misère économique ne fais pas forcément des voleurs ou extrémistes. Les faits divers sont extrêmes, rares et anormaux.

La liberté peut être ce qu'il reste lorsque l'analyse sociologique a réduit tous les déterminants sociaux d'une décision.

Le sentiment de rage du monde dans lequel on vit existe sans les cités comme dans les grandes écoles parisiennes. Pour Alain Touraine, l'intelligence est de mettre en relation de nouvelle à choses, et l'acteur social se définit par sa capacité a transformer son environnement .

*Il existe trois mouvements de lutte sociale=

-La défense identitaire, repli sur ce que devrait être la France, famille, religion...

-La lutte de pouvoir= pas améliorer la société, mais sa place dans celle ci.

-Les mouvements sociaux= La conscience d'un point commun avec le groupe, on ne veux pas éliminer l'adversaire mais négocier.

*Améliorer la société

*Sentiment d'appartenance à un groupe

*Ennemi avec qui négocier

Avec la fin de la société industrielle, les ouvriers ne sont plus opprimés mais oubliés, eux qui avaient un gros poids politique par leur importance dans la production.

SociologieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant