Chapitre I : Un nouveau monde

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San Francisco, Lundi 30 septembre 2019, 6h30.

Le réveil sonna à six heures trente.

Cal se leva et alla réveiller sa sœur Jessica qui dormait encore à poings fermés, puis il s'habilla et descendit dans la cuisine où James, le majordome de la famille, finissait de dresser la table.

- Bien le bonjour Monsieur Cal, salua celui-ci.

- Bonjour James, répondit par politesse Cal. Mes parents sont-ils là ?

- Et bien, votre mère se repose dans sa chambre ; elle a veillé tard hier ; et Monsieur, votre père, est parti travailler depuis... environ une heure et demie, dit-il en consultant sa montre.

Cal soupira. Comme toujours, son père était rarement à la maison. Il décida plutôt de prendre son petit-déjeuner et de se préparer pour aller à l'Académie.

Sur les coups de sept heures, Jessica déboula dans la cuisine en courant :

- Zut, crotte et flûte, s'exclama la jeune fille. Je vais encore être en retard.

- Bonjour Mademoiselle, salua James.

- Calme-toi, la réprimanda Cal. Tous les matins ou presque, c'est la même chose : tu te lèves tard. Tu devrais prendre exemple sur moi, rajouta-il.

- Mais..., tenta de s'expliquer Jessica, toi, tu travailles tard, et pourtant, tu es au garde-à-vous dès le matin : à croire que tu n'as pas besoin de dormir.

Cal décida d'ignorer la remarque de cette dernière, débarrassa sa table et remonta dans sa chambre afin de choisir les vêtements de la journée. Après un long moment, il opta pour une chemise noire, un t-shirt bleu (sa couleur favorite) et une cravate assortie à sa chemise. Puis, il se rendit dans la salle de bain familiale pour se faire une toilette et brosser ses cheveux avant de partir. En tant que délégué de classe, il devait toujours faire bonne impression devant ses camarades. Puis, il mit ses chaussures, attrapa sa sacoche au vol et quitta sa chambre. En descendant les escaliers, il fut rejoint par Jessica qui sortait de sa chambre. James les attendait devant la porte ouverte.

- Voulez-vous que je vous emmène en voiture, Monsieur ? demanda poliment celui-ci.

- C'est gentil James, mais nous allons y aller en vélo : nous avons de la marge avant que les cours ne commencent, répondit Cal.

- Faites attention dans ce cas.

À sept heures trente tapante, Cal et Jessica prirent leurs vélos dans le garage où était garée la grosse Berline noire de la famille et partirent vers la banlieue de la ville, où se trouvait l'Académie des Sciences et Polytechnique (ASP) de San Francisco.

Ce matin, une fine bande de brouillard recouvrait les bords de la baie de San Francisco et on apercevait au loin le pont du Golden Gate, suspendu au-dessus de l'eau. Il faisait encore beau en cette fin du mois de septembre et la nature se réveillait : les oiseaux se mettaient à gazouiller et les petits rongeurs du square Alamo sortaient de leur cachette. C'était vraiment une belle journée, se dit Cal.

Finalement, ils arrivèrent dix minutes avant le début des cours devant la grande entrée de l'ASP. Après avoir déposé leurs vélos à l'entrée, Cal laissa Jessica pour se diriger vers les bâtiments réservés aux 2èmes années. Il remarqua alors un garçon aux cheveux gris-vert et à la chemise bleu-cobalt, casque vissé sur la tête. Il lui posa une main sur l'épaule. Le jeune homme sursauta, se retourna, enleva son casque et serra la main que lui tendait Cal.

- Alain, comment vas-tu ?

- Très bien, je passais le temps en écoutant un peu de musique, répondit Alain. Tu as vu les autres ?

- Je pense qu'ils ne devraient pas tarder.

En effet, ils virent arriver un couple composée d'un grand garçon blond avec des lunettes et d'une jeune fille aux couettes brunes, bras dessus bras dessous, eux-mêmes suivis d'une autre jeune fille rousse en uniforme noir et blanc. Cal et Alain s'avancèrent vers eux.

- Bien le bonjour chers confrères ! salua le garçon blond.

- Arrêtes de faire l'intello Fabrice, grogna la fille rousse. Ça ne te va pas du tout.

- Oh pardonnez-moi votre altesse Evelyn. Puis-je masser vos pieds pour évacuer votre frustration de ce matin ? ironisa Fabrice.

Cal et Alain, qui retenaient un fou rire, se plièrent en deux, morts de rire.

- Ce que tu peux être stupide parfois Fabrice, répliqua la dénommée Evelyn. Je me demande comment Talia fait pour te supporter.

- C'est justement ce qui fait son charme, fit celle-ci en volant un baiser à Fabrice.

C'est au moment où Evelyn allait dire le fond de sa pensée que la cloche sonna, signalant le début des cours. Tous les élèves se mirent en marche et rentrèrent dans le bâtiment principal, y compris le petit groupe de Cal.

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Music : Welcome to San Francisco

The Light of Darkness - Tome 1 : La RevancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant