L'histoire De Ma Vie: Partie 1

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Ils disent que l'amour c'est pour les idiots, heureusement que j'en suis un...

... Cinq jours, pas de nouvelles, pas de réponses à mes appels ni à mes textos...

Cinq jours que je suis enfermé, n'ayant pas la force de pleurer, refusant de voir ceux qui débarquent devant ma porte. La vie n'a plus de sens. J'étais si convaincu qu'elle m'aimait. Mais, ce qui est plus douloureux c'est qu'elle ait décidé de couper les ponts avec moi si brutalement. Mon coeur est juste en miettes...

Kennédy et Léa étaient de retour; ils faisaient des allés et venues entre chez Mary et Moi mais ni elle ni moi ne donnions signes de vie... quant à moi, je ne céssais pas d'écrire, d'appeler mais toujours aucunes réponse. Plus le temps passe, plus je m'enfonce  dans une bulle obscure; au point de me couper du monde ...

J'étais allongé sur le canapé,plongé dans mes pensées et tellement déprimé. La maison dans un noir absolu que je ne percevais même plus. Cinq jours... cinq jours que tout est mis sur pause dans ma tête.

C'était le dur apprentissage de la vie; tout de même que c'était violent et pénible à vivre ... Plus le temps passais, moins j'avais de nouvelles de ma belle. Je m'étais résigné et, par je ne sais quelle force je trouvais le courage de "vivre" de nouveau sous l'impulsion de Léa ...  je n'aurais donc sombré que cinq jours !!??

On entrait dans la dernière semaine de congés; temps qui s'était écoulé sans que Mary ne fasse signe de vie... "ceux qui savent tout" disaient qu'elle était à  Moor, une ville voisine d'une vingtaine de kilomètres. De ce qu'elle me disait, c'est là bas que vivait l'une de ses soeurs.

[Sonnerie de téléphone...]

- ... Allô!!

- ... C'est moi, Mary... en écoutant sa voix, je me suis mis à transpirer à grosses gouttes, quelle pression insurportable... J'étais heureux et effrayé.

- ... je .. serais de retour  en ville cet aprem... on peux se voir?
 

- Bah... tu sais où me trouver!!

- ... ok donc à tout à l'heure.

Franchement, je savais plus quoi penser de la situation. A la télé l'amour c'est pas si compliqué; le mec il se confie, la meuf pleure un coup et avoue qu'elle craque pour lui depuis genre 5 ans ... dans la vraie vie? C'est pire qu'un film d'horreur.

Quoi qu'il en soit, je suis bien décidé à encaisser sa réponse; positive ou non.

Après l'appel, je me rend compte que j'ai 15 messages non lus de Farid, Léa et Kennédy... De toutes façons j'ai pas la tête à écouter un sermon.

J'ai rangé la maison, ouvert les volets, nettoyer de fond en comble. Cet appel avait visiblement  remit mes idées en places. Je voulais savoir!! Était-ce la bonne solution? Je l'ignore...

[15h45, le soleil tape fort, la chaleur est étouffante. Dehors, ces enfants dont on ignore la provenance courrent dans tous les sens derrière des lézards; c'est à croire que le soleil ne brille que pour nous les "adultes".et moi j'imaginais  au fond  mon coeur toutes les situations possibles, toutes les issues... je tentais de le rassurer qu'une fin heureuse était possible.]

Assis, seul dans cette grande maison a espérer la voir rentrer. Les heures s'écoulent encore, encore, encore... Quand soudain, la porte s'ouvre : mon rythme cardiaque augmente incessamment, la sueur sur mon visage ruisselle. Je me retourne... C'était... juste un coup de vent qui forçait la porte déjà entrouverte à  se détendre totalement. Quelle déception!!!

Au final, elle n'est jamais venu. Je n'ai jamais pu trouver la force de la rappeler, ni les jambes pour me déplacer chez elle ...

La dernière semaine de congé s'était écoulé comme la précédente; Mary ne donnait pas de nouvelles. Je tentais néanmoins de retrouver ma joie de vivre. Comment un simple jeu peut-il avoir tant de dégâts... je me le demandais le matin en me levant, le midi en déjeunant et le soir en me couchant, sans jamais trouver de réponse ... ça devenais pénible comme situation et les solutions, les idées se faisaient priées.

Lundi, c'est la rentrée!