L'histoire De Ma Vie: Partie 1

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Le sentiment de ne pas être aimé est la plus grandes des pauvretés

[ Aujourd'hui c'est lundi et les congés sont finis. C'est reparti pour ces durs batailles du matin; cette habitude, mon corps entier l'avait totalement oublié. Du réveil au petit déjeuner, en passant par l'étape fatidique du bain, mon corps fonctionnait totalement au ralenti ]

Cette dernière semaine avait été riche en émotions; Mary et moi qui jouions à cache-cache étions la principale attraction. Cette situation devenait totalement insupportable!!

Heureusement pour moi, le destin avant de me fouetter violement, avait placé autour de moi des amis formidables; ces derniers ont largement œuvrés pour me remettre sur pied: Léa et son incontournable bonne humeur; Kennedy et ses "conseils sur les filles" quand on sait qu'il a lui même du mal à les appliquer; Farid et Anaïs, telles mes parents me sermonnaient sans cesse; leur façon de me booster semble t-il

Bref, il était l'heure de me mettre en route. Pour cette fois, je ne m'arrêterais pas chez ma voisine; j'en était venu à me dire que si elle voulait me parler de nouveau, elle saurait ou me trouver.

C'est donc seul que je me rendrais en cours, du moins durant les premiers Kilomètres; Kennedy et Léa me rejoindraient un peu plus devant comme il était de coutume.

En général, la première semaine après les congés il ne se passe pas grand choses; les professeurs qui prennent la peine de se présenter en classe se contentent de faire l'appel avant de disparaitre, puis de faire mine de sortir de la classe pile poil au moment de la sonnerie ...

Bien que sachant ceci, les élèves étaient presque tous présent. Il faut dire que personne ou presque, n'apprécie de voir son livret marquer de plusieurs absences. En gros, c'était comme une transition pour nous replonger doucement dans la vitesse des cours.

Ce serait visiblement une semaine pénible, nous tardions pas à nous en apercevoir une fois au lycée. Ça courrait, criait et sautait dans tous les sens; le bruit pénible fut heureusement interrompu par celui de la sonnerie annonçant l'entrée en classe.

Au moment de rentrer, un détail me revient subitement : Mary et moi sommes assis ensemble ...