Deux malheurs qui font un bonheur: voilà ce qu'est l'amour Patient et plein de bonté.
En y repensant, je me demandais quelle attitude adopter quand je la verrai. Devrais-je faire la tête ou au contraire jouer la carte de la sympathie? Mon esprit divaguait ainsi de longues minutes sans trouver la réponse.
Je me mis à transpirer rien qu'en pensant à cette confrontation. Puis j'en viens à me dire que je recevrais la situation, sa réponse, telle qu'elle viendrait.
Alors que les deux premières heures arrivent à leur fin, elle arriva [Il faut dire que personne, du moins très peu de gens, ne savaient ce qui se passait entre elle et moi. ] son entrée était donc très normale pour les autres excepté Léa, Kennédy, Lily et une de ses amie dont j'oublie toujours le nom.
J'étais tranquillement assis, le regard dans le vide pensant à je ne sais quoi, quand elle vint s'asseoir
- Salut Ryan à ce moment précis je reconnu sa voix; mais étrangement je me sentais mieux: le stress, les pensées vides et toutes ces ombres noires autour de moi n'étaient plus. Mais la force pour lui répondre me manquait. Ryan! Ryan! tu m'écoutes ou pas?
- Euh oui salut! ca fait très longtemps qu'on s'est vu!
- Ouais, j'ai rendu une petite visite à ma sur ainée je voulais juste changer un peu d'air, rien de personnel.
- AH euh tant mieux et tu vas bien?
-Je suis vivante, de meme que ceux que j'aime; c'est le plus important.
-C'est vr... à ce moment le surveillant général fit son entrée pour nous informer de la suspension des cours pour toute la semaine; des jours en plus pour dormir me disais-je.
A cette annonce tout le monde se précipitait vers la sortie; durant ce bref échange, je n'ai pas une seule fois fixé son visage, je ne cessai de manipuler mon téléphone, tout comme elle: maintenant que j'y pense je me demande pourquoi Je pouvais néanmoins remarquer les regards des seules personnes informées de la situation.
Ils attendaient le compte rendu, lequel se fit pendant que nous marchions vers la maison, sans Mary, restée avec ses deux complices.
- Franchement je vois pas pourquoi c'est si dur pour vous les filles de vous exprimer sur vos sentiments disait Kennedy
- Pfff tu peux pas comprendre, c'est vraiment un truc de fille. répondait Léa, toujours souriante et l'air passionnée.
Leur débat durait tout le long du trajet; j'étais heureux je crois, j'en avais presque oublié mes tracasseries.
Une fois rentré, je prit un bain et terminait l'après midi, du moins 2H environs avec Jeanice, puis je me retrouvais de nouveau seul après son départ. Et la je divaguais dans mes pensées jusqu'à m'assoupir dans le long canapé.
Alors que je faisais cette sieste forcée, Mary était entrée. Elle me regardait dormir, je ne sais depuis combien de temps; d'ailleurs je ne sais plus combien de temps m'avais prit cette sieste.
Je me réveillai, presqu'en sursaut en la voyant, avant de me rappeler que je lui avais remis une de mes clés et elle en avait fait de meme, c'était une idée de sa mère. Je me suis levé sans dire un mot, en allant vers la salle de bain, puis je revint une dizaine de minutes plus tard les cheveux mouillés.
La voyant tournée devant la bibliothèque, l'envie de la tenir par la taille me prit, puis je me contentais de lui dire :
- C'est pas très jolie de rentrer chez les gens pendant qu'ils dorment Je fut presque surpris par la facilité avec laquelle j'avais placé cette phrase, en repensant aux récents évènements;
-[sursaut + petit cris aigu] c'est pas très jolie de faire peur aux gens
- Ah ah!!! tu vas bien?
- Pas vraiment
- Et pourquoi?
- Tu sais pourquoi
en entendant ces propos j'ai vite compris la raison de sa venue, je me suis tranquillement assis, prêt à écouter, à encaisser et peut-être à pleurer
[oui ca m'arrive de pleurer mais pas devant les gens]
Et elle se mit à parler, parler, parler et encore parler.
De tout ce qu'elle disais, je n'ai retenu que très peu de mots, je n'ai compris que très peu de ses phrases; pour moi ce n'était que des justifications que je ne me souvenais pas avoir demandé;
elle fut très directe dès sa prise de parole, et ce sont ces mots seulement qui m'importaient : ce que tu dois savoir et ne pas oublier c'est que je t'aime aussi ...
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L'histoire De Ma Vie: Partie 1
RandomFinalement, je me désistais, que dis-je, je me lançais et ce fut le moment le plus intense que j'avais vécu jusqu'ici: elle n'opposait aucune résistance et m'accorda un doux baiser florentin plein de sensualité; c'était notre tout premier ...