Sous le ciel de décembre

La magie de Noël

Le soleil s'élève dans le ciel, apportant avec lui le réveillon. Je me réveille dans les bras de Louis. J'ai envie de croire en la magie de Noël quelques instants de plus et je referme les paupières. Mon répit est de courte durée puisque des bruits se font entendre dans le reste de l'appartement et Louis se tourne sur le dos, m'emportant avec lui.

"Arrête de faire semblant, je sais que tu ne dors plus."

J'ouvre les yeux et me mets à rire.

Lorsqu'on décide enfin à nous sortir du lit, Gaëlle et Tim sont à fond dans la préparation du petit déjeuner. J'entends les respirations de mes amis encore endormis et la douche qui coule.

"Hello les amoureux, chantonne-t-elle. Bien dormi ?

-Oui et vous ?

-Aussi. Valentin, on s'occupe de tout aujourd'hui.

-Hein ? demandé-je en bâillant.

-Tu as tellement fait de choses pour bien nous recevoir qu'avec les autres on prend le relais. Va profiter de ta journée avec Louis, on gère le reste."

Au début, j'ai du mal à y croire mais je suis obligé d'accepter et d'admettre les propos de Gaëlle lorsque Kamillia, Victor et Andréa nous pousse dehors.

"Bon, bah apparemment on a la journée pour nous deux, constate Louis. Qu'est-ce qu'on fait ?"

Je hausse les épaules. Je n'avais pas prévu cette soudaine liberté.

On décide d'aller nous promener au marché de Noël au centre ville. Les effluves de vin chaud nous emportent dans l'ambiance festive qui se prépare. Des familles se baladent avec leurs enfants et des couples plus jeunes s'enlacent autour d'une gaufre au chocolat. Je ne peux que sourire. Je n'avais pas imaginé mon Noël ainsi lorsque Gaëlle m'avait proposé de le faire ensemble mais je suis ravi de la tournure que celui-ci a prise.

La journée s'écoule tranquillement. On déjeune au marché de Noël puis on décide d'aller au cinéma. On ne rentre qu'après la nuit tombée et les décorations de la ville allumées.

On retrouve le chemin du retour et nos pieds sont frigorifiés de cette journée dans le froid. Rien que la chaleur de la cage d'escalier me réchauffe. Sans compter la main gantée de Louis dans la mienne.

Lorsque j'ouvre la porte de l'appartement, une bonne odeur de viande cuite m'assaille. Il y a aussi des senteurs d'épices qui flottent dans l'air. À peine ai-je posé un pied à l'intérieur que mes amis viennent m'attraper par le bras. Ils me montrent avec fierté l'agancement de l'appartement pour que l'on puisse manger. Ils ont ajouté des guirlandes scintillantes un peu partout. Ils sont tous déjà habillés pour célébrer et quand je nous vois, Louis et moi, avec nos anoraks, nos bonnets, nos gants et nos nez rouges de froid, je ne rêve que d'une douche.

Dernier jour avant le week-end !

Je vous envoie plein de courage.

À demain